Le refuge de la louve intrépide
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Message  Sandra Mar 10 Juil 2007 - 14:38

138 - 10 juillet
Sacre de l'empereur Antonin
A la mort de l'empereur Adrien, son fils adoptif Antonin (en latin Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius) lui succède. Il sera très vite honoré du titre de "pius" (pieux) pour sa piété et son intégrité dans l'administration de l'empire. Vers 140, Antonin fera édifier entre le Forth et la Clyde (Grande-Bretagne actuelle), le mur de défense qui porte son nom.

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1940 - 10 juillet
Pétain instaure l'Etat Français
A 14 heures, le Parlement rassemblé au Grand-Casino de Vichy vote la fin de la IIIe République, par 569 voix contre 80 et 19 abstentions. Tous les pouvoirs reviennent au Président du Conseil, le maréchal Philippe Pétain âgé de 85 ans. Il prend en charge la rédaction de la nouvelle constitution appelée "Constitution de l'Etat français". Il y est stipulé que devront être garantis "les droits du travail, de la famille et de la patrie." Pétain prend le titre de chef de l'État français et instaure un régime autoritaire. Le 12 juillet, il désignera Pierre Laval comme vice-président du Conseil et successeur. L'Etat Français s'effondrera à la libération en août 1944.

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1985 - 10 juillet
Sabotage du "Rainbow Warrior"
Le bateau de l'organisation écologique "Greenpeace" explose dans le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande. Un photographe portugais qui se trouvait à bord est tué. L'enquête menée par la police néo-zélandaise révélera que l'attentat a été perpétré par des équipes de la DGSE, les services de contre-espionnage français. "Greenpeace" préparait une campagne contre les essais nucléaires français dans le Pacifique. Les deux agents spéciaux, "les faux époux Turenge", seront inculpés pour meurtre. Ils feront trois ans de prison.

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Message  Sandra Mar 10 Juil 2007 - 14:39

Le 10 juillet 1940, Philippe Pétain instaure l'Etat Français.



10 juillet Petain3

" … Ce fut le régime politique de la partie sud de la France et des colonies françaises (avant leur libération) entre juin 1940 et août 1944.

L'expression Régime de Vichy est un terme en toute rigueur impropre car son extension n'était pas limitée à cette ville, qui n'était même pas sa capitale (seulement le siège du gouvernement), et dont ses protagonistes n'étaient pas originaires. Mais l'usage populaire a prévalu, malgré la désignation qui était officiellement la sienne : l'État français.

L'histoire de la France pendant la même période fait l'objet d'un article détaillé La France sous le Régime de Vichy …

… En réponse à l'invasion de la Pologne par les troupes d'Adolf Hitler, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre au IIIe Reich. Adoptant alors une stratégie défensive, les deux alliés, au lieu d'envahir l'Allemagne dont l'armée est occupée en Pologne, laissent celles-ci régler tranquillement leur compte aux troupes polonaises. La vitesse à laquelle l'armée polonaise, pourtant organisée avec les conseils français, s'effondre (à peine plus d'une semaine !) renforce le mythe d'une armée allemande invincible. Les Français restent donc derrière la ligne Maginot et « jouent la montre » : le blocus maritime qui provoquera l'effondrement allemand comme en 14-18. C'est la drôle de guerre. Mais le 10 mai 1940, Hitler attaque en envahissant les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique. Le commandement français s'y attendait et lance ses troupes à la défense de la Belgique, comme prévu. Utilisant à plein les concepts des novateurs français de 1918, ignorés par leur propre commandement (choc et rapidité, couple char-avion, concentration), le fer de lance de l'armée allemande (une dizaine de divisions blindées) traverse le massif des Ardennes, jugé impénétrable par les généraux français (et donc mal défendu, et mal soutenu lorsque l'attaque apparu évidente) et encercle du sud vers le nord l'armée franco-britannique engagée en Belgique.

Début juin la messe est dite. Le gouvernement quitte Paris. Les consignes du gouvernement (qui gardait un mauvais souvenir des millions de contribuables et travailleurs en zone envahie, et donc perdus), la haine du "boche" et la terreur savamment entretenue par les allemands eux-mêmes (attaques de la Luftwaffe sur les routes) provoquent et amplifie l'exode de centaines de milliers de civils sur les routes du pays, ruinant la logistique militaire française. La bataille de France était perdue, en dépit de la résistance farouche et héroïque de nombreuses unités. La campagne militaire cause près de 100 000 morts français et 40 000 allemands, et les Allemands capturent plus de deux millions de prisonniers.

Le 10 juin 1940, Mussolini, allié de Hitler, déclare la guerre à la France, mais ne parvient pas à faire avancer ses troupes à travers les Alpes bien défendues. Franco, sollicité, refuse d'entrer en guerre contre la France, même lorsque l'effondrement français est patent. …

… Fin mai et début juin, c'est la panique aussi dans le monde politique et militaire. Les uns se résignent à la défaite et réclament l'armistice, les autres veulent poursuivre la lutte comme promis aux Britanniques, en s'appuyant sur les colonies et notamment l'Algérie.

C'est le premier camp, soutenu par le général Maxime Weygand le maréchal Pétain, Pierre Laval et Darlan, qui l'emporte. Le général de Gaulle se réfugie à Londres, où il prononce son appel devenu célèbre mais passé relativement inaperçu dans le chaos ambiant. Le noyau de la France Libre se constitue alors, avec d'autre réfugiés français. D'autres se réfugient en Amérique. Le président du Conseil Paul Reynaud, qui lui voulait continuer la lutte, préfère démissionner le 16 juin 1940 sous la pression.

Le président de la République nomme alors Philippe Pétain à sa place. Le lendemain, ce dernier annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demander l'armistice. Le gouvernement Pétain, constitué à Bordeaux le 17 juin, et le parlement s'installèrent en juillet à Vichy, ville calme, en zone non occupée, et disposant de grandes capacités hôtelières.

La délégation française doit aller signer l'armistice le 22 juin 1940, dans le wagon même qui avait servi de cadre à l'armistice de la Première Guerre mondiale et devant le monument de l'armistice qui parlait de l'orgueil criminel de l'Empire allemand vaincu par les peuples qu'il voulait faire esclaves et que Hitler a fait ensuite exploser sous les caméras (quant au wagon il a été emporté à une musée berlinois où il fut détruit par un bombardement allié en 1943). L'Allemagne entendait ainsi effacer la défaite de la première guerre mondiale et humilier la France.

Les conditions de l'armistice sont draconiennes : la moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande. La France doit pourvoir à l'entretien de l'armée d'occupation et payer une indemnité de guerre qui s'élevait à 400 millions de francs par jour.

En outre, la convention d'armistice, à l'article 8, alinéa 2, prévoit que les vaisseaux de guerre rejoignent leurs ports d'attache du temps de paix, dont certains, comme Brest, se trouvaient en zone occupée ("La désignation de ces ports sera faite d'après les ports d'attache des navires en temps de paix"). Face à ce risque insupportable (car, la marine française était une force significative) le Premier ministre britannique Winston Churchill envoya le 3 juillet 1940, une flotte britannique sommer la flotte française de Mers el Kébir, de se joindre à elle, ou de rejoindre les Antilles françaises. L'amiral français rejeta l'ultimatum, sans informer Vichy de toutes les possibilités ouvertes par celui-ci, dont celle de rejoindre les Antilles françaises pour se mettre à l'abri des allemands. Il s'ensuivit un combat naval, au cours duquel les principales unités françaises sont détruites.

En outre, l'Italie revendique l'ancien comté de Nice et la Savoie qui sont, malgré l'insuccès des opérations militaires, occupés par des troupes italiennes. …

... - Le parlement fut réuni en Assemblée nationale (Sénat et Chambre des Députés) le 10 juillet 1940, et attribua les « pleins pouvoirs » au maréchal Pétain, sous la pression conjuguée des circonstances (aucun parlementaire ayant voté contre n'était assuré de sortir libre), des mensonges de Pierre Laval (qui avait promis le maintien de la République à des parlementaires de gauche, dont certains s'engagent ensuite dans la Résistance) et du délitement général (une large partie de la droite n'a plus confiance dans le parlementarisme, une bonne partie des radicaux a glissé au centre droit, sinon à droite, certains socialistes sont complètement désorientés par les évènements). Seuls 80 parlementaires votèrent contre.

- a posteriori (et comme quelques rares voix ont pu le dire à l'époque), cette réforme peut nous apparaître comme grossièrement inconstitutionnelle, car la compétence de révision confiée par la constitution de 1875 à l'Assemblée nationale n'était pas la propriété particulière de cette dernière, mais sa fonction exclusive. Selon nos conceptions juridiques modernes, certains trouvent donc évident que l'Assemblée ne pouvait ni déléguer ni transférer cette fonction à quiconque. Néanmoins, la Troisième République avait une conception pratiquement illimitée de la compétence de l'Assemblée nationale, qui pouvait par exemple autoriser le gouvernement à promulguer des lois par décret. Cependant, il demeure que la confusion de tous les pouvoirs (constituant, législatif, exécutif et judiciaire) entre les mains d'un seul homme était totalement contraire aux fondements mêmes de la constitution de 1875 : compréhensible pour gagner la guerre, lorsque les circonstances semblent l'exiger (comme il en existe de multiples exemples historiques), cette concentration était injustifiable pour demander la paix.

- C'est ainsi que les actes rédigés par Pétain grâce au vote du 10 juillet 1940 instaurèrent un « État français » à la place de la République. Bientôt, la devise républicaine allait être remplacée par la devise « Travail, Famille, Patrie » tandis que la chanson « Maréchal, nous voilà ! » allait concurrencer la Marseillaise (officiellement conservée).

- Le gouvernement de Vichy eut pour chef Pierre Laval 1940, puis l'amiral François Darlan en 1941 et 1942, et à nouveau Pierre Laval, jusqu'à la chute du Régime de Vichy en 1944.

- Pour la majorité des Français, complètement désemparés par l'exode massif et la défaite militaire, puis soulagés par l'armistice, les circonstances de l'instauration du nouveau régime étaient sans importance, et le remplacement d'une république vaincue par un régime adapté à la période de guerre et d'occupation, une évidence.

- De plus, le vieux Maréchal, dont le patriotisme paraissait au-dessus de tout soupçon et l'honnêteté incontestable, leur inspirait confiance. Le prestige qu'il avait gagné pendant la Première Guerre mondiale (bataille de Verdun) renforçait son image de sauveur de la patrie. D'autant que la radio et les journaux ne cessaient de vanter ses mérites. Certains allaient même jusqu'à s'imaginer qu'à sa simple vue, les Allemands impressionnés abaisseraient leurs exigences et appliqueraient à la France un traitement favorable. C'est ainsi qu'à la faveur de la défaite, Pétain devint l'icône d'un régime dictatorial.

… Le régime de Vichy est un mélange original de socialisme et de paternalisme, de pacifisme et de patriotisme. Les frontières politiques sont complètement brouillées par les circonstances. Les objectifs sont également assez confus : le régime est né d'une conception purement métropolitaine de la France, mais c'est dans les colonies qu'il dispose d'une vraie autonomie. Il en résulte des orientations qui apparaissent surtout a posteriori

- un déni de réalité, similaire à celui de l'Allemagne de 1918 : les anciens combattants victorieux de la première guerre mondiale ne peuvent pas admettre que la défaite est d'abord militaire. C'est donc la société entière qui est coupable, et aussi les Britanniques qui ont trahi, et les américains qui n'étaient pas là quand on avaient besoin d'eux, etc. Ce thème sera exploité et renforcé avec l'affaire de Mers El-Kébir et les premiers bombardements alliés sur des objectifs en France.

- une forme de Realpolitik : la France est vaincue, il vaut mieux se soumettre à l'Allemagne que tenter une vaine résistance, dont l'expérience de 1871 a montré les limites et les dangers. Et puis l'Allemagne ayant vaincu la France ne peut que vaincre, il vaut donc mieux se rendre utile que s'en faire un ennemi.

- le thème de l'imitation : l'Allemagne n'a pas vaincu par hasard mais grâce à une politique globale qu'il faut imiter. L'antisémitisme apparaît comme une composante majeure, mais les autres composantes sont là : l'enrôlement de la jeunesse, le culte de la santé et de la culture physique, le thème de la mère de famille, le culte du chef, le thème du retour aux vraies et anciennes valeurs, l'anticommunisme, le militarisme, etc.

- le thème de la faute, et même du péché : la France n'est pas, non plus, vaincue par hasard, elle a commis une faute politique en s'écartant du modèle autoritaire qui a triomphé sur toutes ses frontières (Allemagne, Italie, Espagne…). Il faut donc se laver du péché, celui d'avoir cru au Front populaire, aux lois sociales (40 heures, congés payés, etc.), celui d'avoir négligé la famille, les valeurs traditionnelles (femmes au foyer…), l'agriculture, la religion, et bien sûr l'antisémitisme. Ceci est important car il se produira, en 1945, pour la même raison, un nouveau renversement ; les femmes en profiteront en obtenant, enfin, le droit de vote. … "

[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_l'%C3%89tat_fran%C3%A7ais[/url]

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Message  Sandra Mar 10 Juil 2007 - 14:40

" … La France adopte le FührerPrinzip en vigueur en Allemagne, Italie, Espagne : ces pays ont leur Führer, leur Duce, leur Caudillo, elle aura son Maréchal.

L'exaltation du maréchal, partant de ses états de service de 14-18 et son intention affichée de sauver la France devint le thème favori des médias, d'abord spontanément, puis sous le contrôle étroit de la censure.

Le portrait du maréchal se répandit dans les foyers des Français, qui comptaient sur lui dans ces circonstances difficiles. L'image du "bouclier" protégeant la France s'imposera, et survivra même à la fin de la guerre dans une large frange de la population.

L'image respectable du vieux maréchal fut présente partout, non seulement dans les lieux publics, mais aussi dans les vitrines de tous les magasins, où il remplaçait les marchandises absentes en raison des prélèvements forcés du vainqueur.

Quant aux récalcitrants ou sceptiques (rares au début, de plus en plus nombreux avec le temps), ils trouvaient Pétain dans le tiroir de leur bureau, sous la forme de timbres, et ils le retrouvaient à nouveau sur leur courrier, à chaque fois qu'ils ouvraient leurs boîtes à lettres. …

… La jeunesse fut naturellement placée sous contrôle. Les enfants des écoles défilaient, en tenues de sport, le bras tendu pour saluer « à la romaine » (c’est-à-dire de la même façon que les nazis et les fascistes italiens), en chantant « Maréchal nous voilà ». Cet embrigadement a été comparé par certains auteurs à celui pratiqué par les régimes totalitaires d'Allemagne, d'Italie et d'URSS. On multiplie les occasions de manifestations collectives, organisées devant le maréchal, ses représentants civils ou militaires ou ses chefs légionnaires. Tout cela sous les auspices du Maréchal, dont les portrait ornent, à de multiples exemplaires, les locaux pour la jeunesse : classe, local scout, etc. ont un portrait général, plus un pour chaque équipe ou patrouille.

Pétain, sous le couvert de son slogan « Travail, Famille, Patrie », enserra l'ensemble des Français dans un réseau de hiérarchies parallèles, à partir de sa « Légion française des combattants » (LFC). Dans celle-ci furent en effet rassemblés non seulement de véritables anciens combattants, mais aussi de nombreux partisans de sa « Révolution Nationale » qui n'avaient jamais combattu, comme les Amis de la Légion et les Cadets de la Légion.

Par ailleurs un ancien combattant courageux mais passé au fascisme, Joseph Darnand, admirateur avant-guerre du système nazi, créa un « Service d'ordre légionnaire » (SOL), et l'étendit à toute la zone sud et à l'Afrique du Nord. Cette organisation de fiers à bras allait, avec le soutien personnel du Maréchal, prendre le nom de « Milice française », après le débarquement allié et l'invasion allemande de la zone sud, et se consacrer à la répression avec comme objectif d'imiter parfaitement l'Allemagne nazie, donc de se mettre à son service.

Comme tout dictateur, le Maréchal a instauré, sous le nom de « Révolution nationale », un régime autoritaire, où tous les fonctionnaires, y compris les soldats et les juges, devaient lui prêter serment. Il profita des pleins pouvoirs pour déclencher immédiatement la répression et une véritable chasse aux sorcières. Alors que les réfugiés étaient encore sur les routes, il fit pleuvoir sans délai les suspensions de fonctionnaires mal-pensants ou appartenant à des groupes honnis (francs-maçons et juifs). Le marché noir et les lois antijuives firent de la délation un sport national, la dénonciation calomnieuse devenant un moyen de régler tous les petits griefs de la vie quotidienne et économique. …

… Le régime adopta, sans nulle pression allemande, des lois d'exclusion contre les francs-maçons et contre les Juifs, enfants compris. Ces lois de l'Etat Français étaient copiées sur les lois nazies, qu'elles égalaient en dureté pour leurs victimes, elles étaient donc beaucoup plus rigoureuses que celles de l'Italie fasciste.

« Profitant » de l'expérience de son modèle exécrable, le régime mit en place ses lois d'exception à grande vitesse. Il faut cependant signaler que, dans la pratique, ces lois ne furent pas appliquées dans toute leur rigueur, en particulier en Afrique du Nord.

Via le numéro NIR nouvellement crée, les Français, les Juifs, les musulmans d'Algérie et les étrangers sont recensés et identifiés.

Prise de pouvoir de Pétain : 17 juin 1940 ; Prise de pouvoir d’Hitler : 30 janvier 1933. Entre parenthèse : durée entre la prise de pouvoir et l'édiction de la mesure …

Le régime se mit au service de la politique de l'Allemagne nazie pour la chasse au Juifs, qui furent arrêtés par la police française, confiés à la gendarmerie française, acheminés généralement dans les trains de la SNCF vers les camps de concentration français (Drancy et bien d'autres) avant d'être remis aux nazis dans le cadre de la solution finale. …

… Pétain subordonna son régime à celui de l'ennemi, bien au-delà des conventions d'armistice. …

… C'est le maréchal Pétain qui instaura personnellement, par un discours radiodiffusé du 30 octobre 1940, la Collaboration. Pétain disposant des pleins pouvoirs manifestait ainsi publiquement que, cessant d'être une trahison (réprimée sévèrement par le code pénal, dans son article 75, car la paix n'était pas signée), la collaboration devenait une politique délibérée dans les relations avec l'Allemagne. En 1945, cela devint un des motifs du procès de Pétain pour haute trahison.

L'objectif était de rester une puissance, certes seconde derrière l'Allemagne, mais toute de même importante. Les faits ont donné tort à Pétain, Laval, puis Darlan, mais le pari, en 1940, n'avait rien d'aussi évident qu'il peut apparaître a posteriori.

L'Allemagne nazie observa cette politique avec un mélange de mépris, de satisfaction et d'exaspération. Car, à côté de la gesticulation collaboratrice des autorités et de leurs séides, il demeurait en fait, de la part du peuple, une mauvaise volonté évidente. Or l'existence de cette politique officielle de collaboration ne permettait pas aux Allemands de prendre directement le pouvoir, avec des conséquences difficiles à imaginer mais dont on peut avoir une idée en regardant d'autres pays sous administration directe, comme les Pays-Bas ou la Belgique, dont les gouvernements s'étaient exilés : les nazis traitèrent ces pays comme des ennemis.

Par contre, la police danoise réussit secrètement 7000 des 7 200 juifs de son territoire en Suède (les 200 autres furent déportés dans des camps spéciaux, sans chambres à gaz et aux conditions moins inhumaines que les autres). Mise au courant par le gouvernement suédois de ce qu'il adviendra des juifs, la police mis à contribution les pêcheurs pour les évacuer. Un acte courageux que la police française n'appliquera jamais. Seuls certains policiers prirent des initiatives personnelles, au péril de leur carrière, de leur liberté et de leur vie. … "

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Message  Sandra Mar 10 Juil 2007 - 14:41

" … Les vues d'Hitler à l'égard de la France étaient exposées en détail dans Mein Kampf. Et il ne voulait à aucun prix d'une alliance de la France, alors qu'il admirait le Royaume-Uni qui lui résistait (au point d'avoir proposé à celle-ci, au lendemain de la capitulation française, une paix blanche, que Churchill avait rejetée.)

Après la bataille de Bir Hakeim, où la Brigade française libre de Koenig, a réussi à retarder pendant 14 jours l'offensive de Rommel contre Suez, en tenant tête aux assauts de 4 divisions de l'Axe et aux bombardements de la 2e armée aérienne allemande, et a ainsi donné le temps à la 8e Armée britannique en déroute se fortifier sur la ligne de défense d'El Alamein, Hitler révèle en ces termes sa méfiance à l'égard de la France, collaborationniste ou pas

"C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde comme à Bir Hakeim" .(Bildarchiv., Berlin ).

De même, le Maréchal Rommel écrit à la même occasion

« Une fois de plus la preuve était faite qu’un chef français décidé à ne pas jeter le fusil après la mire à la première occasion, peut réaliser des miracles, même si la situation est apparemment désespérée » .

Il apparaît ainsi que la politique de concessions sans limites et même de subordination volontaire du Régime et de ses généraux ne suscitaient pas chez les chefs allemands la moindre bienveillance, mais au contraire le plus profond mépris, et que la collaboration ne pouvait pas conduire à remettre la France sur un pied comparable à l'Allemagne….

… Prenant pourtant leurs désirs pour des réalités, Pétain et ses dignitaires n'en firent pas moins entrer la collaboration dans la pratique:

- Lorsque les Allemands mobilisèrent les Alsaciens-Lorrains, le 25 août 1942, puis les déclarèrent citoyens allemands le 30 août 1942, en violation flagrante de la convention d'armistice, seule une protestation des plus timides fut émise par Vichy. Tout gouvernement qui se respectait aurait dû, quels que soit les faibles résultats à en attendre, dénoncer violemment face au monde entier cette grave violation de la convention d'armistice.

- En septembre 1942, 280 policiers allemands munis par les soins du général Bridoux, ministre de Pétain, de fausses cartes d'identité françaises, entrèrent en zone sud pour y détecter les radios clandestines avec l'aide des services de Vichy.

- Le gouvernement Pétain n'imposa pas le port de l'étoile jaune en zone sud, mais il ne protesta pas lorsque cette mesure fut imposée par les nazis en zone nord, à la différence du Roi de Danemark, du Bailli de Jersey (petite île anglo-normande), et du Bey Moncef de Tunisie, qui n'hésitèrent pas à refuser cette mesure à l'Occupant.

- Le gouvernement de Pétain créa un Commissariat aux Affaires Juives, dirigé successivement par Xavier Vallat, puis par Darquier, dit « de Pellepoix », chargé d'appliquer le plus durement possible, en liaison avec l'occupant, les mesures anti-juives dans toute la France. Simultanément les juifs furent contraints d'adhérer (et de cotiser) à l'Union générale des Israélites de France (UGIF). Ironiquement, c'est le même organisme qui, à la Libération, sera chargé de défaire ce qu'il avait fait pendant la guerre.

- l'État français anticipa et prêta son concours policier à l'internement et à la déportation. C'est notamment en puisant dans les fichiers de la police française, dans ceux du Commissariat aux Affaires Juives, et dans les archives de l'UGIF, que les nazis furent en mesure d'établir les listes permettant la rafle et la déportation des juifs (130 000 étrangers et 70 000 français). Les instructions du secrétaire d'état René Bousquet démontrent d'ailleurs qu'il ne s'agissait pas pour le gouvernement de Vichy d'une obligation pesante, mais bien une politique propre, à laquelle il adhérait complètement, car il alla souvent au-delà des demandes nazies, en exigeant des Allemands qu'ils le "débarrassent" aussi des enfants juifs. On notera que ce comportement fut explicitement rejeté par les autorités d'occupation fascistes italiennes, qui s'opposèrent avec succès à la déportation d'enfants juifs abrités par des institutions catholiques dans leur zone d'occupation. …

… Comme les Français en général, avec en plus le poids de la défaite, les militaires de l'armée d'armistice étaient anti-allemands au départ et certains se voyaient comme une base de départ pour la préparation de la revanche. Mais ils respectaient Pétain et en vertu de l'acte constitutionnel n°8 du 14 août 1941, tous les membres de cette armée avaient dû prêter serment de fidélité « à la personne du chef de l'État ». Si bien que comme tous les ordres ultérieurs de Pétain furent systématiquement hostiles aux Alliés et favorables aux Allemands, les soldats se sentirent ensuite liés par ce serment, et agirent en conséquence, certains allant parfois jusqu'à la collaboration avec l'ennemi.

Cette collaboration ne fut pas seulement passive : elle se poursuivit dans les actes. Ainsi, en Afrique du Nord, les services de Weygand conclurent, le 18 mai 1941, le Contrat Dankworth prévoyant la livraison de 1 200 véhicules de l'armée d'armistice à l'Afrika Korps de Rommel. Pour effectuer cette livraison, des centaines d'officiers, sous-officiers et mécanos de l'Armée d'Afrique furent chargés, sous le contrôle du 4e Bureau de l'État-major de Weygand, de choisir les camions, de les réparer et de les livrer à l'ennemi. C'est ainsi qu'ils s'habituèrent à considérer les Allemands comme des alliés, ce qui allait avoir des conséquences funestes lors de l'Opération Torch.

De même, le service des renseignements de la Marine de Darlan informa la Kriegsmarine allemande sur les mouvements de vaisseaux alliés.

Le Tribunal militaire d'Oran condamna les Français qui tentaient de quitter l'Afrique du Nord pour continuer la guerre, dont 2 au moins furent fusillés.

- En ce qui concerne la répression de la Résistance en zone non occupée, voici les résultats dont se vante le colonel Rivet, chef du « Service des menées antinationales » de Vichy dans un rapport du 26 décembre 1941 : "Depuis le mois de janvier 1941 il a été procédé aux arrestations suivantes : 1°) Agents de renseignements de l'IS (Intelligence Service) et du SR interallié: 179, dont 42 arrêtés en Afrique et une cinquantaine arrêtés en France, mais en rapport avec le réseau africain. 2°) Agents de propagandes gaullistes et individus ayant essayé de gagner l'Angleterre pour s'engager dans les forces gaullistes : 540, dont près d'une centaine arrêtés en Afrique du nord." Rivet ajoute que, compte tenu de l'activité des autres services de police et de répression, « les arrestations doivent largement dépasser le millier » (Thèse Cantier, p.562 ET 563).

Mais surtout Darlan conclut avec l'ennemi les « Accords de Paris » qui prévoyaient l'attribution à l'Allemagne de 3 bases, à Dakar, Bizerte et en Syrie, ainsi que la collaboration de l'Armée d'Afrique avec l'Axe pour reconquérir les colonies françaises libres. La base en Syrie fut immédiatement remise aux Allemands, et de plus l'armée du général Dentz, livra, à la demande des Allemands, qui fût appuyée par un ordre exprès de Pétain, une grande partie de son matériel aux troupes irakiennes révoltées contre les Britanniques. Ce qui justifia largement l'occupation de la Syrie par les Britanniques et les Forces Françaises Libres. Les mêmes accords de Paris désignèrent nommément le général Juin, prisonnier de guerre, pour être libéré afin de défendre l'Afrique du Nord contre les Alliés, ce qui fut fait.

Enfin, lors du débarquement allié en Afrique du Nord, les généraux de Vichy livrèrent pendant 3 jours aux Alliés un combat sanglant, à Oran et au Maroc, alors qu'au même moment, leurs camarades livraient le protectorat de Tunisie, sans un seul coup de feu, à une poignée d'Allemands et d'Italiens.

Seule l'intervention de la Résistance française à Alger, permit alors le succès de l'Opération Torch, car 400 patriotes français y neutralisèrent, par leur putsch du 8 novembre 1942, le XIXe corps d'Armée de Vichy pendant 15 heures, après avoir capturé Juin et Darlan. Ainsi permirent-ils aux Alliés d'y débarquer sans coup férir et d'obtenir la capitulation de la ville le jour même, puis, au bout de quelques jours, le cessez-le-feu à Oran et au Maroc et la rentrée en guerre de l'armée d'Afrique dans le bon camp. Il en résulta toutefois le maintien pendant plusieurs mois du Régime de Vichy en Afrique libérée (1942-1943) : les USA préféraient de beaucoup continuer à discuter avec la France "légale" à leurs yeux, celle du régime de Vichy, qu'avec la "France Libre".

Lors de l'invasion germano-italienne de la zone sud, le Maréchal ordonna personnellement aux officiers de l'armée d'armistice de ne pas résister, ce qu'ils s'empressèrent de faire, à part 2 ou 3 exceptions, dont celle de De Lattre. C'est en cette occasion que les officiers français livrèrent sans résistance 9 départements français aux forces italiennes, qui ne passaient pourtant pas pour des foudres de guerre.

Quant à l'énorme flotte de Toulon, elle se saborda sans résistance et sans tenter de s'enfuir, alors qu'en des circonstances similaires, lorsque les nazis tentèrent un peu plus tard, en septembre 1943, après la capitulation de l'Italie, de s'emparer de la flotte italienne, 3 cuirassés, 6 croiseurs et 6 destroyers s'échappèrent de La Spezia, pour ne pas tomber entre leurs mains.

Cette absence systématique de résistance des généraux de l'armée d'armistice aux violations allemandes les plus énormes, alors qu'ils recevaient systématiquement les Alliés à coup de canon, à Dakar, au Levant, à Madagascar et au Maroc, est significative de leur fidélité au Maréchal Pétain, chef du gouvernement légal à leurs yeux. Certains cherchèrent ensuite, en fondant tardivement l'Organisation de résistance de l'armée, à se rallier au Général Giraud.

Le gouvernement de Vichy encouragea, alors que la paix n'était pas signée avec l'Allemagne, l'engagement de Français dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), régiment 638 de la Wehrmacht. S'il n'y en eut pas plus, c'est qu'Hitler en avait plafonné le nombre, ne tenant pas à armer trop de Français, même nazis ! … "

[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_l'%C3%89tat_fran%C3%A7ais[/url]

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Message  Sandra Mar 10 Juil 2007 - 14:42

" … - D'autre part toutes les demandes allemandes relatives aux travailleurs du STO (Service du travail obligatoire) furent satisfaites, avec quelques fois, pour ces derniers, un marchandage symbolique où les Allemands étaient toujours gagnants.

- Selon le général von Senger und Utterlin de la Commission d'armistice allemande, « L'industrie française des armements de guerre fut remise à plein tours pour les armements allemands… Sans le potentiel économique de la France, Hitler n'aurait pas pu faire durer la guerre aussi longtemps. C'est cela qui fut le grand profit qu'Hitler tira de la conquête de la France ».

- Selon l'historien allemand Jaekel, « Au printemps de 1942, 170 000 Français travaillaient sur place dans les services de la Wehrmacht et 275 000 à la construction d'aérodromes et de fortifications comme le mur de l'Atlantique, 400 000 enfin à la fabrication d'armements. » Les usines de locomotives et les chantiers navals français étaient à la disposition de l'Allemagne, et à la même époque, 185 000 volontaires français travaillaient chez l'ennemi. Et le comble était que la France, elle-même, finançait toute cette production par les frais d'occupation démesurés, qu'elle continuait de payer (35 millions de francs en 1940, 107 millions en 1941, et 157 millions en 1942).

- Loin de récompenser cet effort, le Reich imposait dans les territoires occupés de l'Ouest les privations les plus lourdes à la population française : ainsi, presque toute la production alimentaire française partait-elle chez l'ennemi, au point que les rations de viande des Belges et des Hollandais étaient supérieures de 40 % et celles de matières grasses de 100 % à celles allouées aux Français. …

… - voir l'article détaillé : Vie des Français sous l'Occupation allemande

- Le gouvernement de Vichy perdit le peu de pouvoir qui lui restait lors de l'occupation de la zone « libre » par les Allemands et les Italiens, le 11 novembre 1942. La mise en place du Service du travail obligatoire (STO), les conditions de vie difficiles et l'issue de la guerre changeant de camp, alimentèrent les rangs des maquis de la Résistance.

- La Milice de Darnand, devenu Obersturmführer SS (grade correspondant à celui de lieutenant), tout en siégeant au gouvernement de Vichy, allait se consacrer à la répression contre les maquis aux côtés des Allemands, et se livrer au meurtre des contestataires réels ou supposés, ainsi que des civils sans défense qui cherchaient seulement à échapper à l'ennemi.

- Après le Débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, le gouvernement céda à ses soutiens les plus extrémistes et on assista dans certaines régions à une véritable guerre civile entre la Milice et la Résistance soutenue par la population.

- À la suite des succès militaires alliés, le gouvernement de Pétain et ses miliciens quittèrent la France pour se réfugier en Allemagne, où le gouvernement s'installa à Sigmaringen, tandis que les miliciens s'engagèrent dans les Waffen SS.

- Arrivé en France, le général de Gaulle, acclamé par les Français, confirma le régime républicain par l'ordonnance du 9 août 1944, puis transféra le 25 août son Comité français de la Libération nationale(CFLN), devenu le 3 juin 1944 Gouvernement provisoire de la République française(GPRF), d'Alger à Paris libérée. …

… - Beaucoup de Français de bonne foi, satisfaits de l'arrêt des combats, avaient fait confiance au Maréchal Pétain, d'abord en raison de ses titres militaires éminents, et ensuite sous l'influence de la propagande obsessionnelle et unilatérale déclenchée par ses partisans, qui l'idéalisait.

- Aussi, lorsque Pétain adopta ses lois et mesures d'inspiration hitlérienne contre les « mal-pensants » et prêcha la collaboration avec l'ennemi, avaient-ils cherché à concilier son image de garant du patriotisme avec le caractère odieux de sa politique. Ils ont alors imaginé que, si le Maréchal avait souscrit à cette politique, ce ne pouvait être que sous la contrainte de l'ennemi, pour sauver ce qui pouvait être sauvé. Cet argument a été repris de nos jours.

- Mais la nature profonde du régime de Vichy nous est livrée de façon indiscutable par les évènements survenus en Afrique du Nord, postérieurement au débarquement allié du 8 novembre 1942 : les autorités vichystes y sont en effet restées au pouvoir, sous Darlan puis sous Giraud.

- C'est alors que, loin de retirer ces lois et mesures d'exclusion inspirées par l'ennemi, loin de libérer les détenus de Vichy, ces autorités les ont maintenues le plus longtemps possible, en dehors de toute pression allemande (Voir Régime de Vichy en Afrique libérée(1942-43)).

Ainsi, cette obstination à maintenir de telles mesures jusque dans le camp allié traduit-elle de façon éloquente et indiscutable les profondes convictions pro-nazies des hauts dirigeants vichystes. … "

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