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Un bon exemple de SCOP

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17032005

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Un bon exemple de SCOP Empty Un bon exemple de SCOP




Un petit peu de politique industrielle... à caractère plus humain cette fois. J'ai piqué cet article sur un forum que je squatte de temps en temps.

SCOP : Société COopérative de Production. C'est le statut d'un entreprise gérée par ses salariés. Plus d'info ici:
http://www.scop.coop/faq.php

Pour ceux qui recherchent un regard plus militant sur la chose, un oeil pourra être jeté ici à profit (également réparti cela va de soi entre le cerveau gauche et le cerveau droit).
http://membres.multimania.fr/pac/



Le cas Lustucru.
Il est assez simple. Vous prenez un usine de conditionnement de riz ("L'usine implanté a Arles depuis un demi siècle, a vu se créer la marque "Taureau Ailé", et depuis le rachat par Rivoire et Carret Lustucru, le riz "Lustucru" était fabriqué ici"), et vous y ajouter une bonne grosse inondation. Comme celle de décembre 2003 dans la région. Et vous obtenez une fermeture d'usine, et des dirigeants qui veulent se barrer avec le pognon des assurances.

Cela va bientôt faire un an que les salariés occupent l'usine. Depuis décembre ils ont ficelé un dossier pour redemarrer l'usine en SCOP (nous y voilà).
"Aujourd'hui l'objectif est le redémarrage de l'usine par ses salariés."
Tout cela partait sous de bons auspices... mais la reprise en main de l'outil de travail par les salariés ne plait pas à tout le monde : le préfet revient désormais sur les promesses de cession de terrain, Panzani (Lustucru, c'est la même chose) veut récupérer les machines (pourtant déclarées noyées aux assurances..).

Bref.. c'est pas la super joie pour les camarades arlésiens. N'hésitez pas à leur montrer qu'on les soutient:

- Un petite signature ici:
http://lusturizvivra.free.fr/soutien.html

- Un commentaire avisé ("préfet salaud" par exemple.. heu.. enfin bon c'est vous qui voyez Surprised) ) sur leur zouli weblog:
http://20six.fr/lusturizvivra

... ça remet du carburant dans le moteur !


A propos du weblog justement, le dernier message éclaire parfaitement la situation sur les arguments pour et contre la création de la Scop.

Je trouve cette situation dramatique digne d'un immobilisme aggravant mais si le bloc reste volontaire après tout, tout est possible.

Il y a plusieurs sociétés qui fonctionnent en scop et ce depuis longtemps. Personnelement j'approuve et je soutiens totalement leur engagement.


En leur souhaitant que leur action se pérénise...
gaetano
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langue pendue
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Un bon exemple de SCOP :: Commentaires

Sandra

Message Lun 13 Juin 2005 - 12:55  Sandra

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-661037@51-627752,0.html

Les USA et l'écologie ...

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Sandra

Message Mer 15 Juin 2005 - 12:44  Sandra

http://www.securiteinfo.com/conseils/biometrie.shtml

Que pensez vous de la biométrie ?

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gaetano

Message Jeu 16 Juin 2005 - 23:14  gaetano

Ce que je pense de la biometrie?... Ca me fait penser à 1984 de George Orwell , Big Brother is watching you.

Avec de tel procédé on va pouvoir etre suivi à la trace.
En fait c'est comme tout, si cette technologie est utilisé à bon escient, ce serait idéal, mais comme ce n'est jamais le cas...

on utilisera la biométrie de préférence pour les opérations d'identification plutôt que d'authentification.
enfin, perdons une fois pour toute cette image de technologie ultra sûre faussement propagée par les médias. La biométrie n'est nullement une "solution miracle et universelle"!

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Sandra

Message Mer 13 Juil 2005 - 18:48  Sandra

http://fr.allafrica.com/stories/200507080455.html

La chronique du fou / Etats-Unis : une démocratie pervertie



Le Pays (Ouagadougou)

BILLET
8 Juillet 2005
Publié sur le web le 8 Juillet 2005


L'on a coutume de dire, avec juste raison, qu'un journaliste sans source d'information est un homme professionnellement mort.

En effet, le journaliste n'est pas un fakir, encore moins un devin. Le journaliste non plus, n'est pas un irresponsable qui écrit ou dit ce qui lui plaît n'importe quand et n'importe comment. S'il en était ainsi, il ne resterait plus au journaliste qu'à ouvrir une officine de consultations occultes à la manière des voyants et autres charlatans pour clientèles à la recherche d'un bonheur perdu. En un mot, le journaliste n'invente rien et il n'est pas un égaré qui vogue au gré de ses états d'âme. Il a pour souci de relater les faits sans en altérer la véracité. On pourrait donc affirmer que le journaliste et sa source sont deux frères siamois, inséparables.

Le législateur a donc eu raison d'avoir prévu des dispositions qui mettent à l'abri le journaliste contre toutes les tentatives d'intimidation de nature à exposer son informateur à le jeter en pâture, en le livrant à la vindicte de ceux qui conspirent contre le droit des citoyens à l'information. Imaginez dans quel état déplorable et invivable serait le monde si les journalistes ne devaient pas fourrer le nez dans les antichambres aux volets clos de ceux qui dirigent le monde. Que de "secrets" et de mensonges d'Etat auraient été étouffés. Que de scandales politico-économiques, que de malversations financières sur fond de corruption et que de crimes contre l'humanité et de génocides seraient passés comme une lettre à la poste.

Sans la presse, personne n'aurait su, du moins pas dans l'immédiat, que l'Amérque de Bush violait les conventions de Genève sur les prisonniers de guerre. Le monde entier aurait naïvement cru que Saddam Hussein possédait réellement des armes de destruction massive.

Dans un tel contexte, les journalistes, ces empêcheurs de mentir et de tuer en rond, sont les cibles privilégiées des pouvoirs publics américains. Et comme la meilleure façon d'assécher un puits, c'est de s'attaquer à la nappe phréatique qui l'alimente, la solution était vite trouvée. Aux Etats-Unis, une journaliste du "New York" Times", Judith Miller, vient d'être écrouée pour avoir refusé de divulguer le nom de sa source à un jury enquêtant sur une fuite à la Maison Blanche, ayant permis d'identifier un agent secret de la CIA.

Parallèlement, un autre journaliste du magazine "Times", Mauhew Cooper, inquiété pour la même affaire, a finalement échappé à la prison pour avoir accepté de donner sa source. Quant à Judith Miller, à moins d'un revirement de sa part, elle va croupir en prison jusqu'en octobre prochain en attendant que le juge boucle son enquête. En fait, ce qui indispose l'Administration Bush, ce sont les révélations sur les informations concernant le prétendu achat d'uranium nigérien par Saddam Hussein dans les années 90 afin de fabriquer des armes nucléaires.

On connaît la suite. George Bush s'est servi de ce mensonge d'Etat pour envahir l'Irak, en dépit de la désapprobation universelle. Les mésaventures de cette journaliste met une fois de plus en relief, la nature du régime de George Bush. On a coutume de tirer à boulets rouges sur les républiques bannières d'Afrique dont le comportement envers la liberté de la presse ne les grandit pas. Cependant, si on s'en tient aux timides tentatives africaines en vue de dépénaliser les délits de presse, on peut dire que l'Amérique, cette démocratie de souche, comme les Américains aiment à le dire, est en train de reculer en matière de liberté de la presse. Qu'ils sont loin les beaux jours et la noblesse du journalisme anglo-saxon comme (dirait un administrateur) qui avait contraint Richard Nixon à la démission suite aux révélations sur le scandale du Watergate. A l'époque, Woodward et Burnstein avaient non seulement eu la peau du président le plus puissant du monde, mais également, ils avaient ennobli le rôle du journaliste. Avec ce qui vient d'arriver à cette journaliste, l'on est tenté de dire que chaque presse mérite son président. Avec Bush, on a déjà tout vu et on verra tout en matière de gestion du monde. En fait, Bush reste égal à lui-même.

L'homme pervertit la démocratie tout en voulant dispenser des leçons de démocratie aux autres. L'administration Bush ne craint pas les incongruités. En effet, comment décréter que tout ce qui est bon pour l'Amérique est bon pour tout le monde tout en étalant au grand jour ces scènes d'embastillement des journalistes ? Qu'à cela ne tienne. L'aversion de l'Administration américaine contre la liberté de la presse est quotidienne et permanente. C'est ainsi qu'il avait obligé un autre journaliste à revenir sur ces écrits à propos de la profanation du Coran par des soldats américains à Guantanamo. C'est vrai que les révélations de ce journaliste avaient provoqué un sentiment antiaméricain d'une ampleur sans égale dans le monde arabe. Mais l'Administration Bush n'était pas à son premier coup d'assommoir sur la presse.

Le siège de la Télévision Al Zazeera, émettant du Qatar, accusée de diffuser des informations dérangeantes, avait été la cible de l'armée américaine. Après le déclenchement de la guerre contre l'Irak, les journalistes soucieux de diffuser des informations indépendantes sans se mettre sous le parapluie de l'armée d'occupation, étaient parfois pris sous les feux des GI's.

Les journalistes n'avaient qu'une seule alternative : boire jusqu'à lie les informations filtrées par le Pentagone ou abréger leur vie, une balle dans la tête. Ces dérives qui sont en train de faire jurisprudence, transforment Bush en dirigeant pire qu'un dictateur africain. Surtout quand la justice s'aligne derrière lui. En effet, on est frappé de frayeur en entendant le procureur, un personnage raide comme une poutre, qui estime qu'on ne saurait laisser "50 000 journalistes" décider seuls dans leur coin de révéler ou non leurs sources. "Nous ne pourrons pas tolérer cela".

Pour mettre un terme à cette connivence entre pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire qui viennent de poser les germes d'une jurisprudence dangereuse, on pourrait faire confiance à des personnes émergentes et à certains lobbies pour faire pression sur les comportements indignes d'un pouvoir qui a juré sur la Bible de respecter la Constitution. Quoi qu'il en soit, aux Etats-Unis plus qu'ailleurs, on ne peut éternellement étouffer un problème, quitte à faire tomber de grosses têtes. De toute façon, la meilleure façon d'éviter le regard critique des journalistes, c'est de faire de la bonne gouvernance, son credo. Il serait plus salutaire de faire de la presse un usage domestique que de se livrer à un vain combat contre elle. Le risque est trop grand de vouloir assassiner la presse. Ce serait en même temps assassiner la démocratie et nous tous avec.

"Le Fou"

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gaetano

Message Dim 17 Juil 2005 - 0:56  gaetano

Y'a pas un proverbe qui dit :"qui controle les medias, gagne la guerre."
Les exemples ne manquent pas et la manipulation des masses est toujours présente et le sera pendant longtemps à mon avis.

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