Les bourbiers d'Afghanistan et d'Irak
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19102006
Les bourbiers d'Afghanistan et d'Irak
Les bourbiers d'Afghanistan et d'Irak vraies sources de l'insécurité mondiale
L’Irak comparable au Vietnam
« Newsweek » ne sait plus comment expliquer la déroute en Afghanistan
http://www.voltairenet.org/spip.php?article143690
L’Irak comparable au Vietnam
George W. Bush a reconnu mercredi une analogie possible entre la guerre en Irak et la guerre au Vietnam en déclarant que l'on pouvait peut-être comparer les attaques actuelles avec l'offensive historique du Têt. Déclaration laconique mais potentiellement désastreuse faite sur la chaîne de télévision ABC.
L'offensive du Têt, menée par le Vietcong et l'armée nord-vietnamienne contre les troupes sud-vietnamiennes et américaines à partir de janvier 1968, s'était soldée par ce qui peut être considéré comme une lourde défaite militaire pour les forces communistes. Mais elle passe aussi pour une victoire psychologique considérable pour elles et un tournant dans la guerre. Comme l'actuelle flambée de violence en Irak, elle avait eu lieu sur fond de débat électoral.
"Il pourrait avoir raison", a déclaré M. Bush à la chaîne de télévision ABC qui lui demandait si l’éditorialiste Thomas Friedman pouvait, comme il l’a fait dans le New York Times de mercredi, comparer les attaques contre les forces américaines et irakiennes à l’offensive du Têt.
"Le niveau de violence s'est certainement élevé, et nous allons vers des élections", a déclaré M. Bush, faisant référence au renouvellement du Congrès le 7 novembre. Or, il a réfuté que chaque jour éloigne davantage l'administration de son objectif d'un Irak capable de s'auto-gouverner et de s'auto-défendre. Et il a de nouveau refusé un retrait prématuré des troupes américaines.
http://www.portage-emploi.com/article-20061019-2561.html
L'offensive du Têt, menée par le Vietcong et l'armée nord-vietnamienne contre les troupes sud-vietnamiennes et américaines à partir de janvier 1968, s'était soldée par ce qui peut être considéré comme une lourde défaite militaire pour les forces communistes. Mais elle passe aussi pour une victoire psychologique considérable pour elles et un tournant dans la guerre. Comme l'actuelle flambée de violence en Irak, elle avait eu lieu sur fond de débat électoral.
"Il pourrait avoir raison", a déclaré M. Bush à la chaîne de télévision ABC qui lui demandait si l’éditorialiste Thomas Friedman pouvait, comme il l’a fait dans le New York Times de mercredi, comparer les attaques contre les forces américaines et irakiennes à l’offensive du Têt.
"Le niveau de violence s'est certainement élevé, et nous allons vers des élections", a déclaré M. Bush, faisant référence au renouvellement du Congrès le 7 novembre. Or, il a réfuté que chaque jour éloigne davantage l'administration de son objectif d'un Irak capable de s'auto-gouverner et de s'auto-défendre. Et il a de nouveau refusé un retrait prématuré des troupes américaines.
http://www.portage-emploi.com/article-20061019-2561.html
« Newsweek » ne sait plus comment expliquer la déroute en Afghanistan
« Nous sommes en train de perdre l’Afghanistan. Cinq ans après, la victoire tourne-t-elle à la défaite ? » titre l’édition internationale de Newsweek, datée du 2 octobre 2006.
Le lecteur a de quoi être désarçonné : voilà cinq ans que Newsweek martèle que les États-Unis et le Royaume-Uni sont intervenus en Afghanistan en réplique aux attentats du 11 septembre parce que ce pays aurait hébergé et protégé les commanditaires. Il n’a jamais été question de « gagner » en Afghanistan, mais au contraire de soutenir la lutte de « l’Alliance du Nord » pour libérer le pays de la dictature obscurantiste des Talibans. On avait réalisé de beaux reportages où l’on voyait des hommes heureux faire la queue chez le barbier pour se faire raser et jouir enfin de la liberté, tandis que de jeunes filles dévoilées découvraient les derniers tubes à la mode à la radio. L’OTAN avait envoyé 40 000 hommes sur place pour stabiliser le pays et les GI’s se faisaient photographier distribuant des chewing-gum aux enfants. Enfin, on avait organisé devant la presse internationale des élections, signe que la démocratie était établie.
Soudain, les Talibans seraient de retour et sur le point de vaincre l’OTAN.
D’où un certain nombre de questions auquel le lecteur ne trouvera aucune réponse dans Newsweek : Serait-il exact que l’invasion de l’Afghanistan avait été planifiée avant le 11 septembre et visait à contrôler la route menant de la mer Caspienne à l’Océan indien ? Se pourrait-il que les Talibans n’aient pas été renversés par le peuple afghan, mais que les tadjiks aient ravis le pouvoir aux pachtounes ? Se pourrait-il que le président Hamid Karzaï ait été imposé par les États-Unis à la suite d’un tour de passe-passe ? Est-il exact que les néo-conservateurs souhaitent disloquer l’Afghanistan et le Pakistan pour créer un nouvel État, le Baloutchistan ? Et enfin, se pourrait-il que les insurgés ne soient pas des Talibans, mais des patriotes opposés à ce démembrement ?
Non seulement les lecteurs de l’édition internationale de Newsweek ne trouveront aucune réponse à ses questions dans l’hebdomadaire, mais les lecteurs de l’édition US du magazine n’auront pas se les poser : le dossier et la couverture ont été retirés de l’édition états-unienne. Après cinq ans de mensonges, la vérité est trop difficile à expliquer.
Le lecteur a de quoi être désarçonné : voilà cinq ans que Newsweek martèle que les États-Unis et le Royaume-Uni sont intervenus en Afghanistan en réplique aux attentats du 11 septembre parce que ce pays aurait hébergé et protégé les commanditaires. Il n’a jamais été question de « gagner » en Afghanistan, mais au contraire de soutenir la lutte de « l’Alliance du Nord » pour libérer le pays de la dictature obscurantiste des Talibans. On avait réalisé de beaux reportages où l’on voyait des hommes heureux faire la queue chez le barbier pour se faire raser et jouir enfin de la liberté, tandis que de jeunes filles dévoilées découvraient les derniers tubes à la mode à la radio. L’OTAN avait envoyé 40 000 hommes sur place pour stabiliser le pays et les GI’s se faisaient photographier distribuant des chewing-gum aux enfants. Enfin, on avait organisé devant la presse internationale des élections, signe que la démocratie était établie.
Soudain, les Talibans seraient de retour et sur le point de vaincre l’OTAN.
D’où un certain nombre de questions auquel le lecteur ne trouvera aucune réponse dans Newsweek : Serait-il exact que l’invasion de l’Afghanistan avait été planifiée avant le 11 septembre et visait à contrôler la route menant de la mer Caspienne à l’Océan indien ? Se pourrait-il que les Talibans n’aient pas été renversés par le peuple afghan, mais que les tadjiks aient ravis le pouvoir aux pachtounes ? Se pourrait-il que le président Hamid Karzaï ait été imposé par les États-Unis à la suite d’un tour de passe-passe ? Est-il exact que les néo-conservateurs souhaitent disloquer l’Afghanistan et le Pakistan pour créer un nouvel État, le Baloutchistan ? Et enfin, se pourrait-il que les insurgés ne soient pas des Talibans, mais des patriotes opposés à ce démembrement ?
Non seulement les lecteurs de l’édition internationale de Newsweek ne trouveront aucune réponse à ses questions dans l’hebdomadaire, mais les lecteurs de l’édition US du magazine n’auront pas se les poser : le dossier et la couverture ont été retirés de l’édition états-unienne. Après cinq ans de mensonges, la vérité est trop difficile à expliquer.
http://www.voltairenet.org/spip.php?article143690
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Les bourbiers d'Afghanistan et d'Irak :: Commentaires
Re: Les bourbiers d'Afghanistan et d'Irak
Le procès de Saddam Hussein pour le massacre d'Al Dujail entaché de graves irrégularités, selon HRW
WASHINGTON (MAP)
Le procès de Saddam Hussein et de ses sept co-accusés devant le Haut Tribunal irakien pour crimes contre l'humanité a été entaché par tant d'irrégularités, aussi bien sur la forme que sur le fond, que le verdict est contestable, a déclaré, lundi, Human Rights Watch, estimant que la Cour devrait annuler le verdict et la peine de mort qu'elle a prononcée dans ce procès.
La conduite du procès dans l'affaire d'Al-Dujail était foncièrement inéquitable, affirme l'organisation de défense des droits humains dans un rapport de 97 pages intitulé ''Jugement dans l'affaire d'Al-Dujail: Premier procès devant le Haut Tribunal irakien''.
Le tribunal a galvaudé une opportunité majeure de rendre justice au peuple irakien de façon crédible, et son imposition de la peine capitale suite à un procès inéquitable est indéfendable, a déploré Nehal Bhuta du programme ""Justice internationale"" de Human Rights Watch et auteur du rapport.
Les défauts qui ont marqué le procès, intenté pour l'exécution de plus de 100 personnes dans la ville irakienne d'Al Dujail, font également planer le doute sur les procédures qui auront lieu ultérieurement devant le tribunal, estime HRW.
Et d'ajouter que le tribunal, en tant qu'institution, a eu des difficultés à remplir avec compétence ses fonctions administratives élémentaires, qui sont pourtant indispensables pour garantir un procès équitable et effectif.
Le tribunal n'a pas développé de programmes efficaces visant à répondre aux besoins des témoins et des victimes et n'a pas assuré la sécurité des avocats de la défense.
Il a en outre fermé les yeux sur la tâche importante qui lui incombait d'expliquer à la population irakienne les procédures suivies au cours du procès, indique le rapport, qui affirme que dès le départ, le Haut Tribunal irakien a été miné par les actions du gouvernement irakien menaçant son indépendance et l'impartialité qu'il laissait percevoir.
Des parlementaires, voire des ministres, ont régulièrement dénoncé la faiblesse du tribunal, rappelle le document.
''Lors de son premier procès, le tribunal a failli au respect des normes fondamentales en matière d'équité judiciaire, ajoute le rapport.
Il est peu probable qu'il soit apte à conduire d'autres procès de façon équitable si le gouvernement n'autorise pas la participation directe de juges et d'avocats internationaux expérimentés'', a déclaré Nehal Bhuta.
Le procès pour le massacre d'Al Dujail a débuté à Bagdad devant le Haut Tribunal irakien le 19 octobre 2005 et a pris fin le 27 juillet 2006.
Le verdict a été prononcé le 5 novembre 2006. Saddam Hussein et deux de ses co-accusés ont été condamnés à mort par pendaison et quatre autres accusés ont été condamnés à des peines d'emprisonnement allant de 15 ans à la perpétuité, alors qu'un prévenu a été acquitté à la demande de l'accusation.
Le verdict et les condamnations font actuellement l'objet d'un appel devant la Cour d'appel.
Publié le: 20/11/2006 à 22:28:59 GMT Source : MAP
http://www.avmaroc.com/actualite/proces-saddam-a57761.html
Cet article conteste les conditions de déroulement du jugement de Saddam Hussein, les qualités du tribunal, l’ingérence des autorités en présence en Irak, l’impartialité des organisateurs etc.
Toutes ces composantes aboutissent néanmoins à un verdict précis jusque dans les moyens de mise à mort, la pendaison.
Une question se pose. Les USA veulent ils quitter l’Irak sans dénouement final à cette procédure dont ils sont à l’origine et surtout avec Saddam Hussein encore en vie, dans son pays ?
Mais, de la présence militaire étasunienne et du jugement de Saddam Hussein, ces deux choses peuvent elles légitimement se trouver liées ? Leurs dénouements peuvent ils légitimement se trouver liés ?
Tout semble déjà fini et qu’a-t-il été traité ? En tout cas, aucune question géopolitique ne fut abordée. Les fautes d’un chef d’état seraient elles non politiques et de droit commun ? Les armes des méfaits seraient elles des possessions personnelles ? N’y aurait il aucune complicité internationale ?
Se pourrait il que la géopolitique et le sort de Saddam Hussein soient liés sur le terrain militaire irakien mais pas dans la salle de son procès ? Cela signifierait il que l’essentiel se joue ailleurs ?
Quoiqu’il en soit, les USA songent à évacuer et Saddam Hussein reste encore un judiciable.
WASHINGTON (MAP)
Le procès de Saddam Hussein et de ses sept co-accusés devant le Haut Tribunal irakien pour crimes contre l'humanité a été entaché par tant d'irrégularités, aussi bien sur la forme que sur le fond, que le verdict est contestable, a déclaré, lundi, Human Rights Watch, estimant que la Cour devrait annuler le verdict et la peine de mort qu'elle a prononcée dans ce procès.
La conduite du procès dans l'affaire d'Al-Dujail était foncièrement inéquitable, affirme l'organisation de défense des droits humains dans un rapport de 97 pages intitulé ''Jugement dans l'affaire d'Al-Dujail: Premier procès devant le Haut Tribunal irakien''.
Le tribunal a galvaudé une opportunité majeure de rendre justice au peuple irakien de façon crédible, et son imposition de la peine capitale suite à un procès inéquitable est indéfendable, a déploré Nehal Bhuta du programme ""Justice internationale"" de Human Rights Watch et auteur du rapport.
Les défauts qui ont marqué le procès, intenté pour l'exécution de plus de 100 personnes dans la ville irakienne d'Al Dujail, font également planer le doute sur les procédures qui auront lieu ultérieurement devant le tribunal, estime HRW.
Et d'ajouter que le tribunal, en tant qu'institution, a eu des difficultés à remplir avec compétence ses fonctions administratives élémentaires, qui sont pourtant indispensables pour garantir un procès équitable et effectif.
Le tribunal n'a pas développé de programmes efficaces visant à répondre aux besoins des témoins et des victimes et n'a pas assuré la sécurité des avocats de la défense.
Il a en outre fermé les yeux sur la tâche importante qui lui incombait d'expliquer à la population irakienne les procédures suivies au cours du procès, indique le rapport, qui affirme que dès le départ, le Haut Tribunal irakien a été miné par les actions du gouvernement irakien menaçant son indépendance et l'impartialité qu'il laissait percevoir.
Des parlementaires, voire des ministres, ont régulièrement dénoncé la faiblesse du tribunal, rappelle le document.
''Lors de son premier procès, le tribunal a failli au respect des normes fondamentales en matière d'équité judiciaire, ajoute le rapport.
Il est peu probable qu'il soit apte à conduire d'autres procès de façon équitable si le gouvernement n'autorise pas la participation directe de juges et d'avocats internationaux expérimentés'', a déclaré Nehal Bhuta.
Le procès pour le massacre d'Al Dujail a débuté à Bagdad devant le Haut Tribunal irakien le 19 octobre 2005 et a pris fin le 27 juillet 2006.
Le verdict a été prononcé le 5 novembre 2006. Saddam Hussein et deux de ses co-accusés ont été condamnés à mort par pendaison et quatre autres accusés ont été condamnés à des peines d'emprisonnement allant de 15 ans à la perpétuité, alors qu'un prévenu a été acquitté à la demande de l'accusation.
Le verdict et les condamnations font actuellement l'objet d'un appel devant la Cour d'appel.
Publié le: 20/11/2006 à 22:28:59 GMT Source : MAP
http://www.avmaroc.com/actualite/proces-saddam-a57761.html
Cet article conteste les conditions de déroulement du jugement de Saddam Hussein, les qualités du tribunal, l’ingérence des autorités en présence en Irak, l’impartialité des organisateurs etc.
Toutes ces composantes aboutissent néanmoins à un verdict précis jusque dans les moyens de mise à mort, la pendaison.
Une question se pose. Les USA veulent ils quitter l’Irak sans dénouement final à cette procédure dont ils sont à l’origine et surtout avec Saddam Hussein encore en vie, dans son pays ?
Mais, de la présence militaire étasunienne et du jugement de Saddam Hussein, ces deux choses peuvent elles légitimement se trouver liées ? Leurs dénouements peuvent ils légitimement se trouver liés ?
Tout semble déjà fini et qu’a-t-il été traité ? En tout cas, aucune question géopolitique ne fut abordée. Les fautes d’un chef d’état seraient elles non politiques et de droit commun ? Les armes des méfaits seraient elles des possessions personnelles ? N’y aurait il aucune complicité internationale ?
Se pourrait il que la géopolitique et le sort de Saddam Hussein soient liés sur le terrain militaire irakien mais pas dans la salle de son procès ? Cela signifierait il que l’essentiel se joue ailleurs ?
Quoiqu’il en soit, les USA songent à évacuer et Saddam Hussein reste encore un judiciable.
Ces guerres doivent prendre fin. Et il ne doit pas y en avoir d'autres. Ne nous accablons pas de dettes de guerre. Luttons contre la violence financière.
Les guerres coûtent en vies et en qualité de vie. Celles-ci sont, en plus, des bourbiers.
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