Bilan économique : la récession n'est pas dépressive !
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06022010
Bilan économique : la récession n'est pas dépressive !
Le cercle vicieux de la récession continue d’être destructeur et ainsi de diminuer l’activité économique.
En 2009, le gouvernement français a reconnu une évolution du Produit Intérieur Brut, PIB, d’environ -2.5% : la récession est significative.
Cette dégradation a provoqué une augmentation du chômage de 22.1% ; en France métropolitaine, le nombre de chômeurs s’est porté a 2.630.400 personnes, en catégorie A ; il s’est porté a 3.815.000 personnes, au total de chaque catégorie : l’augmentation du chômage est importante.
Le taux de chômage a dépassé la barre des 10% dans l'Union Européenne ; une inflexion de cette progression n'est pas prévue : le caractère massif du chômage s'affirme.
Dans le même temps, le CAC40, principal indice boursier français, a progressé de 22.3% ; il ne finit néanmoins qu’à 3925.50 points, tellement il avait auparavant fortement chuté.
L’évolution divergente entre le CAC40 et l’activité économique résulte des dispositions financières actives prises : les taux directeurs des banques centrales ont été abaissés à quasiment zéro ; les entreprises cotées ont bénéficié de fonds publiques massifs ; elles ont fortement diminué leurs effectifs ; leurs dettes ont été rééchelonnées … Les valeurs des indices boursiers ont ainsi progressé malgré l’intensification de la dépression économique.
Pourtant, ces valeurs boursières vont rebaisser voire rechuter si l’on reste en récession. Or, il est loin d’être certain que la crise puisse être surmontée.
La production en France de crédit à la consommation, qui avait déjà décru de 2,8% en 2008, a accéléré sa chute en décroissant de 13,3% en 2009 ; celle-ci est tombée à environ 38 milliards d'euros : cette forte régression est générale.
Le volume du crédit à la consommation est un indicateur de la valeur de l'activité économique : sa chute confirme l'intensité de la récession.
Les banques centrales maintiennent leurs taux à des valeurs historiquement les plus basses, quasi nulles. Leur analyse de la situation économique, à partir des informations concrètes dont elles disposent, est que la dynamique dépressive n'a pas été inversée ; aucun événement nouveau n'a lieu pour justifier un relèvement des taux. La fin de la récession impliquerait des valeurs plus élevées pour limiter le gonflement de la masse monétaire et prévenir un emballement des afflux de capitaux.
En outre, l'indice des prix à la consommation a augmenté d'environ 1%.
Les correctifs à appliquer pour obtenir les résultats nets en euros constants à partir des données brutes en euros courants sont substantiels.
Malgré le découplage notable entre l'évolution des indices boursiers et celle de l'activité économique, la hausse des valeurs boursières marque le pas ; les conséquences de la récession supplantent les dispositions prises en faveur des entreprises cotées : tous les indicateurs économiques sont négatifs.
En 2009, le gouvernement français a reconnu une évolution du Produit Intérieur Brut, PIB, d’environ -2.5% : la récession est significative.
Cette dégradation a provoqué une augmentation du chômage de 22.1% ; en France métropolitaine, le nombre de chômeurs s’est porté a 2.630.400 personnes, en catégorie A ; il s’est porté a 3.815.000 personnes, au total de chaque catégorie : l’augmentation du chômage est importante.
Le taux de chômage a dépassé la barre des 10% dans l'Union Européenne ; une inflexion de cette progression n'est pas prévue : le caractère massif du chômage s'affirme.
Dans le même temps, le CAC40, principal indice boursier français, a progressé de 22.3% ; il ne finit néanmoins qu’à 3925.50 points, tellement il avait auparavant fortement chuté.
L’évolution divergente entre le CAC40 et l’activité économique résulte des dispositions financières actives prises : les taux directeurs des banques centrales ont été abaissés à quasiment zéro ; les entreprises cotées ont bénéficié de fonds publiques massifs ; elles ont fortement diminué leurs effectifs ; leurs dettes ont été rééchelonnées … Les valeurs des indices boursiers ont ainsi progressé malgré l’intensification de la dépression économique.
Pourtant, ces valeurs boursières vont rebaisser voire rechuter si l’on reste en récession. Or, il est loin d’être certain que la crise puisse être surmontée.
La production en France de crédit à la consommation, qui avait déjà décru de 2,8% en 2008, a accéléré sa chute en décroissant de 13,3% en 2009 ; celle-ci est tombée à environ 38 milliards d'euros : cette forte régression est générale.
Le volume du crédit à la consommation est un indicateur de la valeur de l'activité économique : sa chute confirme l'intensité de la récession.
Les banques centrales maintiennent leurs taux à des valeurs historiquement les plus basses, quasi nulles. Leur analyse de la situation économique, à partir des informations concrètes dont elles disposent, est que la dynamique dépressive n'a pas été inversée ; aucun événement nouveau n'a lieu pour justifier un relèvement des taux. La fin de la récession impliquerait des valeurs plus élevées pour limiter le gonflement de la masse monétaire et prévenir un emballement des afflux de capitaux.
En outre, l'indice des prix à la consommation a augmenté d'environ 1%.
Les correctifs à appliquer pour obtenir les résultats nets en euros constants à partir des données brutes en euros courants sont substantiels.
Malgré le découplage notable entre l'évolution des indices boursiers et celle de l'activité économique, la hausse des valeurs boursières marque le pas ; les conséquences de la récession supplantent les dispositions prises en faveur des entreprises cotées : tous les indicateurs économiques sont négatifs.
Maya- sage expert en topic
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