Le refuge de la louve intrépide
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analyse de l'actualité

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Message  Sandra Jeu 26 Jan 2006 - 14:49

Rappel du premier message :

analyse de l'actualité - Page 2 Actualite
analyse de l'actualité - Page 2 P16-1
analyse de l'actualité - Page 2 Apgq_04_web


Ce topic "analyse de l'atualité" vise à compléter celui "articles".
Vous pouvez y placer vos liens et documents assortis de commentaires en réaction à chaque article rapporté sur le forum.
Celui-ci correspond ainsi à l'équivalent de "analyse de l'histoire".

cool-blue


Dernière édition par le Mar 24 Avr 2007 - 15:59, édité 1 fois
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Message  Sandra Lun 25 Sep 2006 - 20:13

Les partisans du Traité établissant une Constitution pour l’Europe, TCE, souhaiteraient une encore bien plus profonde libéralisation du marché européen par le biais de la dérégulation économique. Cette dérégulation libérale aurait été constitutionnalisée par la ratification TCE qui visait à verrouiller de façon irréversible l'instauration de la version libérale du capitalisme.

Tout ce qu'ils peuvent ou plutôt veulent construire pour le moment les dirigeants ouiistes n'est que trouver la manière d'appliquer le TCE bien que la ratification de celui-ci ait été démocratique rejetée.
D'où la période de "réflexion".

Le rejet de sa ratification est une victoire concrète ayant permis de préserver la liberté pour les citoyens d'élire des représentants qui puissent mettre en oeuvre des politiques non libérales voire non capitalistes si cela est le choix des électeurs.
Ce non au TCE conserve ainsi autant que faire se peut ouverte la nature de l'orientation de la construction de l'Union Européenne.
Affirmer l'inverse ou soutenir que le TCE est un texte de gauche est mentir ...

... Tout comme est mentir de se déclarer de gauche lorsque l'on est pour la rupture vers l'économie libérale !
Le premier ministre « socialiste » hongrois Ferenc Gyurcsany a menti sur ses intentions, sur son programme, pour obtenir de se faire élire tout comme le font actuellement les membres de la direction nationale du PS en France en s'affirmant ne pas être libéraux mais bien au contraire de gauche.



« Mise à jour le samedi 23 septembre 2006 à 19 h 15
Hongrie

La protestation prend de l'ampleur

analyse de l'actualité - Page 2 060923hongrie-manif-parlement_n



En Hongrie, au moins 30 000 opposants au premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany ont manifesté dans le centre de Budapest, samedi, au sixième jour d'un mouvement de protestation qui gagne de l'ampleur.

Les protestataires se sont de nouveau rassemblés devant le parlement pour réclamer la démission du premier ministre. Dans un enregistrement diffusé la semaine dernière, Gyurcsany a admis que son gouvernement avait menti sur son bilan pour gagner les élections législatives d'avril.

Contrairement aux jours précédents, le rassemblement n'a donné lieu à aucun incident. Certains manifestants appartiennent à des groupes d'extrême droite et l'on craignait des violences.

Dans un bref discours devant le parlement, le vice-président du principal parti d'opposition Fidesz, Pal Schmitt, a appelé les manifestants à s'habiller de blanc pour exprimer leur rejet de la violence. La moitié des manifestants avaient suivi la consigne.

De son côté, le premier ministre Gyurcsany a déclaré qu'il resterait au pouvoir, promettant de mettre en oeuvre des hausses d'impôts et un programme d'austérité budgétaire peu populaires.

Depuis mardi, 150 personnes ont été arrêtées dans les affrontements qui ont éclaté entre la police et les manifestants. Des centaines de personnes ont été blessées et les candidats matériels sont très importants.

http://radio-canada.ca/nouvelles/International/2006/09/23/007-hongrie-samedi.shtml »



Les amis du premier ministre « socialiste » hongrois Ferenc Gyurcsany essaient de récupérer la situation par une fuite en avant dans la manipulation.
Ne pouvant pas nier le caractère avéré de façon flagrante du mensonge, ils s'efforcent de le requalifier : Le premier ministre aurait menti sur ce qui est "nécessaire" de mettre en oeuvre.
Et malgré sa "maladresse", il faudrait être "raisonnable" et accepter le caractère "indispensable" de la rupture libérale ... Et bla bla bla ...

Quant au Fidesz, dont le vice-président est Pal Schmitt, ce parti hongrois, déclaré plus à droite, pousse le cynisme à se présenter en une opposition d’alternative !
D’alternative au libéralisme ?
Je rappelle que la majorité des électeurs hongrois avaient voté pour une orientation pleinement à gauche.
Et !
Ils furent trompés par les libéraux.



Tirons la leçon. Qu'une telle chose ne se produise pas aussi en France en 2007 !



Dans le paysage politique français, les blocs centraux demeurent en rétraction continue, avec au premier tour des présidentielles de 2002, 16,18% pour le PS, 6.84% pour l'UDF, 19.88% pour l'UMP, soit aucun au-dessus des 20% et soit une somme descendue sous les 43% tandis que le bloc de radicalité de gauche, dont les seuls partis les plus à gauche LO, LCR et PT totalisant déjà, à eux seuls, plus de 10% des scores à cette même élection, se trouvent pleinement renforcée par la victoire du non et en situation de transformer cette forte potentialité électorale en victoire politique concrète.
Quant à l'importante abstention, affectant de manière différente les divers candidats, celle-ci fut ainsi particulièrement significative de la rétraction des blocs centraux.



L'important reste de bien avoir conscience que le premier ministre « socialiste » hongrois Ferenc Gyurcsany a tenu une rhétorique radicale de gauche pour obtenir les voix (probablement avec aussi l'argument du "vote utile" ...) tout en ayant concrètement l'intention de mettre en oeuvre une rupture vers le libéralisme économique et, que la ligne d'action de la direction nationale du PS est exactement la même en France.

PS, UDF et UMP occupent tout l'espace politique français en tenant chacun des discours radicaux mais possèdent les mêmes positions et intentions, tant sur le TCE que sur les autre sujets.

Les élections de 2007 peuvent cette fois aboutir sur l'alternative, plutôt que de s'achever en une habituelle alternance UMPS, et ce, grâce au vote efficace de soutien envers le bloc de radicalité de gauche.

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Message  Sandra Mar 10 Oct 2006 - 21:34

La Corée du Nord a effectué son premier test nucléaire sous-terrain le lundi 9 octobre 2006

Voici le paragraphe sur la question nucléaire en Corée présent dans l'article de l'encyclopédie WIKIPEDIA sur la Corée du Nord.

J'ai pensé que celui-ci pourrais s'avérer pertinent pour l'avancée de la réflexion sur le sujet.

analyse de l'actualité - Page 2 Coree_kim_jong_il
Kim Jong Il



En 1994, un accord-cadre a été signé à Genève entre les États-Unis et la Corée du Nord visant à l'abandon de tout programme nucléaire militaire par les Coréens, en contrepartie de l'engagement des États-Unis à fournir des centrales à eau légère. Comme en 2006 dans le cas de l'Iran, les Américains ne souhaitaient pas qu'un pays non-détenteur de l'arme nucléaire se dote d'une technologie nucléaire duale (pouvant être uitlisée à des fins civiles ou à des fins militaires). Pour les Nord-Coréens, le recours à l'énergie nucléaire devait permettre de pallier la crise énergétique, notamment après la fin des approvisionnements en pétrole soviétique à des conditions préférentielles, tandis que l'accès de tous les Etats au nucléaire civil constitue l'un des fondements du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

L'accord de Genève n'a toutefois pas été honoré : les Américains n'ont pas livré de centrales à eau légère, arguant du non-respect par les Coréens de leurs engagements.

Selon le sous-secrétaire d’Etat James Kelly, des responsables nord-coréens lui auraient avoué l’existence d’un tel programme, lors de sa visite d’octobre 2002 à Pyongyang. Bien que cet aveu ait été nié par la Corée du Nord (laquelle répète que M Kelly aurait confondu droit à détention et détention d'armes nucléaires), les États-Unis ont décidé de suspendre officiellement leurs engagements pris lors de l'accord-cadre de 1994. On soupçonne l'état pakistanais d'être responsable de cet hypothétique transfert de technologie nucléaire, sans toutefois en avoir la preuve.

La Corée du Nord a toutefois justifié la possibilité de détenir l'arme nucléaire comme une arme de dissuasion vis-à-vis des États-Unis ; en contrepartie de l'abandon de tout programme nucléaire militaire, elle demande le retrait des troupes américaines de Corée du Sud et des garanties de sécurité contre une éventuelle agression américaines. En ce domaine, la doctrine nucléaire de Pyongyang est très proche dans ses principes de la doctrine française de dissuasion : l'arme nucléaire doit prévenir une attaque ennemie, et non être utilisée en premier.

La Corée du Nord demande également le retrait des armes nucléaires que détiendraient les États-Unis en Corée du Sud. Si les Américains nient détenir des armes nucléaires en Corée, ils n'ont jamais accepté d'ouvrir leurs bases soupçonnées d'abriter des armes nucléaires aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

La crise ouverte en 2002 sur le nucléaire nord-coréen a entraîné plusieurs cycles de négociations à six parties (Corée du Nord, Corée du Sud, États-Unis, Chine, Japon, Russie).

A l'issue du dernier cycle de négociations à six lors de la conférence de Pékin, à la fin de l'été 2005, La Corée du Nord a accepté de renoncer a l'arme atomique le 19 septembre 2005 sous réserve, d'une part, que la communauté internationale autorise son programme de nucléaire civil afin de réduire sa dépendance énergétique, et d'autre part qu'elle dispose de garanties de sécurité pour prévenir une attaque américaine à son encontre.

La mise en œuvre de l'accord, formulé en termes généraux, a buté sur des difficultés d'interprétation et, plus fondamentalement, sur des objectifs divergents des différentes parties à la conférence de Pékin : si la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, la Chine et la Russie ne souhaitent pas que la Corée du Nord soit une puissance nucléaire, seuls les États-Unis poursuivent l'objectif d'un changement de régime à Pyongyang (alors que le Japon et la Corée du Sud craignent la déstabilisation régionale qui résulterait d'un tel changement politique en Corée du Nord). De ce point de vue, la question nucléaire coréenne n'est, pour les Américains, qu'un argument parmi d'autres (les droits de l'homme, les trafics dont Washington accuse Pyongyang) pour faire chuter le régime de Pyongyang. Les sanctions financières américaines contre la Corée du Nord, depuis la fin de l'année 2005, s'inscrivent dans une même logique d'affrontement de la diplomatie américaine.

La Corée du Nord a effectué son premier test nucléaire sous-terrain le lundi 9 octobre 2006: le conseil de sécurité de l'ONU, réuni d'urgence, a vivement condamné cet acte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cor%C3%A9e_du_Nord
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Message  Sandra Ven 13 Oct 2006 - 15:20

L'essai nucléaire nord-coréen place de facto ce pays au rang de 9e puissance nucléaire mondiale. Les informations de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) voulant que Pyongyang possède 40 kg de plutonium lui permettant de fabriquer une demi-douzaine de bombes témoigne du caractère concret du programme.

analyse de l'actualité - Page 2 Nucleaire-arsenal-monde

Une résolution contraignante en 13 points est présentée par Washington au Conseil de sécurité, énumérant toute une série de sanctions économiques et financières. Celle-ci demande à la Corée du Nord de réintégrer le Traité de non-prolifération et surtout que Pyongyang revienne à la table des négociations. Washington insiste pour que cette résolution soit adoptée sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies prévoyant notamment le recours à la force si nécessaire.
Moscou et surtout Pékin la refuseront très probablement même si tous deux se positionnent défavorablement à cet essai nucléaire. Les tractations diplomatiques entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité seront ardues.

Le bras de fer que se livraient Pyongyang et Washington depuis quatre ans a été perdu par les étasuniens. Le régime Pyongyang, malgré toutes les mises en garde étasuniennes et même les menaces de Washington a procédé à son essai nucléaire.
Si la gouvernance étasunienne avait favorisé la bonne mise en œuvre de l’accord prévoyant le démantèlement du programme nucléaire nord-coréen en échange de la possibilité de construire en Corée du Nord deux centrales nucléaires civiles à eau légère, au lieu d’instaurer une stratégie visant de manière particulièrement agressive la chute du régime, Pyongyang aurait probablement poursuivi une orientation strictement civile de son développement nucléaire.

analyse de l'actualité - Page 2 Nucleaires-essais

Le Traité de non-prolifération nucléaire, qui a peut-être empêché une confrontation entre les deux superpuissances durant la Guerre froide, est devenu une véritable coquille vide ces dernières années.
Plusieurs spécialistes en rendent grandement responsable l'administration américaine.
Ils dénoncent une politique permissive envers certains pays alliés et restrictive pour d'autres. Ainsi, le Pakistan ou l'Inde, pays alliés aux ambitions régionales parfois douteuses, ou encore Israël, ont pu se doter de l'arme nucléaire. Mais les ambitions d'autres pays, comme la Corée du Nord et l'Iran, ont été contrecarrées. Cette politique de deux poids deux mesures a favorisé la prolifération nucléaire dans ces pays qui se sentent dans la ligne de mire de Washington.
Qui plus est, on doit constater finalement l'impuissance des grandes puissances face à ce problème de plus en plus inquiétant.

Voici une chronologie de la crise nord-coréenne :

• 1994: Pyongyang et Washington signent un accord prévoyant le démantèlement du programme nucléaire nord-coréen en échange d'une aide étasunienne pour construire en Corée du Nord deux centrales nucléaires civiles.
• 1999: Le président Bill Clinton assouplit pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953, les sanctions économiques contre Pyongyang.
• Janvier 2002: Le président George Walker Bush qualifie la Corée du Nord de membre, avec l'Iran et l'Irak, de « l'axe du mal ». La Secrétaire d’état à la défense Condoleezza Rice utilisera elle des termes d’« avant-garde de la tyrannie ».
• Automne 2002: La Corée du Nord insatisfait des évolutions de l'accord de 1994 et expulse les inspecteurs internationaux de ses centrales nucléaires.
• Janvier 2003: Pyongyang se retire officiellement du Traité de non-prolifération nucléaire.
• Juin 2003: La Corée du Nord annonce vouloir posséder des armes nucléaires.
• Août 2003: Première série de négociations à Pékin en présence des États-Unis, de la Corée du Nord, de la Corée du Sud, de la Russie, du Japon et de la Chine.
• Février 2005: Pyongyang annonce officiellement qu'il détient l'arme nucléaire.
• Novembre 2005: Échec de la cinquième série de négociations; Pyongyang se retire des pourparlers.
• Juillet 2006: La Corée du Nord lance sept missiles dans la mer du Japon, suscitant une forte réaction de la communauté internationale.
• 9 octobre 2006: Pyongyang annonce avoir effectué le premier essai nucléaire souterrain de son histoire.
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Message  Sandra Sam 14 Oct 2006 - 15:12

Cet essai souterrain bien que très médiatisé ne doit pas faire oublier la forte production et le commerce juteux de mines de toutes sortes ainsi que de bombes à fragmentation.

D'ailleurs, les USA, les seuls à avoir utilisé par deux fois la bombe nucléaire, qui en tolère l'acquisition par leurs alliés pakistanais ou israëliens par exemple, et qui s'opposent violemment à la Corée du Nord, refusent toujours de ratifier le traité de non prolifération des mines antipersonnelles.

Idea Arrow
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Message  Sandra Lun 16 Oct 2006 - 15:24

Voici une photo prise à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, après l'annonce du test nucléaire. (Sipa)

analyse de l'actualité - Page 2 20061010.OBS9136
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Message  Sandra Mer 18 Oct 2006 - 14:49

Une émission télévisée donna la parole hier pendant plus d'une 1h30 aux trois principaux prédendants du PS à la candidature à la présidentielle française.

nota bene

Laurent Fabius se postait le plus à gauche et Ségolène Royale la plus à droite. Dominique Strauss-Kahn se postait plutôt plus proche de Ségolène Royale que de Laurent Fabius.



A noter qu'il ne s'agissait pas d'un débat puisque les interventions des participants n'étaient pas des échanges les uns envers les autres.

Certes, les "questions" ne leur furent pas fournies précédemment mais les appels à s'exprimer sur les divers thèmes traités, qui eux étaient bien connus à l'avance par les trois candidats, étaient formulés de manière tellement générale que ceux-ci ne présentaient aucune difficulté.
D'ailleurs, l'on sentait qu'ils tendaient à réciter. Une carte fut même présentée. Jusqu'aux détails de leurs prestations étaient préparés.

Sur le sujet des 35 heures, la candidate, présidente de la région Poitou-Charentes, je le note car elle n'avait que de cesse de s'en revendiquer, ne s'exprima pas dans un premier temps.
Ensuite, il fallut deux relances pour qu'elle y accorde enfin son intérêt pour rester encore malgré tout bien générale.

voili voilou

D'autre part, chacun de ces membres dirigeants du PS ont clairement exprimé leur adhésion au productivisme en réitérant de manière appuyée leur ferme intention de soutenir efficacement une croissance élevée sur la durée et, donc bien évidemment leur opposition totale à toute décroissance.



Quant à l'Europe et sa construction ont été les grands absents de cette émission.
Seul Laurent Fabius a tenu à évoquer le sujet. Il s'est engager à exposer ses propositions.
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Message  Sandra Sam 21 Oct 2006 - 12:42

La vérité sur l’Afghanistan

par Catherine-Aimée Roy, le 21 octobre 2006

analyse de l'actualité - Page 2 Arton925
photo : Slagheap (flickr)



Au mois de mars 2003, l’armée des États-Unis envahit l’Irak. Le président américain, Georges W. Bush, affirme qu’il détient des informations sûres à propos de la présence d’armes de destruction massive sur le territoire irakien. Il en fait donc son principal motif pour déclencher l’offensive. Plusieurs mois plus tard, après que les marines se soient embourbés dans une guerre civile, on découvre que Sadam Hussein n’a jamais possédé d’arme de destruction massive. Dur constat pour l’opinion publique américaine. Jusqu’à maintenant, le conflit en Irak a fait plusieurs milliers de morts et c’est sans doute la raison pour laquelle on a oublié toute la polémique qui tourne autour d’un autre pays qui a goûté à la cuisine américaine : l’Afghanistan. En effet, à la suite des évènements du 11 septembre 2001, l’armée américaine bombarde l’Afghanistan en soutenant que c’est pour lutter contre la menace terroriste. L’opération Liberté immuable, qui devait compenser pour les 2986 civils morts lors des attentats des tours jumelles, est-elle aussi noble qu’on la qualifie dans le feu de l’action ? Bush a-t-il vraiment largué des bombes sur ce pays pour amorcer sa lutte contre le terroriste ? Avant même de répondre à cette question, il faut savoir que l’on ne s’entend pas tout à fait sur la définition à donner au terrorisme, puisque le concept diffère d’une société à l’autre. Par exemple, en Occident, on décrit le terrorisme comme l’« usage systématique d’actes de violence par une organisation politique, en vue de créer un climat d’insécurité » [1] . Toutefois, dans les pays arabes on soutient qu’il s’agit d’une « conception politico-militaire forgée par l’Amérique elle-même et la CIA, qui sert de prétexte pour intervenir militairement là où leur intérêt l’exige » . Il est donc intéressant de constater que si l’on adopte la pensée orientale, on peut d’or et déjà affirmer que la lutte contre le terrorisme, qu’a lancé le président Bush en bombardant l’Afghanistan, n’est qu’une façade pour atteindre ses objectifs hégémoniques. Mais, comme il serait simpliste de s’arrêter à ces explications, il faudra également s’appuyer sur les causes économiques, politiques et idéologiques qui entourent la présence américaine en territoire afghan.

D’abord, à la suite des attentats de New York en septembre 2001, les pays membres de l’OTAN se sont concertés afin de voir de quelle manière il fallait répondre à cette agression sournoise. En effet, 19 membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord excipent l’article V qui soutient qu’une attaque dirigée contre un État membre de l’organisation constitue un assaut contre tous. Ce droit à la réplique défensive est aussi reconnu par l’article 51 de la charte des Nations Unies. Dans l’histoire de l’OTAN, on fait appel à cet article pour la première fois depuis la création de l’association, en 1949. En tout, 16 des 19 pays adhérents contribuent de différentes façons à la campagne de l’Afghanistan, bien que celle-ci ne soit pas une opération officielle de l’OTAN. De plus, la Russie, la Chine et quelques États du Proche-Orient et de l’Asie apportent une aide supplémentaire. Bref, on peut penser que l’attaque des forces américaines, dans un premier lieu, est motivée par la pression politique des États membres de l’organisation défensive occidentale.

Ensuite, certains experts adhèrent à l’idée que la lutte contre l’Islam extrémiste, menée par les États-Unis depuis 5 ans, répond à un besoin d’affrontement idéologique. En fait, si on se rappelle les principaux combats qu’ont dirigés les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale, cette affirmation est plausible. D’abord, dans le cadre de la guerre de 1939, on livre une bataille au régime fasciste au sein des forces alliées. Puis, dans les années suivantes, on s’appliquera à lutter contre le communisme pendant la Guerre froide opposant l’Est et l’Ouest. Au début des années 1990, la suprématie des États-Unis et du capitalisme cherche en vain une idéologie à combattre pour expliquer sa présence hégémonique en Europe. C’est dans cette optique que l’utilisation extrémiste et nihiliste de la religion islamiste, ainsi que son expansion, justifie le troisième défi totalitaire de l’administration américaine. Cependant, le président Bush choisit de dire qu’il fait la guerre au terrorisme, parce que s’il affirmait qu’il a l’intention de livrer une bataille à l’Islam, cela le mettrait considérablement en danger. Puis, certains spécialistes arabes vont jusqu’à affirmer que les États-Unis ont manipulé intelligemment le groupe Al-Quaïda afin d’obtenir un certain contrôle sur la Russie, l’Inde et la Chine et ainsi parvenir à s’approprier les ressources pétrolières de l’Asie.

Puis, l’établissement de forces militaires en Afghanistan permet aux États-Unis de surveiller les agissements de l’Iran et éventuellement intervenir rapidement en cas de crise. Plusieurs trouveront paradoxal le fait que la première puissance mondiale ne coopère par avec l’Iran, voisin de l’Afghanistan, qui, d’une part condamne les attentats du 11 septembre et, d’autre part, souhaite combattre le régime taliban. En fait, si les Américains refusent de faire équipe avec l’Iran, c’est simplement parce que ce pays fait parti de l’axe du mal établi par l’administration Bush. Ainsi, cette volonté d’isoler l’Iran régionalement est apparente depuis quelques années par la hausse de l’influence des États-Unis dans quelques républiques d’Asie centrale, par la présence militaire dans la région du Golfe Persique, par l’amitié américo turque, sans oublier l’exclusion des intérêts iraniens dans les projets pétroliers de la Mer Caspienne. Cependant, L’Iran est loin de vouloir se laisser traiter de cette façon et tente de sortir cet isolement en négociant des ententes commerciales avec certains États du nord. Par exemple, l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont devenus les principaux partenaires commerciaux du gouvernement iranien, brisant par la même occasion le mur derrière lequel les Américains souhaitaient le confiner. Bref, en occupant militairement l’Afghanistan et l’Irak, les États-Unis encerclent l’Iran et résistent à la volonté des pays occupés, et maintenant d’une force non étatique, de les chasser du secteur avoisinant le Golfe Persique.

Subséquemment, les États-Unis peuvent retirer plusieurs avantages du positionnement géographique de l’Afghanistan. En établissant des forces militaires de l’OTAN en sol afghan, ils ont bien sûr la possibilité d’intervenir rapidement en Iran, mais également dans d’autres pays qui pourraient s’avérer menaçants. On parle entre autres du Pakistan et de l’Inde où les Américains doivent intervenir en 1998 pour éviter que l’on emploie l’arme atomique, dans le cadre des tensions entourant la région du Cachemire. Puis, même si la Guerre froide a pris fin avec la chute de l’URSS, la grande puissance mondiale peut, par son établissement en Afghanistan, surveiller de près les activités de la Russie et de ses pays satellitaires. De plus, la montée économique de la Chine a quelque chose d’inquiétant pour l’Occident. Si jamais la Chine devenait trop dangereuse, il serait plus facile d’intervenir à partir de l’Afghanistan. En résumé, l’emplacement géographique du territoire que les Américains ont entrepris d’occuper, à la suite du 11 septembre 2001, leur permet de tenir à l’œil des pays comme l’Iran, le Pakistan, l’Inde, la Russie ainsi que la Chine.

Enfin, les intérêts américains dans l’opération Liberté immuable, sont surtout d’ordre économique. En effet, les finances des États-Unis, en ce début de 21e siècle, sont principalement basées sur le pétrole . L’Afghanistan représente donc un endroit stratégique qui sera appelé à jouer le rôle de voix d’acheminement du pétrole et du gaz de l’Asie centrale vers l’Océan Indien. D’ailleurs, les batailles en territoire afghan lors des dernières années de la Guerre froide n’étaient pas étrangères à cet enjeu. Puis, depuis 1991, bien qu’aucun accord définitif n’ait été convenu, la Russie, les États-Unis et l’Iran se disputent le contrôle de l’acheminement des hydrocarbures de la Mer Caspienne vers les marchés asiatiques et européens. Les principaux objets de convoitise dans cette région du monde sont composés du gaz du Turkménistan, du pétrole de la Mer Caspienne, de l’or de l’Ouzbékistan ainsi que du coton du Kirghizstan. De plus, il est à noter que l’on a identifié d’importants gisements dans d’autres pays de l’ex-URSS, soit en Azerbaïdjan et au Kazakhstan.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas tous les pays de cette région riche en hydrocarbures qui s’opposent à la présence américaine. En fait, l’influence des États-Unis est même la bienvenue, puisqu’elle sert à régler quelques litiges et permet de faire certains compromis. C’est notamment le cas des républiques d’Asie centrale qui, avec le soutien tactique des Américains, veulent se dégager du réseau qui traverse la Russie et souhaitent éviter de passer par l’Iran. Il y a également le cas du Turkménistan qui désire évacuer son gaz naturel en le faisant transiter par l’Afghanistan. Bien entendu, pour que cette opération puisse s’accomplir sans anicroche, les compagnies turkmènes ont besoin de la paix chez leur voisin, l’Afghanistan, peu importe qui en sera le bénéficiaire. L’intervention américaine en sol afghan prend alors tout son sens.

On peut donc assurément conclure que l’argument invoqué par l’administration Bush, à la suite des évènements du World Trade Center, ne tient pas la route. Étant donné que le terrorisme est une cible dynamique et insaisissable, il est impossible que le bombardement d’un pays permette d’éradiquer un tel phénomène. D’ailleurs, nous sommes à même de constater, 5 ans plus tard que l’occupation de l’Afghanistan n’a toujours pas permis de faire diminuer les actes terroristes. Au contraire, on enregistre une recrudescence des actes de violence à motivation politique dirigés contre des non-combattants. Il va donc s’en dire que le prétexte de lutte contre le terrorisme désigné par les États-Unis n’est qu’une façade et qu’il faut chercher un peu plus loin pour identifier les réels motifs derrière l’occupation de l’Afghanistan. Ainsi, comme je l’ai exposé précédemment, on peut supposer, voire affirmer que ce sont des intérêts politiques, idéologiques, économiques, géographiques et hégémoniques qui sont à la base des opérations militaires. Bref, l’article V de l’OTAN, la lutte idéologique contre l’Islam, l’isolement de l’Iran, la proximité géographique de certains pays et la garantie d’approvisionnement en pétrole sont à l’origine de l’intervention américaine en Afghanistan. L’histoire nous a démontré une fois de plus, avec les interventions en Irak et en Afghanistan, qu’il ne faut jamais se contenter des explications fournies par les dirigeants. Il faut chercher plus loin pour découvrir la vérité et l’exposer au grand jour.

[1] Antidote RX, 2006

http://www.centpapiers.com/article.php3?id_article=925
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Message  Daniel Sam 21 Oct 2006 - 13:15

Intéressant.....Je relirai ! Merci Sandra.
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Message  Sandra Sam 21 Oct 2006 - 22:41

De rien. tête lapinisée



J’emmerde le vote utile

par monolecte, 20 septembre 2006

Doit-on aller voter comme on va parier au champ de courses?

Ma candidature, espérée et ressentie par nombre d’entre nous comme meilleure solution pour défendre nos idées, est devenue impossible parce qu’elle souffrait d’un inconvénient de taille : la probabilité d’une victoire était faible et nombre de camarades auraient préféré défendre, contre leurs convictions, un autre candidat en mesure de gagner, selon la mécanique du vote utile
Le choix de l’alliance, Arnaud Montebourg, 24 juillet 2006

analyse de l'actualité - Page 2 Vote
Les convictions exprimées, c'est plus utile pour la démocratie.



La question n’est pas de savoir si j’avais l’intention ou non de voter pour Arnaud. Elle n’est même pas de savoir pour QUI je compte voter, mais POUR QUOI et aussi POURQUOI.

Alors que le débat autour du TCE a fait la démonstration de l’appétence de démocratie participative de nos concitoyens, comme je l’avais déjà écrit à l’époque, ces aspirations légitimes sont aujourd’hui totalement noyées dans les guerres d’appareils et les combats de chefs. Ce qui permet de faire l’impasse sur le point capital de cette campagne électorale qui avance en tongs sans dire son nom : l’absence de projet de société.

Tout l’intérêt de la présence de Montebourg dans cette pré-campagne électorale était de remettre sur le tapis l’inadéquation[1], pour le moins, des institutions de la 5ème République pour maintenir ne serait-ce qu’un vernis démocratique dans une société totalement marchandisée et soumise aux diktats des multinationales. Et un bon débat de fond, ne serait-ce que sur le mode de gouvernance le plus adapté à notre époque, aurait été le bienvenu, en ces temps de disette idéologique.

Au lieu de cela, nous alllons irrémédiablement vers un affrontement de personnes sans grand intérêt, à savoir :
Pour vous administrer de force une politique économique franchement néo-libérale à la Bush/Blair, vous préférez Sarko ou Sarkozette?

Bref, me voilà très énervée, tant j’ai la certitude que l’on va de nouveau me confisquer mon vote citoyen sans autre forme de procès. Je pense que parti comme c’est, ils ne vont même pas se fouler à faire semblant d’écrire un programme. De toute manière, cela vaut mieux pour eux tous : ce ne pourrait être qu’un programme commun, puisque les deux grands partis se rejoignent sur le point clé de leur projet de société : sa totale soumission à l’économisme globalisé, sans aucune autre espèce de considération, quelle soit humaine, écologique, morale… etc.
La justification du non-choix

A partir du moment où les deux appareils politiques ne proposent fondamentalement que la même vision du monde, il est important de soumettre la masse abrutie des électeurs à ce non-choix. Ce qui est là tout l’intérêt du foutu vote utile.
Le concept est simple : chaque citoyen ne peut se prononcer sur le type de société dans lequel il veut évoluer qu’une fois tous les 5 ans. Ensuite, tout ce qui lui tombe sur la gueule est sensé être légitimé par le blanc-seing électoral, puisqu’entre deux consultations, nous ne sommes plus qu’une masse bêlante et stupide. Toute l’astuce, aujourd’hui, c’est de ne plus donner le choix au peuple borné, même de temps en temps, de faire en sorte que les grandes orientations se décident sans lui, en dehors de tout contrôle démocratique. Donc, on lui explique bien qu’il n’y a que deux partis qui ont une chance de gagner : Sarko ou Sarkozette. Et que ce serait un peu con de voter pour quelqu’un d’autre[2], puisque que les autres candidats ne sont là que pour la figuration et faire joli sur les plateaux télé pendant la campagne officielle.

Ce qui revient à dire que même si l’on désapprouve totalement le modèle de société prôné par les deux Janus, ce sera forcément cela qui va sortir des urnes et que si l’on veut que notre vote fasse partie du camp des vainqueurs, il faudra se prononcer sur des caractéristiques secondaires qui ne remettent en rien en cause le projet global[3]. Et l’on arrive ainsi à la conclusion que voter selon ses convictions ne sert à rien!

Ce qui prouve, une fois de plus, que personne n’a réellement compris la portée du premier tour de 2002.
Ce qui me conforte plus que jamais dans l’idée qu’il convient au contraire de résister à ce hold up sur les urnes!
Ce qui me pousse à penser que plus que jamais les citoyens doivent refuser le marketing politique à deux balles et forcer ceux dont c’est soit-disant le métier à aller au débat de fond, sur nos institutions, sur nos choix de société, sur la manière dont nous souhaitons Vivre-Ensemble[4] dans les prochaines années.

Car si nous décidons de tourner le dos au mythe du vote utile[5], si nous décidons que voter, c’est exprimer nos aspirations profondes, alors ce pourrait être une formidable surprise qui sortira des urnes en 2007!

Notes

[1] J’aurais pu écrire déliquescence, ce qui eut été plus adapté, tant la caste au pouvoir a détourné les instruments de gouvernance à son seul profit, mais cela résonne bien trop “déclinologue” à mon oreille!

[2] En fait, pour une alternative politique

[3] En gros, Karsher ou Mitard, solidarité a minima ou charité, avec ou sans vaseline…

[4] J’écris toujours ce mot dans son sens Arendtien

[5] Comme si voter selon ses convictions était inutile!

septembre 20th, 2006
Categories: analyses, Agnès Maillard . Author: monolecte

http://lemondecitoyen.com/2006/09/20/jemmerde-le-vote-utile/



Alors, voter par convictions ou bien voter par résignation ?

Convictions progressistes, impératifs écologiques, luttes sociales etc.
Allons nous tout abdiquer pour le seul bénéfice d'une certaine utilité ?
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Message  Sandra Dim 22 Oct 2006 - 18:27

En approfondissement du message précédent, je rajouterais que la meilleure façon de soutenir, promouvoir, développer et ainsi porter ses convictions est tout simplement de voter pour ceux qui les incarnent les mieux.

Sinon, se représenter le paysage politique comme stable et immuable est une très grave erreur d'analyse.
Parfois, un simple petit événement catalyseur peut bouleverser voire inverser les rapports de forces.

Ainsi, assurer les conditions de possibilité de la mise en application de ses convictions s'avère l'attitude la plus efficace.
En effet, de la conjugaison de ce soutien avec un contexte favorable peut résulter une synergie aboutissant à ce changement politique majeur.
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Message  Daniel Dim 22 Oct 2006 - 20:59

Le mieux est parfois, souvent, proche du pire .
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Message  Sandra Mer 8 Nov 2006 - 18:41

analyse de l'actualité - Page 2 0811-midi-Houseofrep
08/11
12:56 CET

Les démocrates remportent la chambre des représentants et probablement aussi le Sénat à un seul siège près.

En effet, en Virginie, le poste sénatorial est remporté selon le premier décompte par environ 2.400 voix sur près de 2.500.000 par le démocrate Jim Webb sur le républicain sortant George Allen.
La marge est suffisamment faible pour que le perdant puisse demander une vérification et déposer un recours en justice.

L'incertitude pourrait ainsi durer.
La couleur du Sénat est primordiale notamment pour le contrôle concret de l'appareil législatif.
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Message  Sandra Ven 10 Nov 2006 - 15:18

Des phalanges enseignantes ?

analyse de l'actualité - Page 2 Logo-europe1



Sur la radio française Europe1, vendredi 10 novembre, vers 12h40, l’animateur journalistique, traitant de la proposition de Ségolène Royal sur les 35h effectives de travail des professeurs, a utilisé concernant l’enseignement national français le terme de phalanges enseignantes.

Sachant qu’une phalange est une organisation paramilitaire fasciste, j’émets les plus vives protestations contre cette utilisation du terme par un professionnel de la communication qui devrait rester neutre.
La Phalange espagnole : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phalange_espagnole

J’invite chacun à s’exprimer sur ce propos et à manifester les réactions adéquates.
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Message  DanArchy Sam 18 Nov 2006 - 17:24

Je ne sais éxactement comment cet animateur se positionne et qu'elle connaissance il peut avoir de ce petit monde là. Il est vrai que l'utilisation de phalange ou phalangiste (souvenez vous la guerre du liban version année 80), est pas approprié, voir même terrifiante! On doit reconnaitre que le corps Professoral est des plus auto-protecteur et qu'il refuse un peu près tout de ce qui ne vient pas de ses propres rangs. Mais fort heureusement, celà ne se traduit pas dans un conflit armé!
Certainement que le Journaleu, se positionne avec une certain iritation dans le débat en laissant sa propre position trop transparaitre!
sulfateur

Serait'il du genre à mettre le feu aux cité, et capable de parler de karcherisé la France afin d'en éléminer toute la saleté?

DaN via Politique.fr

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Message  Sandra Sam 18 Nov 2006 - 17:59

Chacun peut qualifier de corporatiste ce qu'il veut si c'est son avis mais avec un vocabulaire respectueux et sans insulte politique.





La conférence sur le climat se termine mollement

Etienne Dubuis
Samedi 18 novembre 2006

ENVIRONNEMENT. Aucun signal fort n'est venu de Nairobi malgré des attentes croissantes.

analyse de l'actualité - Page 2 052537
(EPA)



Devant l'évidence du réchauffement climatique, la communauté internationale s'est donné ces dernières années deux objectifs: freiner le phénomène et s'adapter à ses premières manifestations. Conformément au programme fixé par la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique de 1992, la 12e conférence sur le climat, qui s'est tenue ces deux dernières semaines à Nairobi, a tenté de progresser sur ces deux fronts. Avec des fortunes diverses.

Deux mécanismes destinés à soutenir les efforts d'adaptation des pays les plus menacés, le Fonds spécial changements climatiques et le Fonds pour les pays les moins avancés, sont déjà opérationnels. Un troisième, en revanche, le Fonds pour l'adaptation, est en panne. Il dispose d'argent, puisqu'il reçoit 2% du prix des certificats acquis dans divers projets de développement propre. Mais il ne possède toujours pas d'organe de gestion. La conférence de Nairobi a tenté en vain de lui en donner enfin un.

«Les parties se sont mises d'accord sur la manière dont sera géré le fonds et sur ses finalités, mais pas encore sur l'identité de son gestionnaire», a avoué le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, Yvo de Boer.

«Cet échec est très décevant, commente Martin Hiller, responsable de la communication sur le changement climatique du WWF International. La conférence de Nairobi a été la première à se dérouler en Afrique subsaharienne, ce qui a conduit à une conscientisation sans précédent des populations de cette partie du monde. Le moment était idéal pour réaliser une avancée en leur faveur. D'autant que le continent noir est l'un des plus affectés par le réchauffement.»

Sur l'autre grand chapitre, la limitation du réchauffement, les discussions ont été laborieuses. Le Protocole de Kyoto, qui représente la partie la plus avancée de ce programme, impose des taux d'émission à un certain nombre de pays industrialisés jusqu'en 2012. Au-delà, rien n'est dit.

Les Etats industrialisés qui ont ratifié le texte se sont accordés sur la nécessité de réduire de 50% les émissions des gaz à effet de serre. Il reste à savoir selon quel calendrier.

Préparer 2012

La question est d'importance. Pour qui veut combattre le réchauffement climatique, il est crucial d'empêcher un vide juridique entre les derniers effets du Protocole de Kyoto et l'entrée en vigueur du texte suivant. Ce qui signifie que les négociations doivent se terminer bien avant 2012 pour permettre aux Etats intéressés de ratifier le document.

«Nous souhaitons qu'un signal fort soit donné en faveur de la continuité», confiait encore vendredi matin José Romero, de la division Affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement. L'Allemagne avait proposé que les négociations sur le futur régime s'ouvrent en 2007 et s'achèvent en 2009. Or les participants ont finalement accepté d'entamer en 2008 seulement la révision du Protocole de Kyoto. Et ils n'ont convenu d'aucune date butoir.

Autre blocage: bien que les pays industrialisés aient répété qu'ils ne parviendraient pas seuls à arrêter le réchauffement, les pays en développement ont continué à refuser l'idée de partager l'effort.

http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=194212



De nouveau, la montagne accouche d'une souris.
Une bonne volonté est affichée dans les discours. Le diagnostique est reconnu. Les objectifs sont annoncés. Mais, les moyens ne sont, encore une fois de plus, pas acceptés.

Non seulement les rejets de gaz à effet de serre ne diminuent pas mais ceux-ci augmentent. Et, comme si cela ne suffisait pas, la vitesse de cette augmentation s'accroît elle-même.
Sur ce problème du réchauffement climatique comme sur la grande majorité des questions environnementales, c'est le fiasco.

Pourtant, certains affirment que maintenant ce sujet serait traité sérieusement et qu'ainsi les formations politiques écologistes devraient abandonner leur indépendance pour se vassaliser.
Certes, ce discours hégémoniste se trouve aussi tenu sur toutes les autres thématiques de société. Le monopole devrait régner.
Heureusement, cette voie royale de l'autruche n'a pas encore éliminé les autres solutions candidates.

Plus que jamais, l'environnement réclame les véritables solutions, celles puisant leur utilité dans l'efficacité, celles prônant vis-à-vis des objectifs l'application de leurs moyens.
Mais, pour que les solutions soient entendues, la fédération de tous les participants de bonne volonté doit être réalisée. Et, si vos cris ne trouvent pas seuls leurs échos, n'oubliez pas vos bulletins de vote !
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Message  Sandra Dim 4 Mar 2007 - 16:54

Muammar Al Kadhafi et la Lybie pourront ils continuer à décider seuls de la nature du modèle politico-économique lybien en dépit des pressions à s'aligner sur le modèle de dérégulation économique libérale imposé par les USA et ses vassaux ?



Kadhafi s`élève contre le système financier international

Seha(Libye), 02/03

analyse de l'actualité - Page 2 H_9_ill_739771_kadhafi
Muammar Al Kadhafi



Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s`est élevé vendredi contre le système financier international qu`il a présenté comme une "dictature" basée sur la peur à laquelle son pays n`avait d`autre choix que de se soumettre, selon Reuters.

"Les plus grands pouvoirs aujourd`hui sont dans les mains de ceux qui détiennent les pouvoirs économiques et militaires et qui peuvent intimider les autres. Ils peuvent vous affamer. Ils peuvent couper toutes vos possibilités d`exporter vos matières premières, comme le café ou le pétrole", a-t-il dit lors d`un rare débat public avec des intellectuels étrangers.

Cette discussion de deux heures a eu lieu en présence de journalistes dans l`oasis de Sebha, où Kadhafi avait proclamé son régime il y a 30 ans. Elle s`inscrivait dans le cadre de la célébration de cet anniversaire.

"Il s`agit d`une dictature internationale qui s`exerce contre les peuples, en particulier contre les peuples les plus pauvres", a-t-il dit en évoquant les conditions fixées par les bailleurs de fonds internationaux.

"Ceux qui vous menacent avec leur puissance militaire ou avec le Conseil de sécurité sont ceux qui contrôlent le monde. Si vous vous élevez contre eux, vous risquez d`être détruits."

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=513625



Mouammar Kadhafi juge inutiles les partis politiques et les élections

15:51 | 03/ 03/ 2007
SEBHA (Libye), 3 mars - RIA Novosti.

analyse de l'actualité - Page 2 61409686



Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi estime que les élections et les partis politiques "causent du mal à la société, la corrompent".

"Toute cette mascarade avec les partis, c'est tout simplement ridicule... On achète les gens pour qu'ils votent pour un parti ou un autre... On a observé la même mascarade lors des élections en Mauritanie, en Ukraine, en Géorgie", a déclaré Mouammar Kadhafi qui a pris la parole dans la ville de Sebha à l'occasion du 30e anniversaire de la proclamation du pouvoir populaire. Le 2 mars 1997, le gouvernement, les partis politiques, le parlement et le poste de président avaient été abolis en Libye.

D'après Mouammar Kadhafi, en Libye c'est le peuple qui décide de tout.

"Persuadez le peuple qu'il a besoin des partis. Si les gens en veulent vraiment, soit", a dit le dirigeant libyen.

"Il ne faut pas contraindre nos femmes à renoncer au port du voile comme cela a été fait en France. Demandez-le leur, demandez au peuple. Si le peuple ne souhaite pas porter les vêtements traditionnels, s'il veut opter pour le short, alors il en sera ainsi".

Invité aux festivités, le président ougandais Yoweri Museveni a appelé les pays de la région à s'industrialiser et à s'intégrer.

"Pour un kilogramme de café vert on nous verse un dollar américain. Or, le même poids de café prêt à être consommé est vendu 15 dollars par les sociétés étrangères. Cela veut dire que toutes les fois que l'Ouganda expédie un kilo de café en Europe il l'accompagne d'une plus-value de 14 dollars", a dit Yoweri Museveni.

"Nous ne voulons plus souffrir de celle malédiction. Nous devons nous industrialiser. Nous devons vendre nous-mêmes le café, le cuir et le pétrole que nous transformerons nous-mêmes".

http://fr.rian.ru/world/20070303/61511600.html



Les USA prônent la généralisation du pouvoir des détenteurs et investisseurs des capitaux à l'ensemble des économies mondiales.
Le libre choix à la détermination de son système par chaque nation est refusé violemment par les USA qui exige un alignement de tous sur le modèle du libéralisme économique.
Les pressions peuvent aller jusqu'à la menace de renversement des régimes voire de l'invasion militaire en passant par l'emborgo ou le blocus comme par exemple à l'encontre de Cuba.
Cette hostilité s'accompagne d'une diabolisation des nations récalcitrantes à leurs vassalisations envers l'hégémonisme étasunien. Celles-ci se trouvent alors qualifiées de constituer des avant-gardes de la tyrannie ou de faire partie de l'axe du mal. Sous-entendu : Les USA détiendrait le monopole de juge du bien et du mal et eux "évidemment" serait l'apogé du bien et de la perfection politique.
Ainsi, les USA détiendraient la légitime autorité de compétence à imposer la nature de la politique et de l'économie et s'il le faut par la violence.
Chacun devrait obéir et s'aligner.
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Message  jipé Lun 14 Mai 2007 - 22:08

sournois j'ai prevenu les autorité depuis 1995 des effets pervers qu'engendrai les ogm breveté et controlé depuis les états unis les les choses se vérifient au fur et a mesure que le temps passe et se confirme : si tu met des OGM dans ton champ , soit sur de rester ami avec ton fournisseur "à vie" sinon gare à toi . et là l'adage : qui avale une noix de coco doit s'assurer à ce qu'elle puisse resortir derrière !
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