L'astronomie
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L'astronomie
Je suis tombée dedans quand j'étais petite
Depuis deux ou trois ans, je fais un peu de photo depuis mon télescope. En voici quelques unes (un peu rétrécies pour que ça tienne sur la page) :
La Lune.
Transit de Vénus devant le Soleil
Une éclipse de Lune
Depuis deux ou trois ans, je fais un peu de photo depuis mon télescope. En voici quelques unes (un peu rétrécies pour que ça tienne sur la page) :
La Lune.
Transit de Vénus devant le Soleil
Une éclipse de Lune
Re: L'astronomie
Sa a l'air d'être très passionnant!
Dis-moi, toi tu es très scientifique!
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bouxongu- Invité
Re: L'astronomie
superbe voila j ai trouvé le cadeau que je veux pour mon anniversaire
Johanna- louveteau
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Re: L'astronomie
YaHoOoOoO a écrit:On peut dire que je suis scientifique, puisque j'ai eu un bac S
j'ai vu que tu as échouée une année de médecine!
C'est vrai que c'est très difficile!
Moi jai un cousin quoi fait des études pour devenir ingénieur-chimiste, là il est en Angleterre pour étudier le nucléaire.
bouxongu- Invité
Re: L'astronomie
En fait, si j'ai échoué, c'est surtout parce que j'ai rien foutu
Si j'avais bossé un peu, je serais sûrement passée
Si j'avais bossé un peu, je serais sûrement passée
Re: L'astronomie
YaHoOoOoO a écrit:En fait, si j'ai échoué, c'est surtout parce que j'ai rien foutu
Si j'avais bossé un peu, je serais sûrement passée
Ah si tu n'as rien fait, c'est normal.
Mais les études médicales sont très difficile, mais pour les bons élèves.
Tu voulais faire quoi comme métier?
As-tu déjà redoubler? que penses tu faire désormais?
bouxongu- Invité
Re: L'astronomie
Jupiter : Tache Rouge Junior prend des couleurs
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 15/10/2006 à 11h45
Tache Rouge Junior, officiellement appelée Ovale BA, est apparue à la surface de la planète Jupiter en 1997, issue de la fusion de trois formations similaires de moins d'importance comme s'en pare en permanence la surface de l'astre gazeux. Il y a une année d'ici, elle était seulement d'un blanc pâle. Mais à présent, elle se met à évoluer vers la tonalité rougeâtre de sa parente, la Grande Tache Rouge, et à revendiquer des vents de 640 Km/heure, selon de nouvelles données acquises par le Télescope Spatial Hubble.
Les deux taches rouges de Jupiter visibles au sud de l’équateur. En bas, gros plan sur la Petite tache rouge. (NASA/ESA/Amy Simon-Miller)
Ces deux structures spectaculaires sont les plus violentes tempêtes connues du Système Solaire. Alors que la plus grande (trois fois la dimension de la Terre) reste beaucoup plus apparente, des choses étranges et partiellement inexpliquées arrivent actuellement à sa petite soeur, et notamment un changement de couleur plutôt inattendu.
Les chercheurs conjecturent encore sur ce qui se produit en ce moment même à l'intérieur de Tache Rouge Junior. Ils présument qu'ayant légèrement rétréci, le tourbillon de gaz qu'elle renferme a gagné et puissance et en vélocité, tel une patineuse en rotation qui ramène les bras le long du corps pour tourner de plus en plus vite, annonce Simon-Miller, scientifique à la Nasa. Or, cette puissance accrue a aussi pour effet de pénétrer plus profondément à l'intérieur de la géante gazeuse, extrayant des matériaux normalement absents en surface et les projetant dans les hautes couches de l'atmosphère, qui sous l'effet d'une réaction chimique, vireraient au rouge.
Un excellent candidat à ce processus serait le gaz phosphine (PH3), qui a été détecté sur Jupiter. Sous l'effet catalysant du rayonnement ultra-violet du Soleil, celui-ci est susceptible de se transformer en phosphore rouge, ou P4. La phosphine de l'atmosphère pourrait aussi interagir avec d'autres composés chimiques comme le méthane ou l'ammoniaque pour arriver, au terme d'une suite de processus plus complexes, à la production de molécules de methylphosphane ou de phosphaethyne.
D'autres études, plus récentes, attribuent la coloration rouge à des formes allotropiques du soufre, organisé selon des chaînes moléculaires droites ou toroïdales, telles S3-S20. Un tel processus, simple au départ, exige cependant que des molécules d'hyposulfite d'ammonium soient extraites par ponction dans les couches inférieures de l'atmosphère jovienne et aspirée dans les hautes couches, où elles sont dissociées par le rayonnement UV. Cette suite de transformations chimiques conduit à la formation de longues chaînes moléculaires de soufre, dont la couleur peut évoluer du jaune au rouge.
Néanmoins, le changement de coloration de la Tache Rouge Junior a pris les astronomes par surprise. Astronomes quelque peu contrariés du fait que Jupiter devient inobservable depuis la Terre, en conjonction derrière le Soleil jusqu'en janvier 2007.
"Nous constatons maintenant que Jupiter entame une série de processus intéressants, et nous ne pouvons même pas l'observer", déclare Simon-Miller.
http://www.futura-sciences.com/news-jupiter-tache-rouge-junior-prend-couleurs_9793.php
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 15/10/2006 à 11h45
Tache Rouge Junior, officiellement appelée Ovale BA, est apparue à la surface de la planète Jupiter en 1997, issue de la fusion de trois formations similaires de moins d'importance comme s'en pare en permanence la surface de l'astre gazeux. Il y a une année d'ici, elle était seulement d'un blanc pâle. Mais à présent, elle se met à évoluer vers la tonalité rougeâtre de sa parente, la Grande Tache Rouge, et à revendiquer des vents de 640 Km/heure, selon de nouvelles données acquises par le Télescope Spatial Hubble.
Les deux taches rouges de Jupiter visibles au sud de l’équateur. En bas, gros plan sur la Petite tache rouge. (NASA/ESA/Amy Simon-Miller)
Ces deux structures spectaculaires sont les plus violentes tempêtes connues du Système Solaire. Alors que la plus grande (trois fois la dimension de la Terre) reste beaucoup plus apparente, des choses étranges et partiellement inexpliquées arrivent actuellement à sa petite soeur, et notamment un changement de couleur plutôt inattendu.
Les chercheurs conjecturent encore sur ce qui se produit en ce moment même à l'intérieur de Tache Rouge Junior. Ils présument qu'ayant légèrement rétréci, le tourbillon de gaz qu'elle renferme a gagné et puissance et en vélocité, tel une patineuse en rotation qui ramène les bras le long du corps pour tourner de plus en plus vite, annonce Simon-Miller, scientifique à la Nasa. Or, cette puissance accrue a aussi pour effet de pénétrer plus profondément à l'intérieur de la géante gazeuse, extrayant des matériaux normalement absents en surface et les projetant dans les hautes couches de l'atmosphère, qui sous l'effet d'une réaction chimique, vireraient au rouge.
Un excellent candidat à ce processus serait le gaz phosphine (PH3), qui a été détecté sur Jupiter. Sous l'effet catalysant du rayonnement ultra-violet du Soleil, celui-ci est susceptible de se transformer en phosphore rouge, ou P4. La phosphine de l'atmosphère pourrait aussi interagir avec d'autres composés chimiques comme le méthane ou l'ammoniaque pour arriver, au terme d'une suite de processus plus complexes, à la production de molécules de methylphosphane ou de phosphaethyne.
D'autres études, plus récentes, attribuent la coloration rouge à des formes allotropiques du soufre, organisé selon des chaînes moléculaires droites ou toroïdales, telles S3-S20. Un tel processus, simple au départ, exige cependant que des molécules d'hyposulfite d'ammonium soient extraites par ponction dans les couches inférieures de l'atmosphère jovienne et aspirée dans les hautes couches, où elles sont dissociées par le rayonnement UV. Cette suite de transformations chimiques conduit à la formation de longues chaînes moléculaires de soufre, dont la couleur peut évoluer du jaune au rouge.
Néanmoins, le changement de coloration de la Tache Rouge Junior a pris les astronomes par surprise. Astronomes quelque peu contrariés du fait que Jupiter devient inobservable depuis la Terre, en conjonction derrière le Soleil jusqu'en janvier 2007.
"Nous constatons maintenant que Jupiter entame une série de processus intéressants, et nous ne pouvons même pas l'observer", déclare Simon-Miller.
http://www.futura-sciences.com/news-jupiter-tache-rouge-junior-prend-couleurs_9793.php
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Re: L'astronomie
Spitzer "observe" les faces diurne et nocturne d'une exoplanète
Posté par Michel le Dimanche 15 Octobre 2006 à 00:00:25
Le télescope spatial Spitzer de la NASA a réalisé les premières mesures des températures de jour et de nuit d'une planète située en dehors de notre Système Solaire. L'observatoire infrarouge a montré que la planète géante gazeuse qui frôle de très près son soleil est brûlante d'un côté, et pratiquement glacée de l'autre.
Vue d'artiste d'upsilon Andromedae b
La planète, appelée upsilon Andromedae b, a été détectée pour la première fois en 1996 autour de l'étoile upsilon Andromedea, qui se trouve à 40 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Andromède. Cette étoile possède également deux autres planètes plus éloignées. Upsilon est un "Jupiter chaud" parce qu'elle est faite de gaz comme notre géant jupitérien, et qu'il y fait très chaud en raison de son orbite très rapprochée autour de son étoile, qu'elle parcours en 4 à 6 jours. Elle gravite à une distance équivalente à un sixième de celle qui sépare Mercure à notre propre Soleil. Elle se déplace dans un plan qui n'est vu depuis la Terre ni de coté ni de face, mais de quelque part dans l'intervalle. Les scientifiques ne connaissent pas la vitesse de rotation d'upsilon Andromedae b sur son axe, mais ils pensent qu'elle est verrouillée à son étoile par un effet de marée, de la même façon que notre Lune est verrouillée à notre planète et nous cache à jamais sa "face cachée" par rapport à la Terre.
Spitzer a observé upsilon b en cinq endroits lors de sa trajectoire autour de son étoile. Les niveaux de luminosité de la planète détectés par Spitzer fluctuent selon l'orientation de sa face nocturne ou de sa face diurne par rapport à la Terre. Ces données indiquent que la différence de la température entre les deux hémisphères de la planète est d'environ 1400°C.
Selon des astronomes, ceci signifie que le côté de la planète qui fait face à l'étoile est toujours aussi chaud que de la lave en fusion, alors que l'autre côté pourrait potentiellement être aussi froid que la glace. Plus précisément, le côté chaud de la planète montre des températures de 1400°C à 1650°C, et le côté froid de 20°C à 230°C.
Comment une face peut-elle toujours être chaude ? Les scientifiques pensent que l'atmosphère de la planète doit absorber puis rayonner la lumière suffisamment rapidement pour que tous les gaz chauds qui pourraient circuler autour de la planète soient refroidis avant d'atteindre le côté sombre.
Les mesures de Spitzer
Le graphique supérieur de l'illustration ci-dessus montre les données infrarouges du télescope. Il indique qu'upsilon Andromedae b possède toujours un énorme point chaud du côté qui fait face à son étoile, alors que l'autre côté est froid et sombre. Les vues d'artiste au-dessus du graphique illustrent à quoi la planète pourrait ressembler tout au long de son orbite si elle était observée de près en infrarouge.
Spitzer a pu déterminer la différence de température entre les deux faces de la planète en mesurant sa luminosité dans l'infrarouge, soit sa chaleur, en cinq points de son orbite. Les oscillations de la température sont représentées par la courbe orange ondulée. Elles indiquent un intervalle extrême des températures à sa surface.
Le graphique en bas de l'illustration et les vues d'artiste associées représentent ce que les astronomes auraient pu observer si la planète avait possédé des bandes de différentes températures la ceinturant, à la façon de notre Jupiter. Certains astronomes avaient suggéré que les planètes de type "Jupiter chaud" comme upsilon Andromedae b, qui gravitent très près autour de leur étoile, pourraient ressembler à Jupiter de cette manière. Cependant, si cela avait été le cas pour upsilon Andromedae b, il n'y aurait eu aucune différence détectée entre les températures moyennes du jour et de la nuit, et les données de Spitzer seraient apparues sur le graphique comme une ligne plus ou moins droite.
Source: Spitzer News
Illustrations: NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC) et Caltech/B. Hansen (UCLA)
http://www.techno-science.net/index.php?onglet=news&news=3286
Posté par Michel le Dimanche 15 Octobre 2006 à 00:00:25
Le télescope spatial Spitzer de la NASA a réalisé les premières mesures des températures de jour et de nuit d'une planète située en dehors de notre Système Solaire. L'observatoire infrarouge a montré que la planète géante gazeuse qui frôle de très près son soleil est brûlante d'un côté, et pratiquement glacée de l'autre.
Vue d'artiste d'upsilon Andromedae b
La planète, appelée upsilon Andromedae b, a été détectée pour la première fois en 1996 autour de l'étoile upsilon Andromedea, qui se trouve à 40 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Andromède. Cette étoile possède également deux autres planètes plus éloignées. Upsilon est un "Jupiter chaud" parce qu'elle est faite de gaz comme notre géant jupitérien, et qu'il y fait très chaud en raison de son orbite très rapprochée autour de son étoile, qu'elle parcours en 4 à 6 jours. Elle gravite à une distance équivalente à un sixième de celle qui sépare Mercure à notre propre Soleil. Elle se déplace dans un plan qui n'est vu depuis la Terre ni de coté ni de face, mais de quelque part dans l'intervalle. Les scientifiques ne connaissent pas la vitesse de rotation d'upsilon Andromedae b sur son axe, mais ils pensent qu'elle est verrouillée à son étoile par un effet de marée, de la même façon que notre Lune est verrouillée à notre planète et nous cache à jamais sa "face cachée" par rapport à la Terre.
Spitzer a observé upsilon b en cinq endroits lors de sa trajectoire autour de son étoile. Les niveaux de luminosité de la planète détectés par Spitzer fluctuent selon l'orientation de sa face nocturne ou de sa face diurne par rapport à la Terre. Ces données indiquent que la différence de la température entre les deux hémisphères de la planète est d'environ 1400°C.
Selon des astronomes, ceci signifie que le côté de la planète qui fait face à l'étoile est toujours aussi chaud que de la lave en fusion, alors que l'autre côté pourrait potentiellement être aussi froid que la glace. Plus précisément, le côté chaud de la planète montre des températures de 1400°C à 1650°C, et le côté froid de 20°C à 230°C.
Comment une face peut-elle toujours être chaude ? Les scientifiques pensent que l'atmosphère de la planète doit absorber puis rayonner la lumière suffisamment rapidement pour que tous les gaz chauds qui pourraient circuler autour de la planète soient refroidis avant d'atteindre le côté sombre.
Les mesures de Spitzer
Le graphique supérieur de l'illustration ci-dessus montre les données infrarouges du télescope. Il indique qu'upsilon Andromedae b possède toujours un énorme point chaud du côté qui fait face à son étoile, alors que l'autre côté est froid et sombre. Les vues d'artiste au-dessus du graphique illustrent à quoi la planète pourrait ressembler tout au long de son orbite si elle était observée de près en infrarouge.
Spitzer a pu déterminer la différence de température entre les deux faces de la planète en mesurant sa luminosité dans l'infrarouge, soit sa chaleur, en cinq points de son orbite. Les oscillations de la température sont représentées par la courbe orange ondulée. Elles indiquent un intervalle extrême des températures à sa surface.
Le graphique en bas de l'illustration et les vues d'artiste associées représentent ce que les astronomes auraient pu observer si la planète avait possédé des bandes de différentes températures la ceinturant, à la façon de notre Jupiter. Certains astronomes avaient suggéré que les planètes de type "Jupiter chaud" comme upsilon Andromedae b, qui gravitent très près autour de leur étoile, pourraient ressembler à Jupiter de cette manière. Cependant, si cela avait été le cas pour upsilon Andromedae b, il n'y aurait eu aucune différence détectée entre les températures moyennes du jour et de la nuit, et les données de Spitzer seraient apparues sur le graphique comme une ligne plus ou moins droite.
Source: Spitzer News
Illustrations: NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC) et Caltech/B. Hansen (UCLA)
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Re: L'astronomie
Saturne dans toute sa splendeur
Posté par Michel le Jeudi 12 Octobre 2006 à 00:00:39
L'atmosphère dense de Titan, vue ici par la sonde Cassini derrière les anneaux de Saturne, empêche la formation de mers à sa surface.
(AP).
Avec la planète géante Saturne suspendue dans les ténèbres et abritant la sonde spatiale Cassini de la lumière aveuglante du Soleil, le vaisseau a pu observer les anneaux comme jamais auparavant, détectant des anneaux faibles inconnus jusqu'alors.
Cette vue spectaculaire panoramique a été produite en combinant un total de 165 images prises par l'appareil photo grand angle de Cassini sur un intervalle de trois heures le 15 septembre 2006 (voir aussi les photos brutes dans notre news). Les couleurs de cette vue ont été produites à partir d'images ultraviolettes, infrarouges et en lumière visible mixées numériquement puis ajustées pour reproduire les couleurs naturelles.
Les images de la mosaïque ont été saisies alors que la sonde spatiale dérivait dans l'obscurité de l'ombre de Saturne, permettant une multitude d'observations uniques des particules microscopiques qui composent les anneaux faibles de la planète.
Lors de ces observations, Cassini a détecté deux nouveaux anneaux faibles: un coïncide avec l'orbite partagée des lunes Janus et Epiméthée, et l'autre avec l'orbite de Pallène.
Une deuxième version de la vue mosaïque est présentée ci-dessous avec un contraste de couleur grandement exagéré. Les scientifiques spécialistes en imagerie ont remarqué des variations de couleur à travers les anneaux diffus qui impliquent l'existence de processus actifs de triage des particules dans les anneaux selon leurs tailles.
Les anneaux principaux sont surexposées à certains endroits. Cette vue est orientée vers le côté sombre des anneaux à environ 15 degrés au-dessus de leur plan. Cassini se trouvait à approximativement à 2,2 millions de kilomètres de Saturne quand les images de cette mosaïque ont été réalisées. La résolution sur Saturne est d'environ 260 kilomètres par pixel.
Source: NASA
Illustrations: NASA/JPL/Space Science Institute
http://www.techno-science.net/index.php?onglet=news&news=3276
Posté par Michel le Jeudi 12 Octobre 2006 à 00:00:39
L'atmosphère dense de Titan, vue ici par la sonde Cassini derrière les anneaux de Saturne, empêche la formation de mers à sa surface.
(AP).
Avec la planète géante Saturne suspendue dans les ténèbres et abritant la sonde spatiale Cassini de la lumière aveuglante du Soleil, le vaisseau a pu observer les anneaux comme jamais auparavant, détectant des anneaux faibles inconnus jusqu'alors.
Cette vue spectaculaire panoramique a été produite en combinant un total de 165 images prises par l'appareil photo grand angle de Cassini sur un intervalle de trois heures le 15 septembre 2006 (voir aussi les photos brutes dans notre news). Les couleurs de cette vue ont été produites à partir d'images ultraviolettes, infrarouges et en lumière visible mixées numériquement puis ajustées pour reproduire les couleurs naturelles.
Les images de la mosaïque ont été saisies alors que la sonde spatiale dérivait dans l'obscurité de l'ombre de Saturne, permettant une multitude d'observations uniques des particules microscopiques qui composent les anneaux faibles de la planète.
Lors de ces observations, Cassini a détecté deux nouveaux anneaux faibles: un coïncide avec l'orbite partagée des lunes Janus et Epiméthée, et l'autre avec l'orbite de Pallène.
Une deuxième version de la vue mosaïque est présentée ci-dessous avec un contraste de couleur grandement exagéré. Les scientifiques spécialistes en imagerie ont remarqué des variations de couleur à travers les anneaux diffus qui impliquent l'existence de processus actifs de triage des particules dans les anneaux selon leurs tailles.
Les anneaux principaux sont surexposées à certains endroits. Cette vue est orientée vers le côté sombre des anneaux à environ 15 degrés au-dessus de leur plan. Cassini se trouvait à approximativement à 2,2 millions de kilomètres de Saturne quand les images de cette mosaïque ont été réalisées. La résolution sur Saturne est d'environ 260 kilomètres par pixel.
Source: NASA
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Re: L'astronomie
Nouvel éclairage sur l'énergie sombre
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 20/11/2006 à 08h16
Non seulement l'énergie sombre existe réellement, mais elle alimente l'Univers depuis ses premiers instants et provoque son expansion accélérée, selon Adam Riess, professeur d'astronomie à l'Université John Hopkins et chercheur à l'institut scientifique du Télescope spatial Hubble.
La supernova de 1054 dite 'du Crabe' du nom de la constellation où elle se situe, plus brillante que Vénus malgré une distance de 7000 années-lumière. Source : ESO
L'énergie sombre, aussi appelée l'énergie du vide, c'était un peu l'arlésienne des astronomes. Cette idée ne datait pas d'hier, puisqu'elle avait été émise d'abord par Albert Einstein sous la forme d'une force de répulsion pour expliquer pourquoi l'univers ne s'effondrait pas sur lui-même sous sa propre force d'attraction gravitationnelle. Puis en 1929, Edwin Hubble, l'astronome dont le Télescope spatial a hérité du nom, a démontré l'expansion de l'univers. Du coup, Einstein a abandonné le concept d'énergie sombre, à tout jamais semblait-il.
Mais en 1998, celui-ci refaisait surface avec une étude consistant à utiliser des explosions de supernovas pour mesurer l'expansion de l'Univers. La physique de ces phénomènes est aujourd'hui bien connue, et leur constance dans les niveaux d'énergie produite permet d'en quantifier avec beaucoup de précision distance et vitesse de récession. Exactement comme si l'on disposait de phares éloignés ou mieux, de sondes aux frontières du cosmos.
Et justement, c'est en étudiant au moyen du télescope spatial 23 supernovas situées à une distance de 13,7 milliards d'années que l'équipe dirigée par Riess a effectué une observation surprenante. Ces supernovas, les plus éloignées de la Terre connues à ce jour, mais aussi les plus "jeunes" puisque la lumière permettant leur observation a été émise peu de temps après la naissance de l'Univers, sont animées d'une vitesse de récession bien moindre que leurs consoeurs plus rapprochées, donc plus anciennes. D'où la conclusion qui s'impose: la célérité des supernovas anciennes étant plus élevée que celle des supernovas jeunes, les étoiles qui leur ont donné naissance accélèrent au cours du temps ! Et retour à la case départ, c'est-à-dire à l'idée d'Albert Einstein et de sa force de répulsion, autrement dit dans notre langage moderne, l'énergie sombre.
Mais surtout, cette observation tend à infirmer une des hypothèses émises jusqu'ici, qui postulait que l'énergie sombre n'était peut-être pas contemporaine de la naissance de l'Univers, mais serait progressivement apparue au cours de son évolution. Grâce à Riess et son équipe, il apparaît clairement qu'au contraire, la force de répulsion qui tend à accélérer l'expansion de l'Univers était déjà présente lorsque les supernovas observées ont explosé, soit une époque pratiquement contemporaine de sa genèse.
Reste à découvrir la nature de cette force mystérieuse, qui est loin d'être anecdotique puisqu'elle représente environ 70% (peut-être plus) de la masse de l'univers. Deux hypothèses semblent actuellement en concurrence, celle qui ferait de cette force une propriété de l'Espace, hypothèse d'Einstein, ou alors une sorte de champ électromagnétique de nature encore inconnue. A moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'une caractéristique encore ignorée d'une des lois les plus importantes de notre Univers, la force de gravitation.
http://www.futura-sciences.com/news-nouvel-eclairage-energie-sombre_9988.php
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 20/11/2006 à 08h16
Non seulement l'énergie sombre existe réellement, mais elle alimente l'Univers depuis ses premiers instants et provoque son expansion accélérée, selon Adam Riess, professeur d'astronomie à l'Université John Hopkins et chercheur à l'institut scientifique du Télescope spatial Hubble.
La supernova de 1054 dite 'du Crabe' du nom de la constellation où elle se situe, plus brillante que Vénus malgré une distance de 7000 années-lumière. Source : ESO
L'énergie sombre, aussi appelée l'énergie du vide, c'était un peu l'arlésienne des astronomes. Cette idée ne datait pas d'hier, puisqu'elle avait été émise d'abord par Albert Einstein sous la forme d'une force de répulsion pour expliquer pourquoi l'univers ne s'effondrait pas sur lui-même sous sa propre force d'attraction gravitationnelle. Puis en 1929, Edwin Hubble, l'astronome dont le Télescope spatial a hérité du nom, a démontré l'expansion de l'univers. Du coup, Einstein a abandonné le concept d'énergie sombre, à tout jamais semblait-il.
Mais en 1998, celui-ci refaisait surface avec une étude consistant à utiliser des explosions de supernovas pour mesurer l'expansion de l'Univers. La physique de ces phénomènes est aujourd'hui bien connue, et leur constance dans les niveaux d'énergie produite permet d'en quantifier avec beaucoup de précision distance et vitesse de récession. Exactement comme si l'on disposait de phares éloignés ou mieux, de sondes aux frontières du cosmos.
Et justement, c'est en étudiant au moyen du télescope spatial 23 supernovas situées à une distance de 13,7 milliards d'années que l'équipe dirigée par Riess a effectué une observation surprenante. Ces supernovas, les plus éloignées de la Terre connues à ce jour, mais aussi les plus "jeunes" puisque la lumière permettant leur observation a été émise peu de temps après la naissance de l'Univers, sont animées d'une vitesse de récession bien moindre que leurs consoeurs plus rapprochées, donc plus anciennes. D'où la conclusion qui s'impose: la célérité des supernovas anciennes étant plus élevée que celle des supernovas jeunes, les étoiles qui leur ont donné naissance accélèrent au cours du temps ! Et retour à la case départ, c'est-à-dire à l'idée d'Albert Einstein et de sa force de répulsion, autrement dit dans notre langage moderne, l'énergie sombre.
Mais surtout, cette observation tend à infirmer une des hypothèses émises jusqu'ici, qui postulait que l'énergie sombre n'était peut-être pas contemporaine de la naissance de l'Univers, mais serait progressivement apparue au cours de son évolution. Grâce à Riess et son équipe, il apparaît clairement qu'au contraire, la force de répulsion qui tend à accélérer l'expansion de l'Univers était déjà présente lorsque les supernovas observées ont explosé, soit une époque pratiquement contemporaine de sa genèse.
Reste à découvrir la nature de cette force mystérieuse, qui est loin d'être anecdotique puisqu'elle représente environ 70% (peut-être plus) de la masse de l'univers. Deux hypothèses semblent actuellement en concurrence, celle qui ferait de cette force une propriété de l'Espace, hypothèse d'Einstein, ou alors une sorte de champ électromagnétique de nature encore inconnue. A moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'une caractéristique encore ignorée d'une des lois les plus importantes de notre Univers, la force de gravitation.
http://www.futura-sciences.com/news-nouvel-eclairage-energie-sombre_9988.php
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Re: L'astronomie
Eclipse totale de Lune la nuit du 3 au 4 mars 2007
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 02/03/2007 à 10h07
Si les nuages ne jouent pas les intrus, nous vivrons durant la nuit du 3 au 4 mars prochains un évènement astronomique prisé des amateurs : une éclipse totale de Lune. La première visible en France depuis le 28 octobre 2004. N'hésitez pas à nous envoyer vos photos à eclipse030307@futura-sciences.com que nous publierons !
http://perso.club-internet.fr/viladric/indexf.html
21 janvier 2000 - 05h05 mn UT
8" Celestron Schmidt-Cassegrain - foyer F/6.3
composite de 3 poses de 10 s
Film négatif Kodak hyper Royal Gold 100
Aspect de la Lune lors d'une éclipse totale. © Christian VILADRICH
Le spectacle débutera à 20h 16mn 29sec TU, au moment où la Lune entrera dans la pénombre. Mais à ce moment l'obscurcissement de notre satellite sera encore bien timide, et c'est à partir de 21h 30mn 04sec TU que la Lune plongera dans le cône d'ombre que la Terre entraîne avec elle, à l'opposé du Soleil.
note : toutes les heures de cet article sont exprimées en TU (Temps Universel), ajoutez une heure pour obtenir l'heure française.
A ce moment précis, l'ombre de la Terre commencera à mordiller le bord de la Pleine lune. Rapidement, vous la verrez gagner du terrain en révélant progressivement sa rondeur, celle de votre propre planète qui se dessine en ombre chinoise à plus de 400.000 kilomètres de distance. C'est lors de moments semblables qu'on comprend à quel point l'Astronomie pouvait impressionner les Anciens…
A partir de 22h 43mn 49sec, l'ombre avalera complètement le disque lunaire. Mais le spectacle n'en sera que renforcé, car la Lune se parera alors d'une robe rouge-orangé qui intriguait beaucoup les astronomes des temps passés. Cette teinte est tout simplement provoquée par l'atmosphère terrestre, qui joue le rôle d'une lentille à travers laquelle les rayons du Soleil se fraient un chemin, se réfractant et rebondissant avant d'aboutir sur le sol lunaire qui paraît ainsi s'enflammer comme l'horizon lors d'un coucher de soleil par temps clair.
Malheureusement, la représentation ne revêt plus les charmes d'antan, car son intensité dépend surtout de la transparence de notre atmosphère. Les astronomes l'ont compris depuis quelques décennies déjà, au point que l'affaiblissement de luminosité lors d'une éclipse lunaire est maintenant considéré comme un indice de la pollution atmosphérique, et il est arrivé que certaines d'entre elles ne révèlent qu'à peine cet embrasement dont les plus âgés se souviennent avec nostalgie…
Le milieu de la totalité sera atteint à 23h 20mn 56sec, puis notre satellite s'acheminera lentement vers le bord opposé du cône d'ombre qu'elle touchera à 23h 58mn 01sec. Un petit éclair d'abord, apparaissant probablement sur la crête d'une colline lunaire, puis une zone ensoleillée de plus en plus vaste reprendra possession du disque lunaire, avec toujours cette forme arrondie révélant la rotondité, si contestée autrefois, de notre planète.
Enfin, la Lune semblera reprendre vie à 01h 11mn 46sec alors que la dernière parcelle d'ombre la quittera comme à regret, puis retrouvera son éclat habituel en sortant entièrement de la pénombre à 02h 25mn 27sec. Ensuite, eh bien… rendez-vous pour la prochaine éclipse de Lune, le 28 août 2007. Mais celle-ci sera invisible en Europe.
Eclipse de Lune
L'éclipse de Lune se produit obligatoirement au moment précis de la Pleine lune, puisque les trois astres (Soleil-Terre-Lune) sont alignés. Notons toutefois que chaque Pleine lune n'est pas accompagnée d'une éclipse, car les orbites ne se trouvent pas exactement dans le même plan. En pratique, ces conditions sont réunies en mars et novembre, lorsque la Lune passe par ce que l'on appelle le "nœud" de l'orbite.
Il existe trois types d´éclipses de Lune :
- Les éclipses par la pénombre, lorsque la Lune passe uniquement dans le cône de pénombre de la Terre. Ces éclipses sont très peu spectaculaires et sont à peine visibles.
- Les éclipses partielles, lorsque la Lune passe en partie dans le cône d´ombre de la Terre.
- Les éclipses totales, lorsque la Lune passe en totalité dans le cône d´ombre de la Terre.
Le 3 mars 2007, nous connaîtrons donc une éclipse de la troisième catégorie citée, la plus spectaculaire. Toutefois, la position décentrée à l'intérieur du cône d'ombre de la Terre provoquera vraisemblablement une assez forte différence de luminosité du nord au sud de l'écran sélène, dont la progression sera intéressante à observer.
Pour observer le phénomène, une bonne paire d'yeux suffisent… et tout écran de protection est inutile, le Soleil étant par définition couché pour l'hémisphère terrestre correspondant à la zone de visibilité. Les amateurs se muniront d'une paire de jumelles ou d'une lunette à faible grossissement (30 ou 40 x), et préféreront observer depuis un endroit dégagé, loin de toute pollution, autant atmosphérique que lumineuse.
Plus d'informations dans nos éphémérides astronomiques
Position de la Lune dans le cône d'ombre au moment de la totalité, le 3 mars 2007.
Crédits : Futura-Sciences
http://www.futura-sciences.com/news-eclipse-totale-lune-nuit-3-4-mars-2007_10445.php
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 02/03/2007 à 10h07
Si les nuages ne jouent pas les intrus, nous vivrons durant la nuit du 3 au 4 mars prochains un évènement astronomique prisé des amateurs : une éclipse totale de Lune. La première visible en France depuis le 28 octobre 2004. N'hésitez pas à nous envoyer vos photos à eclipse030307@futura-sciences.com que nous publierons !
http://perso.club-internet.fr/viladric/indexf.html
21 janvier 2000 - 05h05 mn UT
8" Celestron Schmidt-Cassegrain - foyer F/6.3
composite de 3 poses de 10 s
Film négatif Kodak hyper Royal Gold 100
Aspect de la Lune lors d'une éclipse totale. © Christian VILADRICH
Le spectacle débutera à 20h 16mn 29sec TU, au moment où la Lune entrera dans la pénombre. Mais à ce moment l'obscurcissement de notre satellite sera encore bien timide, et c'est à partir de 21h 30mn 04sec TU que la Lune plongera dans le cône d'ombre que la Terre entraîne avec elle, à l'opposé du Soleil.
note : toutes les heures de cet article sont exprimées en TU (Temps Universel), ajoutez une heure pour obtenir l'heure française.
A ce moment précis, l'ombre de la Terre commencera à mordiller le bord de la Pleine lune. Rapidement, vous la verrez gagner du terrain en révélant progressivement sa rondeur, celle de votre propre planète qui se dessine en ombre chinoise à plus de 400.000 kilomètres de distance. C'est lors de moments semblables qu'on comprend à quel point l'Astronomie pouvait impressionner les Anciens…
A partir de 22h 43mn 49sec, l'ombre avalera complètement le disque lunaire. Mais le spectacle n'en sera que renforcé, car la Lune se parera alors d'une robe rouge-orangé qui intriguait beaucoup les astronomes des temps passés. Cette teinte est tout simplement provoquée par l'atmosphère terrestre, qui joue le rôle d'une lentille à travers laquelle les rayons du Soleil se fraient un chemin, se réfractant et rebondissant avant d'aboutir sur le sol lunaire qui paraît ainsi s'enflammer comme l'horizon lors d'un coucher de soleil par temps clair.
Malheureusement, la représentation ne revêt plus les charmes d'antan, car son intensité dépend surtout de la transparence de notre atmosphère. Les astronomes l'ont compris depuis quelques décennies déjà, au point que l'affaiblissement de luminosité lors d'une éclipse lunaire est maintenant considéré comme un indice de la pollution atmosphérique, et il est arrivé que certaines d'entre elles ne révèlent qu'à peine cet embrasement dont les plus âgés se souviennent avec nostalgie…
Le milieu de la totalité sera atteint à 23h 20mn 56sec, puis notre satellite s'acheminera lentement vers le bord opposé du cône d'ombre qu'elle touchera à 23h 58mn 01sec. Un petit éclair d'abord, apparaissant probablement sur la crête d'une colline lunaire, puis une zone ensoleillée de plus en plus vaste reprendra possession du disque lunaire, avec toujours cette forme arrondie révélant la rotondité, si contestée autrefois, de notre planète.
Enfin, la Lune semblera reprendre vie à 01h 11mn 46sec alors que la dernière parcelle d'ombre la quittera comme à regret, puis retrouvera son éclat habituel en sortant entièrement de la pénombre à 02h 25mn 27sec. Ensuite, eh bien… rendez-vous pour la prochaine éclipse de Lune, le 28 août 2007. Mais celle-ci sera invisible en Europe.
Eclipse de Lune
L'éclipse de Lune se produit obligatoirement au moment précis de la Pleine lune, puisque les trois astres (Soleil-Terre-Lune) sont alignés. Notons toutefois que chaque Pleine lune n'est pas accompagnée d'une éclipse, car les orbites ne se trouvent pas exactement dans le même plan. En pratique, ces conditions sont réunies en mars et novembre, lorsque la Lune passe par ce que l'on appelle le "nœud" de l'orbite.
Il existe trois types d´éclipses de Lune :
- Les éclipses par la pénombre, lorsque la Lune passe uniquement dans le cône de pénombre de la Terre. Ces éclipses sont très peu spectaculaires et sont à peine visibles.
- Les éclipses partielles, lorsque la Lune passe en partie dans le cône d´ombre de la Terre.
- Les éclipses totales, lorsque la Lune passe en totalité dans le cône d´ombre de la Terre.
Le 3 mars 2007, nous connaîtrons donc une éclipse de la troisième catégorie citée, la plus spectaculaire. Toutefois, la position décentrée à l'intérieur du cône d'ombre de la Terre provoquera vraisemblablement une assez forte différence de luminosité du nord au sud de l'écran sélène, dont la progression sera intéressante à observer.
Pour observer le phénomène, une bonne paire d'yeux suffisent… et tout écran de protection est inutile, le Soleil étant par définition couché pour l'hémisphère terrestre correspondant à la zone de visibilité. Les amateurs se muniront d'une paire de jumelles ou d'une lunette à faible grossissement (30 ou 40 x), et préféreront observer depuis un endroit dégagé, loin de toute pollution, autant atmosphérique que lumineuse.
Plus d'informations dans nos éphémérides astronomiques
Position de la Lune dans le cône d'ombre au moment de la totalité, le 3 mars 2007.
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Sandra- Maître d'honneur en topic
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Re: L'astronomie
je suis en train de la voir
stephane- louveteau
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Re: L'astronomie
J'ai regardé aussi.
La partie cachée commençait à rougeoyer mais le ciel est devenu plus chargé en nuages et maintenant que la lune se trouve totalement dans le cône d'ombre je ne distingue malheureusement plus rien.
J'aurais aimé l'observer toute rouge mais le ciel l'a voulu autrement ... Tant pis.
La partie cachée commençait à rougeoyer mais le ciel est devenu plus chargé en nuages et maintenant que la lune se trouve totalement dans le cône d'ombre je ne distingue malheureusement plus rien.
J'aurais aimé l'observer toute rouge mais le ciel l'a voulu autrement ... Tant pis.
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Re: L'astronomie
Sur la lune, la terre a fait de l'ombre au soleil,
sur la terre, les nuages ont fait de l'ombre aux hommes,
sur les nuages, les anges ont fait de l'ombre aux curieux.
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stephane- louveteau
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