Le refuge de la louve intrépide
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30102005

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Suite de https://louve-intrepide.forumactif.com/viewtopic.forum?t=205&start=15

Ca, c'est un fait statistique que même la droite ne conteste pas. Entre 97 et 2002, il y a 2 milion de d'emplois créés. La plus belle année étant l'année 2000 où le plus gros contingent d'emplois créés concerne le retour à l'emplois des chômeurs de longue durée.

FAUX emploi que l'on appel une solution fictive parce que je voudrais bien savoir où se trouve actuellement les jeunes qui ont été employés à l'époque de Monsieur Jospin je suis persuadé que pour la plupart ils ont de toute évidence rechuté malheureusement pour eux sans diplôme sans plus l'instruction du fait que rien n'a été financée honte à vous le parti socialiste.

On va faire un point de méthode là. Je te dis qu’il y a 2 milions d’emplois créés. Tu me dis que ce n’est pas vrais. Que ces gens " de toute évidence " sont à nouveau au chômage.
Démontres-la ton évidence. Ca ne devrait pas être si compliqué que ça.
Mes chiffres sont consultables sur le site de l’INSEE.
" Honte à nous parce que ces emplois n’étaient pas financés "
Tu parles des emplois jeunes, je crois.
Si c’est bien ça, je te signale que les déficits publics ont diminué à cette période. Ces jeunes étaient payés, donc ces emplois ont été financés. C’est la droite qui a coupé les cordons de la bourse. Elle a préféré baisser les impôts au lieu de financer l’emploi.




Ce qui faudrait peut-être savoir dans tout ça, c'est que ces années vécues par le socialisme pendant ces cinq années n'ont apporté aucune amélioration dans le besoin de tous les français il ne s'agit pas de promettre mais plutôt d'appliquer.

Aucune amélioration ?
J’ai déjà parlé des 35 heures et des emplois jeunes.
Sans la Couverture Maladie Universelle, des centaines de milliers de français ne pourraient pas se soigner. La parité n’existerait pas, le PACS serait au point mort. L’Aide Personalisée pour l’Autonomie permet à des centaines de milliers de vieux de rester chez eux au lieu d’être parqués dans des mouroirs pour retraîtés.
La consommation globale a été soutenue par des mesures de justice sociale. Ca a permis de soutenir la croissance (la meilleure de la zone euro sur cette période). Depuis que la droite est au pouvoir, elle baisse les impôts des riches, détruit les services publics, s’attaque au code du travail. La création de richesse stagne dans notre pays alors qu’elle augmente beaucoup plus vite dans le reste du monde.




Contrairement au précédent gouvernement celui actuellement en place, comme celui précédent applique ce que tous les français en particulier ont demandé, donc je ne vois pas en quoi il faudrait polémiquer sur une politique un peu plus responsable qui est celle que nous avons actuellement et je m'en félicite.

Mais qu’est-ce que les français ont demandés ? Ils ont voté à 80% contre LEPEN et je lis les propos xénophobes que tu écris ; toi qui soutiens la droite. Si le gouvernement accomplis si bien le mandat que les français ont confiés à la droite, expliques moi alors pourquoi la droite à perdu
Les cantonales,
Les régionales,
Les sénatoriales,
Les européennes.

Les français sont tellement content du gouvernement que la droite à perdu toutes les élections depuis que la droite est au pouvoir.

" une politique un peu plus responsable "
Tu trouves ça responsable la politique de la droite ?
J’ai entendu Devillepin dire qu’il ne privatiserait pas AREVA parce que c’est la filière nucléaire. Et EDF c’est pas le nucléaire peut-être ? Tu trouves que c’est ça être responsable ? Confier des centrales nucléaires aux marchés financiers ?




Le plan emplois-jeune, c'est 350 000 emplois dans le public ou les associations et autant dans le privé. Le public et le parapublic ont marché dans la combine, le privé à refusé. Pourquoi ?
On leur proposait de prendre en charge 80% de la masse salariale.
En 94, j'étais déscendu dans la rue parceque Balladure et Jean Gandois (le patron du CNPF devenu MEDEF depuis) voulait mettre en place un "smic jeune" qui permettait aux employeurs de ne payer que 80% du SMIC. Là on propose au patronnat de ne payer que 20% et ils ne veulent pas. C'est bien qu'à un moment donné ils se foutent de nous.

La je ne suis pas d'accord avec toi, tu expliques parce que parce que parce que je rappelle (que cette époque où nous avions et pour la plupart des jeunes car je ne le suis plus une possibilité de retrouver un travail sous l'égide encore une fois de l'État)

Malena a une excuse pour ne pas bien parler notre langue, elle est Italienne. Un conseil, essaye " Sujet – Verbe- Complément " On comprendra mieux ce que tu racontes.
Alors je fais un effort. De compréhension, je te demande un petit effort de lecture.
Je crois comprendre ton objection. Tu dis que le privé n’avait pas à jouer le jeu des emplois jeunes puisqu’il y a l’Etat. J’ai bien compris ?
OK donc on est d’accord, le privé n’a pas joué le jeu. Il s’est défaussé sur le public. Les employeurs privés se contre fouttent du chômage. Au contraire, ils ne lèvent pas le petit doigt pour le résorber. Alors quand je vois le MEDEF verser des larmes de crocodile sur la pauvreté et réclamer plus de baisses de cotisations sociales, des baisses d’impôts, des déréglementations du code du travail, et que je vois le gouvernement obeïr servilement, ça me met en colère.




Cette possibilité non fondés n'a pas été reconduit pourquoi ? = il ne s'agit pas de proposer d'affirmer sans compter il s'agit de faire tourner un pays comme la France et ce qui s'est passé à l'époque de Monsieur Lionel Jospin n'a pas été à la hauteur on ne propose pas un programme que l'on sait déjà qu'il ne sera pas financée ce qui a été le cas malheureusement et heureusement il a bien fallu payer les personnes pendant ces cinq années passées pour apporter quoi encore une fois du socialisme.

Les mesures étaient financées. C’est la droite qui a arrêté les emplois jeunes. De l’argent il y en avait avant les baisses d’impôts sur le revenu des plus riches. C’est la droite qui a coupé les jambes de la croissance en abolissant la taxe flottante sur les produits pétroliers par exemple.



ce que tu dis je suis désolé de te dire que ça ne tient pas la route, pourquoi, tu expliques exprime et c'est ton droit de solliciter un certain nombre de choses que tu n'as pas eu la chance d'avoir avec le socialisme car une politique on la dirige et on fait tout pour que ce soit dans les meilleures conditions le socialisme a-t-il apporter des solutions nouvelles dans notre pays et si oui pourquoi ce gouvernement que tu apprécies apparemment beaucoup n'est pas resté d'après toi.

Je n’ai pas apprécié ce gouvernement. Je t’ai dit pourquoi (précarité, modération salariale, flexibilité). Par exemple, Jospin avait dit en 1997 qu’il ne signerait pas le pacte de stabilité européen sans un traîté social.
Chirac a refusé de négocier ce traîté social et Jospin s’est couché. Il aurait mieux fait de durcir le ton d’affronter une cohabitation de combat contre l’Elysée.
Le bilan est bon, mais c’est insuffisant. Si c’était à refaire, il faudrait aller beaucoups plus loin, beaucoups plus fort. Par exemple, ne pas laisser le MEDEF négocier les 35 heures pour éviter les baisses de salaire et la dégradation des conditions de travail.




Qu'il y a des privilèges J'en conçois cela dit voilà que je ne pense pas enfin pas à ma connaissance qu'il y aurait des préférences sur telle ou un tel par rapport à leurs partis politiques et si toutefois c'était le cas j'en serais très peiné.

Tu crois vraiment ça ?
Pourquoi le gouvernement vient-il de baisser l’impôt sur la fortune ?
Tu crois que ça n’aa pas de rapport avec le fait que Chirac et son ministre de l’économie sont soumis à cet impôt ?
Tu crois que c’est sans lien avec le fait que leurs amis, leurs familles, le payent cet impôt ?
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Thomas

Message Lun 31 Oct 2005 - 19:40  Thomas

stat de quoi la mon gamin de quoi tu parle la ? des stats de soc je m'en bat les c........ vois déjà ce qui se passe en région puisque que c'est vous qui avez la majorité y se passe quoi d'apres toi la science infuse ??????

1) Je ne suis pas TON gamin Monsieur X.
2) Ce sont les statistiques de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques ou du Comité Economique et Sociale qui n'a pas de lien avec le PS, ce rapport à été soumis à un vote qui a dépassé les clivages partisans.
3) Je n'apprécie pas du tout ce ton. Mais puisque vous parlez des régions (j'y suis toute la semaine en région) allez-y, faites nous la grâce de vous expliquer à ce sujet.

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Anonymous

Message Mar 1 Nov 2005 - 13:57  docteur-

Chômage : quels progrès depuis 1997 ?

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A lire les déclarations gouvernementales affirmant jusqu'au printemps dernier que la France a réduit le chômage, et les derniers communiqués insistant sur la situation en France -moins grave que dans les autres pays de la Communauté Européenne-, l'on est tenté de se demander si le gouvernement a trouvé la formule magique contre le chômage qui aurait échappé à tous ses prédécesseurs.

Evaluation des parts respectives de traitement administratif du chômage et de croissance propre des entreprises
Les statistiques concernant le chômage d'une part, la croissance de l'emploi de l'autre, font l'objet de chiffrages séparés par les agences gouvernementales et sont rarement reliées entre elles.
Un raisonnement simple pourrait laisser supposer qu'un emploi de plus, c'est un chômeur de moins. Mais c'est faux. Il est connu des économistes que, lorsque l'emploi croît, des personnes qui n'étaient pas sur le marché du travail, les "inactifs" qui n'étaient ni au travail ni au chômage, se présentent à l'embauche ; et surtout, la population active, celle qui peut et veut travailler, croît ; une croissance de l'emploi peut même s'accompagner d'une croissance du chômage si la croissance de l'emploi est trop faible, ce qui est le cas général de la France depuis 1973.
Les chiffres montrent bien d'ailleurs que la croissance de l'emploi de 1997 à 2001 (1,5 million) est sensiblement égale à l'augmentation de la population active (461.000 d'après l'Insee), plus la réduction officielle du chômage soit 1 million.

Mais cela ne nous renseigne pas sur les parts respectives de l'expansion des entreprises (imputable notamment à la bonne conjoncture internationale), et des mesures administratives ; car les 35 heures, l'embauche dans la fonction publique ou dans les emplois-jeunes, par exemple, ne sont pas des mesures renouvelables. Elles coûtent cher et ce coût est à son tour générateur de nouveaux chômeurs.
Seule la croissance de l'emploi due à l'expansion des entreprises est une croissance durable, il est donc fondamental d'en mesurer la part.
Une règle est souvent de dire qu'il faut créer deux emplois supplémentaires pour absorber un chômeur.
Nous avons tenté, dans les deux tableaux qui suivent, de relier ces deux séries de chiffres dont la quasi-totalité proviennent de sources officielles que nous avons citées. Seuls deux postes marqués "(e)" dans le tableau, dont on connaît le chiffre lorsque l'on parle de créations d'emploi, n'ont pas été calculés par les services officiels lorsqu'il s'agit d'évaluer leur impact sur la réduction du chômage.
Nous avons donc fait deux calculs. L'un, colonne 2, en supposant que ces créations d'emplois se répercutaient intégralement. L'autre, colonne 1, seulement pour moitié. A regarder le solde, il est clair qu'il est peu vraisemblable que 660.000 créations d'emplois se soient traduites par seulement 120.000 chômeurs en moins ; la colonne 1, dont le solde vérifie l'hypothèse de la relation moitié est donc la plus raisonnable.


Hausse de l'emploi MARS 1997 - MARS 2001 22,223 millions - 23,759 millions
+1,5 million
dont : Accroissement des demandeurs d'emploi non comptés comme chômeurs (catégories 2,3,4,5) (1) 200 000
Création d'emplois-jeunes (2) 213 000
Augmentation des emplois dans le secteur public (3) 160 000
RTT : embauches ou licenciements évités (4) 240 000
Total de l'emploi dû à des décisions administratives 813 000
Total de l'emploi dû à l'expansion des entreprises 687 000
1/ Statistiques de l'ANPE : demandeurs d'emploi de catégories 2, 3, 4, 5.
2/ DARES (2001) : "Le programme nouveaux services emplois-jeunes"
3/ Enquête emploi de l'INSEE
4/ DARES : "L'emploi et le chômage en 1999" et "Conjoncture de l'emploi et du chômage au 4e trimestre 2000" ; Impact de la RTT sur l'emploi : 1997 + 7000, 1998 + 1000, 1999 + 53 000, 2000 + 165 000. Baisse du chômage JUIN 1997 - MAI 2001 3,180 millions - 2,152 millions (1)
-1 million
dont : Calcul 1 Calcul 2
Transfert des chômeurs de la catégorie 1 aux catégories 2, 3, 4, 5. (2) 200 000 200 000
Emplois-jeunes (3) 105 000 (e) 213 000
Augmentation des emplois dans le secteur public (4) 80 000 (e) 160 000
Impact de la RTT sur la réduction du chômage (5) 190 000 190 000
Dispense de recherche d'emploi étendue au salarié de plus de 55 ans (6) 90 000 90 000
Total de l'emploi dû à des décisions administratives 665 000 853 000
Total de l'emploi dû à l'expansion des entreprises 335 000 147 000
1/ Statistiques de L’ANPE, demandeur d’emploi de catégorie 1.
2/ Statistiques de L’ANPE, demandeur d’emploi de catégorie 2,3,4 & 5.
3/ Dares (2001), Le Programme "nouveaux services – emplois jeunes" : le nombre d’emplois jeunes s’établit à
213.000 ; en appliquant la règle de deux emplois pour un chômeur de moins l’iFRAP évalue à –105 000 l’impact sur le chômage.
4/ D’après l’enquête emploi de l’Insee 1997 et 2001: salariés Etat et collectivités locales + cadres de la fonction publique, tableau PA05 sont en augmentation de 160.000. En appliquant la même règle du deux pour un, l’iFRAP estime à –80 000 l’impact sur le chômage.
5/ Dares, L’emploi et le Chômage en 1999 & Conjoncture de l’emploi et du chômage au 4ème trimestre 2000.
Impact de la RTT sur le chômage : 1997 –6000, 1998 –11.000, 1999 –43.000, 2000 – 130.000.
6/ Dares, Les quinquagénaires entre l’activité et la retraite, accroissement du nombre de DRE entre 1997 et 2000 : 90.000.

Appréciation des résultats obtenus

Par rapport aux autres pays, nous n'avons pas profité de la croissance. Même en incluant les emplois créés administrativement, la croissance de l'emploi reste à un niveau très faible. Les 1,5 million d'emplois supplémentaires en quatre ans représentent une hausse de 1,7% par an, à comparer aux 2,5% des Etats-Unis, aux plus de 3% de l'Espagne et des Pays-Bas, qui ont réduit le chômage de façon très significative.
Si l'on considère uniquement la croissance de l'emploi hors intervention de l'Etat, on se retrouve à un taux inacceptable de 0,7% par an qui dépasse à peine la croissance de la population active qui est d'environ 0,5%. En période de forte expansion internationale, la France est à peine capable de réduire son chômage de 0,2% par an par la croissance normale de ses entreprises.
Le traitement administratif du chômage est-il de la cavalerie ?

Milliards de francs
160.000 emplois dans le secteur public 48
Emplois jeunes 24
RTT 150
Total : 222


Si l’on se souvient qu’une dépense du budget supplémentaire d’environ 300.000 francs crée un chômeur de plus, le gouvernement a parqué 660.000 chômeurs mais les quelques 222 milliards (le chiffre exact importe peu, ce qui compte c'est sa magnitude) du coût de ce parking vont, par un effet mécanique, entraîner la création de 700.000 chômeurs supplémentaires.
Cet effet va être particulièrement grave pour les emplois RTT car l’énormité de la dépense financière entraînée par les 35 heures va entraîner beaucoup plus de chômeurs que d’emplois créés.
L’on peut alors parler de "cavalerie" : le gouvernement, pour manipuler les chiffres en vue des élections, n’hésite pas à gager les emplois d’aujourd’hui par les chômeurs de demain.
En outre, l'Etat a complètement détruit la dynamique de création d'emplois des entreprises, qui n'était déjà pas extraordinaire. Il a bien réussi à obliger les grandes entreprises, qui normalement perdent environ 30.000 emplois par an, à embaucher ; mais l'effet "35 heures" passé, elles se sont remises à débaucher comme c'est normal. Par contre, les petites entreprises, qui traditionnellement sont celles qui créent les emplois compensant les pertes des grandes entreprises, sont loin d'avoir repris le rythme d'embauche qu'elles avaient connu lors de la dernière phase d'expansion rapide.

En effet si l’on compare la création d’emplois actuelle selon la taille d’entreprise par rapport à la précédente période de croissance 1988 – 1990, on s’aperçoit que depuis 1997 ce sont les grandes entreprises qui créent le plus d’emplois alors qu'elles en perdent normalement.


Création réelle d'emploi par les entreprises selon la taille(1) Emplois créés Années Moins de 10 salariés Plus de 10 salariés Total
1988-1989 222 299 77 117 299 416
1989-1990 247 737 166 923 411 660
1997-1998 89 344 210 674 300 018
1998-1999 211 066 294 414 505 480
(1) : calcul d'après les données de l'Unedic


Comment cacher les résultats ?
Voir les truquages de l'ANPE et Pourquoi l'INSEE change le calcul du taux de chômage

Un dernier épisode : le rang de la France dans le classement du revenu national par tête
Les campagnes électorales sont une occasion pour un pays d’établir un bilan, et de se comparer aux autres. La France découvre cette année que son niveau de vie, comparé à celui de ses voisins européens, a régulièrement baissé depuis 1992. Les chiffres de l’OCDE comme ceux d’Eurostat sont impressionnants, avec de faibles différences entre eux. Pour les deux organisations internationales, la France a été dépassée en 93 par le Danemark, la Belgique et l’Autriche, en 96 par la Suède et l’Italie, en 97 par le Royaume-Uni, l’Irlande et la Finlande. Les différences entre elles portent sur l’Allemagne, qui aurait dépassé la France en 92 d’après Eurostat, et en 95 d’après l’OCDE, et sur les Pays-Bas, qui nous auraient dépassés avant 94 d’après Eurostat, et en 96 d’après l’OCDE.


Année où le pays concerné a dépassé la France (1) Année où le pays concerné a dépassé la France (2)
Belgique 1992 1993
Danemark 1993 1993
Allemagne 1992 1995
Irlande 1997 1999
Italie 1996 1999
Luxembourg 1991 1990
Pays-Bas 1994 1996
Autriche 1991 1993
Finlande 1997 1999
Suède 1996 1999
Royaume-Uni 1997 1999
Islande 1993 1993
Norvège 1990 1990

(1) : selon Eurostat ; (2) : selon l'OCDE (Le Luxembourg et la Norvège étaient en fait devant la France avant le début de la période retenue pour l'étude, soit 1990).
Au total, pour ces deux organisations, 10 pays européens ont dépassé la France depuis 1992. Seuls restent derrière nous, en Europe, l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Ces chiffres sont accablants pour les gouvernements français (4 ans de droite et 4 ans de gauche depuis 1993).

Aussi cherche-t-on à nier la précision du thermomètre, et met-on en cause ces publications. L’iFRAP fait observer que la comparaison serait sans doute plus défavorable à la France si l’on pouvait mesurer "l’économie parallèle", c’est-à-dire les transactions en liquide, qui échappent à l’impôt, et n’entrent pas dans les statistiques de PIB. Au moins trois pays européens, la Belgique, l’Italie et l’Espagne, sont connus pour avoir des administrations fiscales et sociales plus souples, ou moins efficaces de ce point de vue, que l’administration française, et avoir une économie parallèle de l’ordre de 30 % de leur PIB. Ce qui changerait la comparaison.

D’autre part les statistiques de PIB prennent, pour chiffrer la production des administrations, le coût de ces administrations, et non les services rendus, impossibles à évaluer. Si l’on fait l’hypothèse, pas totalement absurde, que les services rendus ne sont pas très différents d’un pays européen à l’autre, on constate que les pays qui, comme la France, ont un coût élevé de leurs administrations, augmentent artificiellement leur PIB. Ainsi, la France, avec 23,7% de son PIB en "consommation finale des administrations publiques", améliore son PIB de 9,3% sur l’Irlande (consommation publique : 14%), de 4,7% sur l’Allemagne, de 5,2% sur le Royaume-Uni, de 6,4% sur l’Espagne, de 5,7% sur l’Italie (voir tableau).

Alors, ne pouvant nier la triste vérité, certains avancent des explications. Plusieurs sont de simples tautologies : malgré la bonne productivité horaire de leur secteur privé, les Français travaillent moins que la plupart des autres européens (chômage plus important, vacances plus longues, retraites plus tôt, 35 heures) et donc produisent moins.
D’autres expliquent que la croissance démographique française (plus de naissances, et donc plus de jeunes ne travaillant pas) explique ces différences. En fait la croissance démographique française est plus forte de 0,3% par an que celle de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne. Mais elle est plus faible que celle de la plupart des autres pays (voir tableau).

En définitive, la véritable explication est bien connue des lecteurs des publications de l’iFRAP : ce sont les petites entreprises qui créent des emplois, et font croître le PIB. Or la création d’entreprises, comme le développement des petites, sont trop faibles dans notre pays, car elles sont étouffées par une administration pléthorique, incapable de se réformer, toute occupée à multiplier les réglementations sclérosantes et les impôts accablants.

Les autres pays européens sont en train de réussir la réforme de leur secteur public, et c’est pour cela qu’ils nous dépassent.

Bernard Zimmern
Alain Mathieu

Résumé du dossier n° 78 de l'iFRAP :
"Chômage : quels progrès depuis 1997 ?"
février 2002

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Anonymous

Message Mar 1 Nov 2005 - 14:14  docteur-

LE MARCHE DU TRAVAIL EN SEPTEMBRE 2005
(Données CVS)



Fin septembre 2005, 2 379 800 demandeurs d’emploi sont inscrits en catégorie 1


Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 1 diminue de 0,9 % (-22 000) au mois de septembre en données corrigées des variations saisonnières (-1,4 % pour les hommes et -0,4 % pour les femmes). Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi est en hausse de 0,1 %. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 décroît de 2,7 % (-3,4 % pour les hommes et -1,8 % pour les femmes).
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1+6 diminue de 0,6 % au mois de septembre (sont inscrits en catégorie 6 les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois).

En septembre, le nombre de chômeurs de longue durée de catégorie 1, demandeurs inscrits depuis au moins un an à l’ANPE, est en baisse (-1,3 %). Parmi eux, le nombre de chômeurs inscrits depuis un à deux ans diminue de 1,8 % et le nombre de ceux inscrits depuis deux à trois ans de 1,1 %.

Le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,8 % à la fin du mois de septembre

Il s’établit à 23,0 % pour les jeunes de moins de 25 ans présents sur le marché du travail, 8,8 % pour les actifs âgés de 25 à 49 ans et 7,0 % pour les actifs de 50 ans et plus.

Entrées et sorties de l’ANPE en catégorie 1 au cours des trois derniers mois

Le nombre d’inscriptions en catégorie 1 enregistrées à l’ANPE au cours des trois derniers mois diminue de 3,4 % par rapport aux trois mois précédents. Les entrées consécutives à un licenciement économique sont en baisse (-11,1 %). Il en est de même pour celles faisant suite à une fin de mission d’intérim (-6,4 %) et, dans une moindre mesure, à une fin de contrat à durée déterminée (-0,5 %). Le nombre de premières entrées recule également (-2,5 %). En revanche, les entrées faisant suite à un autre type de licenciement s’accroissent (+2,3 %).

Les sorties de l’ANPE au cours des trois derniers mois sont en hausse de 2,7 % par rapport aux trois mois précédents. Les sorties pour reprise d’emploi déclarée progressent (+8,6 %), tout comme les sorties pour entrée en stage (+8,2 %).








La publication des chiffres du marché du travail du mois d’octobre 2005
aura lieu le mercredi 30 novembre 2005 .

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 15:22  Thomas

Bon, on va pouvoir aller au fond des choses. Bel effort, merci Carter.

D'abord l'IFRAP. Institut Français pour la Recherche sur les Administration Publique.


Quand on a une discution, si on fait semblant d'être tous d'accord, on ne va pas très loin, et en plus c'est pas très démocratique. Donc c'est bien d'avoir un point de vue orienté. Les arguments d'autorité du genre de ceux que j'ai étallé, il faut savoir en sortir.

Maintenant il faut aussi savoir d'où on se place. En ce qui concerne l'IFRAP, c'est un lobby patronal qui se préoccupe d'administration publique. Leur obsession, c'est de payer moins d'impôts. Ils servent de courroie de transmission à la tranche ultra-libérale de la majorité de droite. Il sont très proches par exemple de François Goulard et François d'Aubert par exemple. Ils font partie d'une galaxie de petit mouvements qui n'ont de cesse de s'en prendre aux syndicats aux motifs que ces organisations ne représentent qu'elles mêmes. En 2004, ils ont pris le risque de convoquer une manifestation place de l'hotel de ville à Paris pour obtenir la baisse des impôts... et ils dépassaient à peine la centaine de manifestants. MDR. Laughing Laughing Laughing

Ils publient des revues du genre "le myth des inégalités aux Etats-Unis."
Ou bien "Taxe Tobbin : la nouvelle internationale gauchiste". Ils sont coutumier de déclarations curieuses du genre de "La fraude fiscale n'existe pas".

Bref ils sont de droite, voire très à droite (sauf sur les questions de société).

On va bien se marrer. Very Happy

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 15:42  Thomas

Ceci étant dit, ce qu'est l'IFRAP ne disqualifie pas automatiquement ce qu'ils disent. Simplement, c'est très orienté.

Par exemple, la hausse de l'emplois public, les RTT, les emplois jeunes, pour eux c'est le "traîtement administratif du chômage".
Moi j'appelle ça une décision politique, l'action publique, l'expression de la volonté générale, la République...
Question de point de vue. C'est pas parceque l'Etat agit que nécessairement, c'est l'administration qui décide. En l'occurence, ce sont les représentants du peuple dont il s'agit. Nos "amis" libéraux ont parfois une conception sensitaire de la politique : quand c'est un patron qui décide, c'est légitime, quand c'est un responsable élu qui veut mettre un peu de rêgle et de civilisation dans la jungle économique, c'est la bureaucratie.

Dans le même genre, " le gouvernement Jospin) a parqué 660.000 chômeurs". Voilà comment ils parlent des chômeurs qui ont retrouvé un job dans les secteurs para-publics comme les associations subventionnées. Je trouve que c'est un manque de respect.

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 16:07  Thomas

Ensuite, il y a quelques contre-vérités. Par exemple : "Si l’on se souvient qu’une dépense du budget supplémentaire d’environ 300.000 francs crée un chômeur de plus".
D'où sort ce chiffre ? Mystère. Un certain nombre de théories économiques (Keynésiennes par exemple) démontrent le contraire. La dépense budgétaire permet de distribuer du pouvoir d'achat à ceux qui ont peu de revenus. Ils claquent cet argent en consommation, ce qui permet de faire tourner les entreprises. A l'inverse, baisser les impôts des plus riches,... permet aux plus riches... de s'enrichir encore plus, de mettre de l'argent de côté, de spéculer... Bref de faire sortir de l'argent de la sphère productive pour leur seul profit.

Ensuite, ils théorisent que notre croissance était faible en emplois entre 97 et 2002. C'est vrais. Mais ils en déduisent que notre capacité à résorber le chômage est moins performante que des pays comparables. C'est faux. Nous avons été plus performants. Nous avons eut une croissance superieure à la moyenne européenne et nous l'avons beaucoups mieux utilisé que la pluspart des autres. En 97, il y avait 20 pays sur 25 en europe qui avaient un taux de chômage inférieur au notre. En 2002, ils n'étaient plus que 15. Nous avons opéré un rattrappage.


Maintenant il y a aussi quelques remarques qui sont tout à fait vraies : Par exemple, lorsque on créé des emplois, cela incite des inactifs à retourner sur le marché du travail. Je crois que le chiffre qu'ils citent : 2,4 milions d'emplois créés par la France sous Jospin est un peu exagéré. Le PS parle de 2 milions. Attention, effectivement, ce n'est pas le chiffre de la baisse du chômage.

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 16:19  Thomas

Je rappel que les 35 heures n'ont pas été mise en place dans les PME.
Pour les petits patrons de l'IFRAP, l'ennemi à abattre, c'est les 35 heures. Aveuglés par leur slogans, ils ne relèvent même pas les contradictions, que dis-je les énormitésqu'ils profèrent. Exemple :


Il y a contradiction dans les termes.


"Il (le gouvernement Jospin) a bien réussi à obliger les grandes entreprises, qui normalement perdent environ 30.000 emplois par an, à embaucher ; mais l'effet "35 heures" passé, elles se sont remises à débaucher comme c'est normal."

Voila une affirmation gratuite contredite quelques lignes plus bas :

"depuis 1997 ce sont les grandes entreprises qui créent le plus d’emplois alors qu'elles en perdent normalement."

Les grandes entreprises continuent à créer des emplois à l'heure d'aujourd'hui.

Et ça continue

"Par contre, les petites entreprises, qui traditionnellement sont celles qui créent les emplois compensant les pertes des grandes entreprises, sont loin d'avoir repris le rythme d'embauche qu'elles avaient connu lors de la dernière phase d'expansion rapide. "

Je rappel que les 35 heres ne s'appliquent pas dans les PME. Messieurs de l'IFRAP, cessez de charger la barque des 35 heures, ça devient ridicule. Si vous ne créés pas d'emplois dans vos boites, c'est peut être parceque les 35 heures que vous n'appliquez pas ne vous y ont pas contraint.

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 16:27  Thomas

Enormité des énormités :

"les 35 heures, l'embauche dans la fonction publique ou dans les emplois-jeunes, par exemple, ne sont pas des mesures renouvelables.

Elles coûtent cher et ce coût est à son tour générateur de nouveaux chômeurs. "


1) Les 35 heures, c'est renouvelable. La moyenne réelle (et non légale) du temps travaillé en France est autours de 39 heures. Donc on a de la marge, en particulier dans les PME où la durée légale est encore à 39 heures, et où au passage la loi n'est pas souvent respecté. Puisque on est dans la caricature, j'ajouterais, histoire de mettre un peu d'animation dans ce débat que puisque l'inspection du travail met en redressement une entreprise sur deuxj, j'en déduis que la moitié des patrons sont donc des délinquants.

2) Ce sont des mesures qui coûtent cher ... au patronnat. En déduire que créer de nouveaux emplois, "génère de nouveaux chômeurs", c'est Orwellien. (Lire 1984" : "la paix c'est la guerre, le mensonge, c'est la vérité".)

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 16:42  Thomas

Maintenant, voyons ce que nos petites frappes de l'IFRAP suggèrent, ou insinuent.

"L’iFRAP fait observer que la comparaison serait sans doute plus défavorable à la France si l’on pouvait mesurer "l’économie parallèle", c’est-à-dire les transactions en liquide, qui échappent à l’impôt, et n’entrent pas dans les statistiques de PIB. Au moins trois pays européens, la Belgique, l’Italie et l’Espagne, sont connus pour avoir des administrations fiscales et sociales plus souples, ou moins efficaces de ce point de vue,"

Une façon d'euphémiser sur la délinquence économique. Je ne sait pas trop quoi penser des guillemets qui encadrent le terme "économie paralelle". Est-ce qu'ils se rendent comptent qu'ils parlent de travail dissimulé, de trafics en tous genre et de fraude fiscale ces gens.
Et c'est ce modèle qu'ils nous prposent ?
Non merci, je ne veut pas de la loi du plus fort, c'est à dire du plus riche. Je lui préfère la loi du plus grand nombre, c'est à dire la République.


"D’autre part les statistiques de PIB prennent, pour chiffrer la production des administrations, le coût de ces administrations, et non les services rendus, impossibles à évaluer. Si l’on fait l’hypothèse, pas totalement absurde, que les services rendus ne sont pas très différents d’un pays européen à l’autre,"

Il y a bien un service public à la traîne en terme d'efficacité (tout n'est pas rose loin de là) : la police. Nous avons le record du nombre de personnes chargés de la sécurité par tête (plus que l'URSS dans les années 50/60) alors que l'ami Carter s'effraye des voitures qui brûlent.
Pour le reste, bein justement, si, c'est absurde de nier que nos services publics ne sont pas globalement plus performant qu'ailleurs. Si non, je ne comprend pas pourquoi les étrangers viennent se faire soigner en France. Pourquoi le temps de trajet des chemins de fer Britanique est retourné à ce qu'il était au XIXème siècle sur certaines lignes ?
Comment expliquer les records de la productivité horraire des salariés français, si ce n'est par l'excellence de notre système de formation.

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 17:00  Thomas

Pour l'IFRAP, quels sont les problèmes de notre pays ?

"vacances plus longues, retraites plus tôt, 35 heures"

Quand on fait un boulôt intéressant, c'est facile de dire ça. Quand on se retrouve en permanence avec un petit chef sur le dos qui ne vous laisse pas prendre la moindre initiative, évidement ça ne vient pas à l'esprit de dénoncer les vacances, les week-end, la vie de famille, bref, le repos bien mérité.

Maintenant, l'IFRAP à tout compris :

"En définitive, la véritable explication est bien connue des lecteurs des publications de l’iFRAP : ce sont les petites entreprises qui créent des emplois, et font croître le PIB. "

Petites entreprises dont les patrons sont à l'IFRAP comme par hesard, et dont on nous a expliqué plus haut que justement, elles ne créaient plus d'emplois. Faudrait savoir !


"Or la création d’entreprises, comme le développement des petites, sont trop faibles dans notre pays, car elles sont étouffées par une administration pléthorique, incapable de se réformer, toute occupée à multiplier les réglementations sclérosantes et les impôts accablants."

Sauf que la création de PME bat tous les records dans notre pays. L'ennui, c'est que ces petites boites ne sont très souvent pas viables. On pousse des jeunes à s'endetter pour des dizaines d'années en leur faisant miroiter qu'ils vont devenir le Boss alors que ça ne s'improvise pas. Patron c'est un métier, c'est difficile, ce n'est pas la panacée universelle.
Messieurs les patrons, les "règlementations sclérosantes", ça permet de protéger les plus faibles des abus. Cessez de vous comporter en maîtres, et on en reparlera. "Les impôts accablant" ça permet de répartir la richesse que nous créons dans vos boites pour que les gens puissent acheter ce que nous produisons. Cessez de vous faire prier dès qu'il est question d'augmentations de salaires, et on reconsiderera la question des impôts.



Les autres pays européens sont en train de réussir la réforme de leur secteur public, et c’est pour cela qu’ils nous dépassent.

Les autres pays (le nôtre aussi) sont en train de vendre leurs service publics pour que les copains de Carter gagnent encore plus d'argent. Comme si ils n'en avaient pas assez.
Ils nous dépassent ? Mais sur quels critères. 9a va, le "déclin français" commence à me fatiguer les oreilles.
Ne dit on pas "heureux comme dieu en France ? "

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Anonymous

Message Mar 1 Nov 2005 - 17:03  docteur-

Bon, on va pouvoir aller au fond des choses. Bel effort, merci Carter.
D'abord l'IFRAP. Institut Français pour la Recherche sur les Administration Publique.
Quand on a une discution, si on fait semblant d'être tous d'accord, on ne va pas très loin, et en plus c'est pas très démocratique.
1)pourquoi cette réponse!! il me semble que la démocratie sert à ça non ?
Personne ne dit, moi le premier que les partis politiques confondues sont la science infuse, il me semble et je l'ai déjà vu que des idées ont été repris par les uns et par les autres ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle soit exploitable pour autant.

Donc c'est bien d'avoir un point de vue orienté. Les arguments d'autorité du genre de ceux que j'ai étallé, il faut savoir en sortir.
2) d'avoir un point de vue orienté certes mais sur quelles bases sur celle du parti socialiste qui nous a gouverné trente ans, ou celle d'une politique nouvelle qui dérange parce qu'elle n'est pas adapté à l'effigie du social que nous avons connu encore une fois trente ans.Maintenant il faut aussi savoir d'où on se place. En ce qui concerne l'IFRAP, c'est un lobby patronal qui se préoccupe d'administration publique. Leur obsession, c'est de payer moins d'impôts. Ils servent de courroie de transmission à la tranche ultra-libérale de la majorité de droite. Il sont très proches par exemple de François Goulard et François d'Aubert par exemple. Ils font partie d'une galaxie de petit mouvements qui n'ont de cesse de s'en prendre aux syndicats aux motifs que ces organisations ne représentent qu'elles mêmes. En 2004, ils ont pris le risque de convoquer une manifestation place de l'hotel de ville à Paris pour obtenir la baisse des impôts... et ils dépassaient à peine la centaine de manifestants. MDR.
Je voudrais te réponde ceci :
3)De vouloir s'en prendre aux entreprises comme d'ailleurs la fait le parti socialiste quand ils étaient aux affaires nous en apporter quoi une décentralisation de toute les entreprises qui ont investi ici en France, il ne s'agit pas de taxer de surtaxer encore et encore pour créer de l'emploi il faut des entreprises il faut des employeurs, et c'est d'ailleurs ce que la droite s'est empressé de faire depuis qu'ils sont aux affaires mais malheureusement le socialisme a fait beaucoup de dégâts à son époque c'est aussi la raison pour laquelle beaucoup d'entreprises décident de partir.Ils publient des revues du genre "le myth des inégalités aux Etats-Unis."
Ou bien "Taxe Tobbin : la nouvelle internationale gauchiste". Ils sont coutumier de déclarations curieuses du genre de "La fraude fiscale n'existe pas".
4) je te laisse libre le droit de ta réponse
Bref ils sont de droite, voire très à droite (sauf sur les questions de société).
On va bien se marrer.
moi aussi


et j'espère que ce post restera ici de diou .

Dernière édition par le Mar 1 Nov 2005 - 17:04, édité 1 fois

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Thomas

Message Mar 1 Nov 2005 - 17:03  Thomas

docteur-carter a écrit:LE MARCHE DU TRAVAIL EN SEPTEMBRE 2005
(Données CVS)



Fin septembre 2005, 2 379 800 demandeurs d’emploi sont inscrits en catégorie 1


Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 1 diminue de 0,9 % (-22 000) au mois de septembre en données corrigées des variations saisonnières (-1,4 % pour les hommes et -0,4 % pour les femmes). Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi est en hausse de 0,1 %. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 décroît de 2,7 % (-3,4 % pour les hommes et -1,8 % pour les femmes).
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1+6 diminue de 0,6 % au mois de septembre (sont inscrits en catégorie 6 les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois).

En septembre, le nombre de chômeurs de longue durée de catégorie 1, demandeurs inscrits depuis au moins un an à l’ANPE, est en baisse (-1,3 %). Parmi eux, le nombre de chômeurs inscrits depuis un à deux ans diminue de 1,8 % et le nombre de ceux inscrits depuis deux à trois ans de 1,1 %.

Le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,8 % à la fin du mois de septembre

Il s’établit à 23,0 % pour les jeunes de moins de 25 ans présents sur le marché du travail, 8,8 % pour les actifs âgés de 25 à 49 ans et 7,0 % pour les actifs de 50 ans et plus.

Entrées et sorties de l’ANPE en catégorie 1 au cours des trois derniers mois

Le nombre d’inscriptions en catégorie 1 enregistrées à l’ANPE au cours des trois derniers mois diminue de 3,4 % par rapport aux trois mois précédents. Les entrées consécutives à un licenciement économique sont en baisse (-11,1 %). Il en est de même pour celles faisant suite à une fin de mission d’intérim (-6,4 %) et, dans une moindre mesure, à une fin de contrat à durée déterminée (-0,5 %). Le nombre de premières entrées recule également (-2,5 %). En revanche, les entrées faisant suite à un autre type de licenciement s’accroissent (+2,3 %).

Les sorties de l’ANPE au cours des trois derniers mois sont en hausse de 2,7 % par rapport aux trois mois précédents. Les sorties pour reprise d’emploi déclarée progressent (+8,6 %), tout comme les sorties pour entrée en stage (+8,2 %).








La publication des chiffres du marché du travail du mois d’octobre 2005
aura lieu le mercredi 30 novembre 2005 .



taux de chômage
2004 : 9,9
2003 : 9,7
Ca monte


2002 : 8,8
1997 : 12,3
Ca baisse
     

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Anonymous

Message Mar 1 Nov 2005 - 17:09  docteur-

ce qui monte en fait c'est ta bétise pq.
A l'époque il yavait une croissance sur le pib et le socialimes en à fait quoi ??? balancé par les fenêtres.
a l'ord actuelle il n'ya pas cette croissance té sourd ou quoi thomas ??
taux de chômage
2004 : 9,9
2003 : 9,7
Ca monte


2002 : 8,8
1997 : 12,3
Ca baisse

en quoi sa baisse pour les emplois jeune arrète sa na j'amais été financé ces emplois jeunes , et c'est la droite qui à dû le faire .
et encore une fois il nya pas de la croissance de lépoque alors actuelle c'est façile de dire sa

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Thomas

Message Mer 2 Nov 2005 - 13:36  Thomas

1)pourquoi cette réponse!! il me semble que la démocratie sert à ça non ?

Oui, tout à fait d'accord.


2) d'avoir un point de vue orienté certes mais sur quelles bases sur celle du parti socialiste qui nous a gouverné trente ans, ou celle d'une politique nouvelle qui dérange parce qu'elle n'est pas adapté à l'effigie du social que nous avons connu encore une fois trente ans.

Ce n'est pas le point de vue du PS que j'ai défendu. Je suis beaucoups plus critique que ça à l'égard de mon Parti. J'ai rappelé à plusieurs reprise que sous Jospin, la précarité s'est accrue, les salaires ont stagnés ....
Mais sur le fond, tu as raison, c'est un point de vue socialiste que je défend. Comme ça, pas de faux fuyants, tout le monde sait d'où je me place. Ca ne disqualifie pas d'emblée ce que j'écris, de même que le fait que l'IFRAP soit un lobby patronale ne signifie pas forcément qu'ils mentent.


3)De vouloir s'en prendre aux entreprises comme d'ailleurs la fait le parti socialiste quand ils étaient aux affaires nous en apporter quoi une décentralisation de toute les entreprises qui ont investi ici en France, il ne s'agit pas de taxer de surtaxer encore et encore pour créer de l'emploi il faut des entreprises il faut des employeurs, et c'est d'ailleurs ce que la droite s'est empressé de faire depuis qu'ils sont aux affaires mais malheureusement le socialisme a fait beaucoup de dégâts à son époque c'est aussi la raison pour laquelle beaucoup d'entreprises décident de partir.

La gauche n'a pas taxé et sur taxé les entreprises. Au contraire, là ou il y a une continuité entre la gauche et la droite, c'est que la courbe de l'impôt sur les société ou bien les cotisations patronales n'a cessé de diminuer. Les socialistes au pouvoir ont défiscalisé les stocks options par exemple. La droite à réduit pratiquement à zéro les cotisations sur les bas salaires. Pour quel résultat ?
Je me dis que baisser le "coût " du travail n'est pas la solution. En tous cas, ça ne marche pas.

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Thomas

Message Mer 2 Nov 2005 - 13:41  Thomas

docteur-carter a écrit:ce qui monte en fait c'est ta bétise pq.
A l'époque il yavait une croissance sur le pib et le socialimes en à fait quoi ??? balancé par les fenêtres.
a l'ord actuelle il n'ya pas cette croissance té sourd ou quoi thomas ??
taux de chômage
2004 : 9,9
2003 : 9,7
Ca monte


2002 : 8,8
1997 : 12,3
Ca baisse

en quoi sa baisse pour les emplois jeune arrète sa na j'amais été financé ces emplois jeunes , et c'est la droite qui à dû le faire .
et encore une fois il nya pas de la croissance de lépoque alors actuelle c'est façile de dire sa

Oulala moi je n'insultes personne.

Le taux de croissance, ça ne tombe pas du ciel. La croissance, ça se fabrique, ça se soutiens. Notre croissance était supérieure à la moyenne OCDE, ce n'est pas un hasard. Le retour à l'emplois sous l'action des RTT, des emplois jeunes, de l'embauche de fonctionnaires, permet de transformer des chômeurs en consommateurs, c'est à dire de faire tourner les entreprises.

C'est ça le soutiens à la croissance.

Un emplois-jeune, il va se dire "bon, j'ai 5 ans devant moi, ça me donne le temps de m'installer. "
Il va prendre un logement au lieu de rester chez ses parents.
Un logement à construire, c'est deux emplois.

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Thomas

Message Mer 2 Nov 2005 - 13:50  Thomas

docteur-carter a écrit:
Thomas a écrit:
taux de chômage
2004 : 9,9
2003 : 9,7
Ca monte


2002 : 8,8
1997 : 12,3
Ca baisse

en quoi sa baisse pour les emplois jeune arrète sa na j'amais été financé ces emplois jeunes , et c'est la droite qui à dû le faire .
et encore une fois il nya pas de la croissance de lépoque alors actuelle c'est façile de dire sa

Montaigne disait que l'enseignement est à base de répétitions. Donc je répète. Ces jeunes, ils étaient payés. Donc de l'argent il y en avait sous Jospin.
La droite a baissé l'impôt sur le revenu, en particulier celui des tranches hautes. Dernièrement, elle a baissé l'impôt sur les grandes fortunes. Si il n'y a plus d'argent dans les caisses, c'est parceque la droite a pris l'argent qui servait à payer les salaires des pauvres pour le donner aux riches.

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