Le refuge de la louve intrépide
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élection présidentielle de 2007

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27022006

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Sandra
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élection présidentielle de 2007 :: Commentaires

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Message Ven 10 Mar 2006 - 18:08  Aquarium

C'est jamais les plus doués qui se présentent

Mon candidat serait Hubert Vedrine un type exceptionnel
mais je crois pas qu'il sera dans la liste et puis même je ne pourais pas voter voili voilou

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cédric

Message Dim 12 Mar 2006 - 17:08  cédric

moi ça serait Ségolène Royal, en tout cas si c Jospin, Montebourg et compagnie je voterai pas socialiste

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Thomas

Message Mer 15 Mar 2006 - 17:37  Thomas

Pourquoi Ségolène Royal ?

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coeur-nucleaire

Message Mer 15 Mar 2006 - 18:58  coeur-nucleaire

bien moi , je vote a droite mais tout dépendras du gouvernent qui accompagneras le présidentiable.

j'aime beaucoup :
Borloo Jean-Louis ; ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.

Gilles de ROBIEN ; ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Thierry BRETON ; ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

Jean-François COPÉ : ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat, Porte-parole du Gouvernement

Charles PASQUA ;

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Thomas

Message Jeu 16 Mar 2006 - 15:00  Thomas

coeur-nucleaire a écrit:bien moi , je vote a droite mais tout dépendras du gouvernent qui accompagneras le présidentiable.

j'aime beaucoup :
Borloo Jean-Louis ; ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.

Gilles de ROBIEN ; ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Thierry BRETON ; ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

Jean-François COPÉ : ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat, Porte-parole du Gouvernement

Charles PASQUA ;
Pourquoi tant de haine ?

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Sandra

Message Jeu 4 Mai 2006 - 0:23  Sandra

Le gouvernement eut été mieux avisé de ne s'occuper que des affaires courantes d'ici les élections présidentielles de 2007.

L'idéal serait maintenant des élections anticipées.
A défaut, que Jacques Chirac nomme en lieu et place de Dominique de Villepin un simple exécutant qui au moins, à défaut d'une politique de qualité, ne fera pas de bourde ni de scandale et assurera correctement la continuité de l'état.

naufragé

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coeur-nucleaire

Message Jeu 4 Mai 2006 - 11:41  coeur-nucleaire

thomas a écrit:Pourquoi tant de haine ?

j'ai aucune haine , aucune.
mais faud pas se voiler la face notre pays peu plus continué dans cette voix ou on va droit dans le mur.

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tell

Message Ven 5 Mai 2006 - 9:45  tell

Sandra a écrit:que Jacques Chirac nomme en lieu et place de Dominique de Villepin un simple exécutant
Je pensais que c'était la définition de vilipinpin. Laughing

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tell

Message Ven 5 Mai 2006 - 9:46  tell

Thomas a écrit:Pourquoi tant de haine ?
Quelle haine? tête lapinisée

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Sandra

Message Lun 8 Mai 2006 - 16:55  Sandra

La promotion de l'UDF participe d'une stratégie d'élargissement des blocs centraux.
Les quasi jumeaux PS et UMP perdant du terrain aux élections, le projet d'évolution de la mouvance UMPS vers un bipartisme à l'anglosaxone se trouve mis en échec.

Le rôle de l'UDF consiste à former un espace politique artificiel entre le PS et l'UMP afin d'élargir le champ de présence rhétorique des blocs centraux dans le paysage politique français.
Ainsi, certains du PS radicalisent leurs discours sur des positions plus à gauche, comme Laurent Fabius, tandis que d'autres de l'UMP font l'équivalent à droite, comme Nicolas Sarkozy.

L'objectif vise à racoller le plus possible en périphérie par des propos qui ne se concrétiseront jamais dans les actes.
Le PS cible les électeurs habituels des écologistes et des formations communistes. L'UMP cible ceux du MPF et surtout ceux du FN.

Lors des élections présidentielles, les candidats PS et UMP tiendront des discours très éloignés mais avec l'intention de conduire ensuite quasiment les mêmes politiques.
Lors des élections législatives, l'objectif sera ensuite de ratisser large pour rassembler le plus vers le PS, l'UDF et l'UMP de sorte que, selon que ce soit le PS ou l'UMP qui arrive en tête, l'UDF se coalise si besoin est avec l'un ou l'autre.

Pour résumer, cette stratégie vise tout simplement à maintenir la pérennité du système avec pour dessein que la future majorité, quelle qu'elle soit, puisse poursuivre tranquilement la dérégulation libérale du modèle politico-économique français sur l'exemple de la GB ou des USA.

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Thomas

Message Mer 10 Mai 2006 - 23:02  Thomas

PFFFFFFF les blocs centraux......

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Sandra

Message Dim 21 Mai 2006 - 15:22  Sandra

Je pense que maintenant que les français ont conscience que les blocs centraux peuvent se trouver supplantés par leurs bords, autant le bord gauche que le bord droit peuvent chacun connaître une progression particulièrement significative.

Trop de gens qui auraient voulu voter communiste ne l'ont pas fait par abdication et influencés par le vote "utile".
Maintenant que la compréhension que le maintien au pouvoir de l'UMPS n'est pas inéluctable, les intentions pour le vote efficace pour la gauche se concrétisent puissament.

Mais, c'est biensûr avec la tonalité calme et affirmative de la certitude que les commentateurs politiques vont nous assurer l'impossibilité de l'accession du PCF au second tour ... De même qu'ils assuraient aussi d'un second tour Jospin Chirac en 2002 ...

souriant

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GOLAX

Message Lun 22 Mai 2006 - 3:30  GOLAX

Sandra a écrit:Maintenant que la compréhension que le maintien au pouvoir de l'UMPS n'est pas inéluctable, les intentions pour le vote efficace pour la gauche se concrétisent puissament.

Je pense que ce que les gens ont compris c'est qu'un second tour UMP - PS n'est pas inéluctable. C'est aussi mon avis. Par contre, que le futur président puisse venir du bord gauche ou du bord droit de l'UMPS ne me paraît pas réaliste.

Ici, je n'ai pas compris ce que tu voulais dire :

Trop de gens qui auraient voulu voter communiste ne l'ont pas fait par abdication et influencés par le vote "utile".

Ces gens dont tu parles n'ont pas voté " utile " puisque Jospin n'avait fait que 16 ou 17%.

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Sandra

Message Lun 22 Mai 2006 - 12:08  Sandra

Si tu le remarques bien, j'ai mis des guillemets à utile : "utile" ... Idea

Voter pour le PS n'est pas un vote utile pour la promotion et la progression de la gauche.

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GOLAX

Message Mar 23 Mai 2006 - 2:59  GOLAX

Oui, j'avais bien compris que par tes guillemets tu voulais dire que tu ne considérais pas ce vote comme utile.

Mais pour le corps électoral de gauche en général, voter utile c'est voter dès le premier tour pour le candidat supposé présent au second tour. Or, ce candidat, Jospin, n'avait pas vraiment bénéficié de cet effet " vote utile " vu son score inférieur à l'audience réelle du PS qu'on peut tout de même évaluer à 20% de l'électorat.

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Sandra

Message Lun 12 Juin 2006 - 21:25  Sandra

Nicolas Sarkozy fait de la communication. Et, Ségolène Royal semble considérer que cela s'avère bien efficace.
Des thèmes de campagnes sont choisis et chacun affine sa stratégie, sa réthorique.
A l'UMP, le populisme et la reprise de thèmes voire carrément de slogans de l'extrême doite.
Au PS, un plan com d'hypermédiatisation précoce visant à promouvoir une candidature ouiiste et mettre devant le fait accompli, bien avant la campagne pour la candidature à la candidature, que l'on ne puisse plus retenir que celle-ci : Ségolène Royal n'a-t-elle pas déjà adopté pleinement la posture de candidate en titre ?

Au-delà des divergences de discours, de styles, de postures, de vocabulaires, etc. , Ségolène Royal, François Bayrou et Nicolas Sarkozy sont accord pour mettre en oeuvre la rupture libérale que la France aurait déjà trop tardé à vouloir appliquer.
Les ouiistes du PS se sont donc empressés d'assurer la lancement de la ouiiste Ségolène Royal afin que rien ne puisse ensuite faire obstacle au projet UMPS.
Ainsi, peu importe que ce soit le PS, l'UDF ou l'UMP qui décroche le siège de la présidence. Du moment que la personne veuille revenir sur la décision de ne pas ratifier le TCE et au contraire assurer une pleine orientation libérale, les objectifs de ces trois partis seraient pour l'essentiel garantis.





Le journal ouiiste Libération évoque la question de la propulsion de Ségolène Royal.





Royal en plan médiatique, le PS tique

Les autres présidentiables socialistes trouvent qu'elle en fait trop, sur le dos du parti.

par Olivier COSTEMALLE et Didier HASSOUX et Catherine MALLAVAL
QUOTIDIEN : vendredi 07 avril 2006



C'est tout le contraire d'une concurrence libre et non faussée. Pour ses adversaires du PS, l'entreprise «Ségolène Royal» fructifie sur le dos du parti socialiste. Encore à mots couverts et visages cachés, les autres candidats à la primaire socialiste s'en plaignent. L'un d'eux ose : «C'est de la concurrence dé-Royal !» L'offensive médiatique de ces dernières heures de la présidente de Poitou-Charentes ­ le 20 heures de TF1, hier soir, la Une de quatre hebdomadaires ­ ne va pas arranger les choses.

Les griefs des jaloux se résument d'une formule : «La privatisation du parti». Concrètement, ils reprochent à Ségolène Royal de bénéficier des moyens humains et financiers de la rue de Solférino. Il est vrai que Julien Dray, porte-parole du parti, ne cache pas ses préférences pour la députée des Deux-Sèvres. Il a entraîné avec lui des secrétaires nationaux comme Patrick Mennucci, Malek Boutih et Delphine Batho. Les mêmes accusent Dray d'avoir embauché récemment une de ses proches au service de presse du PS, pour «contrôler la communication» en vue de la présidentielle.

Subsides. Cette «mainmise» sur le parti s'accompagnerait, toujours selon les mêmes inquiets, de la mise à disposition de moyens financiers. Les détracteurs de la compagne de François Hollande s'interrogent : «Qui paie les déplacements de Ségolène ?» Réponse induite : c'est la rue de Solférino. Renseignement pris : les envolées au Chili et en Italie ont bien été financées par le PS. Mais la députée était déléguée du parti. Toutefois, elle ne bénéficie d'aucun subside socialiste lorsqu'elle se déplace en province, comme elle le fera en Bretagne et Lorraine, la semaine prochaine. Elle n'en a pas besoin : son statut de parlementaire lui permet de voyager à moindre frais et, sur place, ce sont les militants qui la prennent en charge. Enfin, les écuries des autres «papabili» du PS accusent ­ sans preuve ­ François Hollande de livrer à sa moitié les sondages qualitatifs censés éclairer la direction du parti sur les humeurs des Français.

Tout cela est faux, archifaux, selon les amis de Ségolène Royal. A les en croire, son entreprise n'est qu'une PME artisanale qui ne bénéficie d'aucun soutien de la direction du PS. Ni des médias. «Ces couvertures, je ne les ai pas demandées», affirme la principale intéressée. Une proche ajoute : «S'il en avait été autrement, l'offensive médiatique de ces dernières heures aurait été étalée.» C'est ce qui était prévu : le Nouvel Observateur devait faire sa une la semaine passée. Le CPE a tout décalé. Paris Match a hésité, jusqu'à mardi, entre Villepin et Royal. «C'est une couverture qu'on voulait faire depuis un moment, explique pour sa part Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point. Finalement, on se retrouve à la faire en même temps que les autres, alors que notre politique, c'est plutôt d'être à contre-pied. Mais ce n'est pas grave, on est dans l'actualité.» Quant à l'invitation de TF1, elle était programmée depuis longtemps.

«Dans le mouv'». Bref, l'offensive Royal doit plus au hasard qu'à la nécessité. Chez elle, en matière de communication, rien n'est planifié, orchestré, verrouillé. Mais doit beaucoup à son sens inné, comme au savoir-faire d'une petite équipe d'amis, d'élus et de conseillers. Ils ont fait le double constat que, depuis le 21 avril 2002, «les gens critiquent les hommes politiques et se méfient des médias». Tout le travail consiste à faire apparaître Royal à l'image des Français. D'où son site internet interactif (1) et des interviews réalisées avec de «vraies gens». Ce qu'a parfaitement résumé hier soir la future candidate : «Je ne m'occupe pas de mes adversaires, je m'occupe de la France.» «Ce qui importe, c'est qu'elle soit dans le mouv', ajoute Patrick Mennucci, son homme de confiance. La seule vérité qui vaille, c'est celle des Français.» Son amie, dirigeante d'un groupe de communication, Nathalie Rastoin, ajoute : «Elle cherche à être à la hauteur des gens.» Pas un peu court pour être présidente ?

(1) www.desirsdavenir.org

http://www.liberation.fr/page.php?Article=373156



" ... Concrètement, ils reprochent à Ségolène Royal de bénéficier des moyens humains et financiers de la rue de Solférino. ... "

" ... pour «contrôler la communication» en vue de la présidentielle. ... "



Et c'est une ouiiste ... Par hasard ?

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Sandra

Message Mar 8 Aoû 2006 - 0:11  Sandra

Du fait de l'attitude agressive de la direction du PS envers les formations de gauche, les électeurs auront d'autant moins d'hésitation légitime à choisir le vote efficace, celui correspondant vraiment à leurs idées, a contrario du "vote utile", celui assujetti à l'hégémonie du système d'alternance PS-UMP.

souriant

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Helldude

Message Mar 8 Aoû 2006 - 11:34  Helldude

Sandra a écrit:Du fait de l'attitude agressive de la direction du PS envers les formations de gauche, les électeurs auront d'autant moins d'hésitation légitime à choisir le vote efficace, celui correspondant vraiment à leurs idées, a contrario du "vote utile", celui assujetti à l'hégémonie du système d'alternance PS-UMP.

souriant
Et c'est grâce à des réflexions comme celles-là qu'on se retrouve un certain 21 avril 2002 avec un deuxième tour UMP-FN... sulfateur sous pression

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Sandra

Message Mar 8 Aoû 2006 - 15:37  Sandra

L'échec du PS, le 21 avril 2002, n'a aucunement à se trouver attribué à d'autres formations politiques.

L'élection présidentielle, pour rester une expression démocratique, doit ne pas devenir qu'un "choix" entre le PS et l'UMP qui réduirait celle-ci à une alternance se dénouant alors au second tour après que le premier n'eut servi qu'à y assurer le passage de ces deux partis.

Vraiment choisir suppose la possibilité réelle d'alternative. Et la démocratie se fonde sur le choix véritable correspondant à la promotion des positions propres de chaque votant.
Les tours formels où les "choix" de vote ne seraient que des figures imposées préliminaires nécessitant le sacrifice de ses convictions et de ses principes au profit d'une "utilité" monopolisée n'ont pas leurs places dans une libre consultation démocratique.

Et, le meilleur moyen de convaincre que le vote FN s'avère un mauvais choix ne consiste certainement pas à s'aligner sur les thèmes de campagne que ce parti promeut ce qui n'a pour effet que de les cautionner.

Idea Arrow

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Sandra

Message Jeu 14 Sep 2006 - 14:26  Sandra

Jusqu’à présent, la construction européenne a été inscrite dans un cadre ayant pour cœur essentiel le domaine économique. Ainsi, l'Union Européenne s’en trouve avant tout être l’instrument de développement et de pérennisation d’un marché où la libre activité reste surtout celle des capitaux et des investisseurs.
Les partisans du Traité établissant une Constitution pour l’Europe, TCE, souhaiteraient une encore bien plus profonde libéralisation de ce marché par le biais de la dérégulation économique. Celle-ci, assurée par la concurrence libre et non faussée, y serait sacralisée bien loin devant l'intervention politique : Cette dérégulation libérale serait constitutionnalisée par le TCE.

Mais ! Pourquoi encore évoquer le TCE ? Sa ratification ne fut elle pas démocratiquement rejetée ?
Oui. Cela fut le cas. Mais les légitimes conclusions politiques du rejet du TCE n’ont jamais été reconnues par les principaux partisans de ce texte. Au contraire, ces derniers ambitionnent encore, au mépris du résultat des urnes, de mettre en œuvre les mêmes choix pour la construction européenne que ceux projetés dans le TCE. Bien entendu, d’ici le passage des élections de 2007, le sujet doit ne pas être évoqué …
Voici pourquoi j’évoque encore le TCE.

Le TCE n'a rien d'un "simple cadre minimum" qui assurerait une construction neutre de l’Europe.
Il s'agit d'un texte volumineux et précis très loin de pouvoir se résumer en une série de simplifications du fonctionnement des institutions européennes associée à un transfert de compétences des états vers l'Union Européenne. Au contraire, la ratification de TCE aurait constitutionnalisé la version libérale du capitalisme ainsi que les politiques assurant son application. Dans ce cadre, aucune alternative politique au libéralisme n'eut été possible.

Il importe que les citoyens défendent leur choix légitime, en s'exprimant, en votant et en agissant. De cette manière, la prévalence du politique sur l’économique, issue de l'expression populaire, peut réorienter la construction européenne.

La monnaie unique constitue un autre exemple de la prévalence de l’économique sur le politique, dans les choix d’orientation de l’Europe. Celle-ci reste un instrument économique. Sa gestion, assurée par la banque centrale européenne, BCE, s'effectue indépendamment des prérogatives politiques des élus. Les institutions européennes, telles que celles-ci se trouvent construites, prévoient en effet l'indépendance de la BCE. C'est l'un des aspects du libéralisme.
L'euro demeure ainsi au service du fonctionnement du marché ouvert et dérégulé européen.
L'euro est économique bien avant d'être politique.

Il y a en outre d'autant moins de régulations démocratiques et de subventions à des projets de société, que le libéralisme économique se trouve davantage mis en oeuvre. Cela est d'ailleurs le principe même du libéralisme économique.
De façon générale, le projet capitaliste et particulièrement son renforcement libéral, exigent de réduire les pouvoirs régaliens de la démocratie et donc l’importance du domaine politique loin derrière les affaires économiques.

Actuellement, se détermine qui seront les candidats à l’élection présidentielle française de 2007.
C’est l’occasion d’interpeller les prétendants.
Chacun peut exiger d’eux qu’ils s’expriment publiquement pour préciser leurs positions quant au TCE. Tous doivent préciser s’ils reconnaissent ou non le rejet de la ratification du TCE et s’ils possèdent ou non l’intention de respecter ce résultat démocratique.
Cela s’avère extrêmement important.
Si, par exemple, certains souhaitent faire revoter car ils pensent que l’on a mal voté, les électeurs ont le droit de la savoir.
J’appelle ainsi tous à discuter, rédiger, interpeller en ce sens. La démocratie vivante demande vos actions politiques.

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Sandra

Message Jeu 19 Oct 2006 - 21:00  Sandra

Campagne présidentielle sur Internet : les règles du jeu

Date de rédaction : 19/10 à 16:46
Auteur : MemoClic

élection présidentielle de 2007



Citoyens, citoyennes, vos messageries devraient être sollicitées lors de la campagne présidentielle de 2007. Un mail de Sarkozy par ci, un mail de Royal par là... Pour éviter tout abus de la part des partis politiques, la CNIL a d'ores et déjà fixé les règles du jeu.

Les candidats politiques savent se mettre au goût du jour et semblent désormais considérer ce nouveau média à sa juste valeur. La CNIL qui a d'ailleurs concerté les partis politiques pour l'occasion a décidé d'adopter un recommandation le 5 octobre dernier. Parmi ces règles du jeu, on trouve entre autres :

1) Certains fichiers ne peuvent en aucun cas être utilisés à des fins de prospection politique. Parmi ces fichiers, on retrouve les fichiers concernant les personnels des entreprises, administrations et collectivités locales. Par contre, les listes électorales des communes peuvent être utilisées à des fins de prospection politique.

2) Un parti politique peut tout à fait louer un fichier élaboré par une société spécialisée pour effectuer ses campagnes de mailing politique. Par contre, les personnes qui composent ces fichiers doivent être averties et consentantes quant à cette utilisation de leurs données dans le cadre d'une campagne de mailing politique.

Ainsi, la CNIL recommande que le message reçu précise :

* l’origine du ou des fichiers utilisés ;
* le fait que le parti ou l’élu ne dispose pas de l’adresse utilisée mais a eu recours à un prestataire extérieur ;
* le moyen dont la personne dispose pour s’opposer à la réception de tels messages : cas à cocher, lien de désinscription, etc.

La Commission estime qu’un parti ou un candidat ne peut traiter lui-même dans un fichier (type "liste rouge") les données des personnes ne souhaitant plus être démarchées. En effet, la constitution d’un tel fichier pourrait révéler, directement ou indirectement, les opinions politiques des personnes qui y sont inscrites. Il revient donc aux seuls prestataires de gérer le fichier des oppositions exprimées par les personnes.

Enfin, la CNIL préconise aux partis et élus de ne pas utiliser des moyens de prospection qui sont jugés particulièrement intrusifs par les personnes démarchées, tels que les automates d’appel ou les télécopieurs, ou qui ne permettent pas de délivrer une information complète (les SMS sont limités à 160 caractères).

3) Un parti politique peut contacter une personne si ses coordonnées lui ont été transmises par une personne tiers. En quelque sorte, il s'agit d'une opération parrain-filleul.
Ce message devra préciser :

* que les coordonnées de la personne parrainée sont effacées à l’issue de cette opération ;
* l’identité de la personne (le parrain) qui a transmis au parti ou à l’élu les coordonnées de la personne démarchée.

4) Les personnes qui reçoivent un mail politique peuvent à tout moment avoir accès à leurs droits, peuvent rectifier leurs coordonnées ou même s'opposer à leur utilisation.

5) Les partis, élus ou candidats peuvent facilement déclarer à la CNIL leurs fichiers utilisés à des fins de communication politique.

http://www.memoclic.com/news_1837/campagne-presidentielle-sur-internet-les-regles-du-jeu.html



élection présidentielle de 2007 20061018.WWW000000350_29460_3
Le recueil de données personnelles sur internet permet de cibler précisément la communication politique des candidats.



Un cadre existe.
Mais !

Sera-t-il vraiment respecté ?

Ceux disposant des plus grands moyens financiers, contrôlant le plus les média et ainsi y ayant les meilleurs accès ne sont ils pas très avantagés ?

L'équivalent des pratiques concernant les financements des partis ne se produit il pas depuis longtemps aussi pour les média dont internet ?

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Sandra

Message Sam 21 Oct 2006 - 0:55  Sandra

élection présidentielle de 2007 20061020.WWW000000502_14913_3
La blogosphère s'organise en 'gardes rapprochées' centrées sur les sites des candidats.
(capture observatoire-presidentielle.fr)



L'internet devient ainsi un champ de bataille où les divers partisants s'affronteront de plus en plus avec comme armes les instruments médiatiques.
La campagne présidentielle française fait déjà partie des combats.

sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur sulfateur

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Sandra

Message Dim 5 Nov 2006 - 12:12  Sandra

Primaires socialistes : la manipulation médiatico-sondagière

élection présidentielle de 2007 Bouledecristal



Selon ses partisans, la candidature de Ségolène Royal s’impose pour deux raisons « rédhibitoires » :
> 1) leur candidate est la mieux placée pour rassembler les socialistes et la gauche
> 2) les sondages la plébiscitent.

La campagne interne est en train de nettement infirmer le premier argument. Loin de rassembler les socialistes et la gauche, Ségolène Royal apparaît diviser profondément son camp. En dépit de l’embargo des médias voulu par le camp royaliste, le rassemblement du Zénith a souligné combien les contours flous et ambigus de son discours avaient fini par exaspérer un auditoire plutôt bien disposé à son égard au début de la soirée. Le « blairisme à la française » de Mme Royal (35 heures, carte scolaire, jurys populaires, encadrement militaire des jeunes délinquants) heurte en effet un nombre croissant de militants socialistes qui s’informe et débat.

> Quoi de plus normal pour des socialistes français de s’émouvoir des lourds emprunts à un homme d’Etat qui est couramment présenté comme le consolidateur du thatchérisme ?

Reste le deuxième argument, celui de sondages exceptionnellement flatteurs pour Ségolène Royal.

Une certaine presse ne se prive jamais de rappeler que Laurent Fabius est « toujours bon dernier dans les sondages », « loin derrière Mme Royal ».

> Mais de quels sondés s’agit-il ?
De « sympathisants socialistes ».

Rappelons d’abord une évidence : ce sont bien les militants qui seront appelés, les 16 et 23 novembre, à choisir le candidat socialiste et non les « sympathisants ».

> Pourquoi dans ce cas continuer à nous bombarder de sondages qui ne concernent en aucune manière la population électorale du moment ?

> Y aurait-il quelque tentation de la part des médias d’influencer l’issue de ce scrutin ?

> Troublant, n’est-ce pas ?

Mais regardons de plus près le stratagème et on s’aperçoit que la ficelle est vraiment grosse. Demandez à un politologue ce qu’est un « sympathisant socialiste » et il sera bien à la peine de vous répondre.

> S’agit-il d’un électeur qui vote fidèlement pour le PS, occasionnellement ou simplement d’un transfuge de la droite qui s’apprête à voter socialiste pour la première fois ?

Ces distinctions importent car elles renvoient au degré de proximité et de familiarité avec le PS, ses débats, sa culture et à une connaissance plus ou moins fine des enjeux de ces primaires. Nous ne le savons pas.

Nos sondeurs continuent imperturbablement de nous présenter ces « sympathisants » comme une catégorie politiquement homogène.

En réalité, ces sondages reposent souvent sur des échantillons ridiculement petits et sont aussi fiables que les sondages « micro-trottoirs » dont sont friands les journalistes en mal d’inspiration.

Ces échantillons ne sont ni fiables, ni représentatifs, d’un point de vue scientifique.

Ce sont des artefacts d’opinion car ils fabriquent de toute pièce un point de vue qui n’existe que dans l’esprit des... sondeurs. Sonder les « sympathisants » socialistes dans le cadre de ces primaires, c’est donc aussi pertinent que d’aller recueillir le point de vue du peuple allemand lors de la campagne référendaire française au printemps 2005...

Mais il y a pire.

La plupart de ces sondages, nous l’avons vu, sont grossièrement exécutés, au mépris des règles déontologiques élémentaires (échantillons minuscules et non représentatifs). Certains sondages imposent carrément une problématique aux sondés. Pour enfoncer le clou de la démonstration (c’est-à-dire pour pouvoir affirmer que Ségolène Royal est réellement plébiscitée par le « peuple des sympathisants socialistes »), il leur faut aussi montrer que la candidate est la « plus compétente » des trois dans tous les domaines : affaires étrangères, social, économie, culture, sports, etc. Ici, ces pseudo-sondages frisent le ridicule et sont franchement hilarants. Avant que la campagne interne ne démarre, Ségolène Royal devançait ses concurrents de 20 à 40 points dans tous les secteurs de gestion. Sacrebleu, Mme Royal est assurément une super candidate !

> Mais qu’est-ce qui permettait alors aux sondés d’émettre des points de vue aussi tranchés dans des domaines aussi divers et techniques ? Mystère.

Venons-en au fait : ces sondages sont une vaste entreprise de décervelage (ou d’intimidation) à l’endroit de militants socialistes désorientés, qui s’apprêtent, la mort dans l’âme, à voter pour la « madone des sondages » pour éviter un « nouveau 21 avril ».

Certains ne s’y sont résolus que parce qu’on leur assure - sondages à l’appui - que Mme Royal est la « seule candidate capable de battre la droite ». Allons jusqu’au bout du raisonnement.

> Comment croire un instant que Laurent Fabius soit « scotché » aux 10-15% d’intentions de vote que lui prédisent les « sondages » ?

> Comment un candidat qui vient de réunir 21% des voix militantes sur son nom et ses idées au dernier congrès du PS, qui recevra la majorité des voix du NPS, des MJS, une minorité de celles de Rénover Maintenant, l’intégralité des voix de FMDS (Dolez-Filoche) et aussi celles de certains jospiniens, pourrait effectivement être si largement distancé ?

A vos calculettes et faites l’addition ! La manipulation médiatico-sondagière est ainsi révélée. Ces pseudo-sondages n’ont d’autre objectif que de tenter d’imposer aux militants socialistes, de l’extérieur, la candidate des grands groupes de presse (...et des caciques du PS) !

Les seuls sondages qui, aujourd’hui, auraient un sens, seraient ceux effectués auprès de militants socialistes. Cas hypothétique, car évidemment cela n’arrivera pas : imaginons qu’un institut de sondages interroge une grosse fédération du PS (le Nord, par exemple).

Un tel sondage révélerait aujourd’hui des intentions de vote pour Laurent Fabius de 2 à 3 fois supérieures à celles enregistrées par ces sondages manipulateurs. Tout à coup, le « candidat distancé » ne le serait plus !

On comprend donc pourquoi les grands groupes de presse sarko-blairistes ne commandent pas de tels sondages.

Le soutien intra-partisan en faveur de Fabius serait enregistré à son niveau réel, c’est-à-dire en deuxième position et probablement talonnant Mme Royal et la candidate « plébiscitée » par les sondages ne le serait plus...

Camarades, la « madone des sondages » est un mythe. Vous pouvez donc tranquillement voter selon vos convictions socialistes.

> Philippe Marlière
Maître de conférences en science politique à l’université de Londres

Publié le 4 novembre 2006 par Philippe Marlière

http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=1278&titre=Primaires-socialistes-la

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Sandra

Message Mer 8 Nov 2006 - 2:12  Sandra

Ségolène royal s’est faite laminer !

élection présidentielle de 2007 Image_25810152_192_144
Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royal lors de leur dernier debat TV pour l'investiture (07/11/2006) - AFP



Jusqu’à aujourd’hui, je pensais que l’accès à la candidature de l’élection présidentielle française était garantie pour Ségolène Royal tant cette égérie de la direction nationale du PS se trouvait soutenue voire chouchoutée.
Durant l’émission rassemblant Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royale, J’ai radicalement changé d’avis. Je doute maintenant très fortement de son investiture par les militants du PS.

La prétendante vient de se rendre compte que même des formalités avant le véritable feu, pas si importantes que cela, et dont on pourrait éventuellement faire l’économie si celles-ci ne portaient pas sur des sujets essentiels, peuvent avec juste un zeste de débat ou, au moins, avec quelques échanges plus directs, s’avérer déjà beaucoup plus ardues que la récitation d’une rhétorique bien apprise ou que de passer en couverture d’un magazine « people ».

Laurent Fabius domina nettement lors de la prestation, suivi de Dominique Strauss-Kahn se débrouillant lui aussi assez bien. Ségolène Royal ne maîtrisait même plus son temps de parole. Elle était confuse, se reprenait, se trompait, hésitait, revenait souvent en arrière presque pour recommencer, adoptait un débit rapide pour énumérer, et même, soupirait.
Au moins avait elle conscience, agacée, de sa situation vraiment peu confortable.

Ses concurrents, posés, sûrs d’eux, clairs, marquaient continuellement des points, la plupart du temps c’est vrai, grâce à ses erreurs.

Laurent Fabius fut aussi, je pense, le plus fédérateur.
Il serait le candidat du PS le plus apte à remporter l’élection présidentielle.



Face à Nicolas Sarkozy, lors d’un vrai débat de second tour d’élection présidentielle, Ségolène royal se ferait briser les reins …

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