Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
4 participants
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Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
- Voici un petit générateur de Poèmes, perso je trouve ca amusant ca m'a passé 5 minutes
---> Par Ici <---
Voici mon résultat quand j'ai testé :
- Et un petit générateur d'acrostiches tout aussi amusant pour passer le temps
---> Par Ici <---
Resultat avec Reinette :
Voilaaaaaaaaaaaaa
---> Par Ici <---
Voici mon résultat quand j'ai testé :
La rose bleue du chevalier
Dans un lointain pays
Vivait une servante,
Elle attendait patiemment son chevalier,
Chantant chaque jour un bel air,
Et faisant pousser une rose bleue en cachette.
''Cette fleur ira si bien, avec tes yeux bleus, pensait-elle
Et elle sera si belle, dans tes cheveux bruns...''
Un jour elle vit Mr Crapaud, elle reconnut son chevalier.
''Dire que depuis 29 ans, nous sommes sur la même Terre...''
Pensai-je alors...
Oui, Mr Crapaud, tu l'as compris,
C'est moi qui me dis ça...
Et c'est à toi que cette rose bleue revient
Accepte d'être son tendre chevalier,
Et je te jetterai un sort, je serai ta fée,
Celle qui emporte les coeurs au bout du ciel bleu...
reinette
- Et un petit générateur d'acrostiches tout aussi amusant pour passer le temps
---> Par Ici <---
Resultat avec Reinette :
Reste, mon âme, tout près de moi
Entends-tu mon coeur t'appeler?
Incandescent, le ciel me boit
Nacrons nos lèvres épicées
Eveil soudain de tous mes sens
Tu es l'oeuvre et moi le brouillon
Tous deux toujours de connivence
Ecoute-moi, mon papillon!
Voilaaaaaaaaaaaaa
Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
C' est rigolo !
Je vais essayer et je donnerai le résultat.
Je vais essayer et je donnerai le résultat.
Sandra- Maître d'honneur en topic
-
Nombre de messages : 6681
Age : 41
Localisation : dans les bois
Activité : biologie
Points de pertinence : 720
Points de progression : 39626
Date d'inscription : 06/12/2004
Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
c rigolo ton truc...
Le poème
Lol navré j'ai changé un peu certain terme
Le poème
Tes jambes sont encore dans mes yeux
Je volais sur ce nuage au violet si pur
Lorsqu'une bouche, originale, vint troubler mes poèmes,
Deux sabres rouge, transperçant mon armure,
Des cheveux gris, comme je les aime,
Vinrent sans vergogne me faire frémir
Me transformant en étincelle,
Tel un ragondin, un oiseau-lyre,
Partant rejoindre les hirondelles.
Cet oiseau là, Ruth, c'est moi.
Et cette laide fée, qui dompte la vérité,
Tu sais, polypro, c'est toi...
Laisse-moi à ton âme m'abandonner.
Gizmo, aux yeux amoureux
Lol navré j'ai changé un peu certain terme
gaetano- langue pendue
- Nombre de messages : 276
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Date d'inscription : 25/02/2005
Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
j'connais ce truc là
j'ai dragué des tas de mecs avec. Sont tous tombés ds le panneau ces cons.
j'ai dragué des tas de mecs avec. Sont tous tombés ds le panneau ces cons.
lisenn- Invité
Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
Je t'aime et je perds mon sang-froid
Entends-tu mon coeur t'appeler?
Ton absence m'emplit d'effroi...
Ayons pour nous l'éternité
Imprégnés de vive impatience
Mon ange, mon coeur est un démon
Embrasse-moi, c'est une urgence!
Sandra
Ah! Que le temps est long sans toi
Mais comment puis-je t'oublier?
Ô mon amour, ne me laisse pas!
Un mélange sucré-salé
Rions fort de notre insouciance
Sandra
Entends-tu mon coeur t'appeler?
Ton absence m'emplit d'effroi...
Ayons pour nous l'éternité
Imprégnés de vive impatience
Mon ange, mon coeur est un démon
Embrasse-moi, c'est une urgence!
Sandra
Ah! Que le temps est long sans toi
Mais comment puis-je t'oublier?
Ô mon amour, ne me laisse pas!
Un mélange sucré-salé
Rions fort de notre insouciance
Sandra
Sandra- Maître d'honneur en topic
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Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
La Louve Intrépide
par Sandra
Sophia n'avait jamais été aussi belle aux yeux d' Erwan. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Sorcha. Elle était plus angélique que jamais, et gratifia Erwan de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Erwan pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Mais soudain, Sorcha se jeta sur lui. Sans qu'il n'ait eu le temps de réagir, elle l'embrassa fougueusement. Cela dura longtemps. Erwan sentait son coeur battre la mesure de cette musique silencieuse... Cela était doux, comme à chaque fois. Cela n'en finissait plus... jusqu'à ce que les lèvres de Sorcha se détachent, pour glisser dans un souffle imperceptible:
- Tu m'as manqué...
- Je t'aime, dit Erwan.
- Je t'aime aussi, dit Sorcha.
Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens.
- Depuis déjà trois semaines que ton sourire illumine mes rêves, j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi majestueux à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Erwan rougit. Il se sentait bien. Au loin, un tigre criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Ma puce... Sorcha...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un hêtre, en train de s' aimer à l'air libre. Près d'eux, Shani Curte chantait ''La Marche Triomphante'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Erwan fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Matisse, Sorcha réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Erwan rouvrit les yeux.
- Je voudrais t'épouser, dit Erwan.
Sorcha tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Sorcha?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Erwan.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop fort pour que je te quitte, répondait Sorcha. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Ronan. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
par Sandra
Sophia n'avait jamais été aussi belle aux yeux d' Erwan. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Sorcha. Elle était plus angélique que jamais, et gratifia Erwan de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Erwan pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Mais soudain, Sorcha se jeta sur lui. Sans qu'il n'ait eu le temps de réagir, elle l'embrassa fougueusement. Cela dura longtemps. Erwan sentait son coeur battre la mesure de cette musique silencieuse... Cela était doux, comme à chaque fois. Cela n'en finissait plus... jusqu'à ce que les lèvres de Sorcha se détachent, pour glisser dans un souffle imperceptible:
- Tu m'as manqué...
- Je t'aime, dit Erwan.
- Je t'aime aussi, dit Sorcha.
Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens.
- Depuis déjà trois semaines que ton sourire illumine mes rêves, j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi majestueux à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Erwan rougit. Il se sentait bien. Au loin, un tigre criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Ma puce... Sorcha...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un hêtre, en train de s' aimer à l'air libre. Près d'eux, Shani Curte chantait ''La Marche Triomphante'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Erwan fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Matisse, Sorcha réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Erwan rouvrit les yeux.
- Je voudrais t'épouser, dit Erwan.
Sorcha tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Sorcha?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Erwan.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop fort pour que je te quitte, répondait Sorcha. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Ronan. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
Sandra- Maître d'honneur en topic
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Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
tu devrais ecrire des bouquins pour Harlequin le champion de l'amouuuurrrr.
lisenn- Invité
Re: Un Générateur De Poèmes Et D'acrostiches
Le septième jour, Dieu créa joel
Le sixième jour au soir, Dieu voulut souffler un peu.
Mais à l'aurore du septième jour
Il vit que quelque chose manquait à son oeuvre...
Alors il prit deux diamants étincelants,
Et en fit des yeux noirs.
Il prit une vague sur la mer,
Et en fit de beaux cheveux noir.
Il prit une montagne,
Et en fit un corps beau...
Il prit une tulipe noir, lui mit dans les mains,
Et souffla dans un tendre sourire:
''Ton nom sera joel.''
Soudain, un orage d'amour fit trembler la Terre
Sur un monde noir qui poussait son premier cri.
Voilà 23 ans que ce monde est né
Et je suis cette tulipe noir entre tes mains...
l'histoire
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Dominic embrumait Genève. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Sans comprendre, il fut face à la porte.
Rapidement, il sortit sa clef, et fébrilement, la fit tourner dans la serrure. Il n'avait pas abaissé la poignée que la porte s'ouvrit.
- J'ai pensé à toi toute la journée!
Caroline se tenait là, devant lui. Sa bouche intelligente se fondait en une sorte de croissant de lune mielleux, et ses yeux brillaient comme deux étoiles.
- Tu viens? Dit-elle.
Arrivé au salon, Dominic s'assit dans un fauteuil et soupira. Un silence s'ensuivit. Puis Caroline, qui le regardait, lança doucement:
- Alors? Tu ne m'embrasses pas?
Dominic sourit.
- Je fais durer le plaisir, dit-il.
Puis il ajouta:
- Approche...
Caroline s'exécuta, et Dominic posa sur sa bouche un baiser silencieux. Puis un autre. Encore un.
- Je...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, ni même de la commencer, puisque Dominic la gratifia cette fois d'un long et tendre baiser. Quand cela fut terminé, Caroline sourit.
- C'est toi qui embrasses le mieux de tous mes amants, dit-elle.
- Petite dévergondée, rit Dominic.
Une fois de plus, Dominic prononça les trois mots magiques.
- Je t'aime.
Mais cette fois-ci, cela sonnait autrement. C'était plus beau. C'était plus fort.
- Ça y est... cela fait déjà un an... cela fait une année, une année que la foudre m'a frappé... cela fait un an que nous nous sommes rencontrés. Et j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Caroline.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus sensible que je n'ai jamais connue! La plus sensible de tout Genève! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si beau...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce Tigre, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Dominic, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Dominic.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Wishmasters'' de Nigthwish. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Genève était loin. Ils virent passer un Erable, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Monnet. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Caroline, que la folie saisissait, se voyait Marier au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Marions-nous...
- Pourquoi n'est-ce pas déjà fait?
Ils rirent. Ils étaient heureux.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Dominic.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop tendre pour que je te quitte, répondait Caroline. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Yann. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
Le sixième jour au soir, Dieu voulut souffler un peu.
Mais à l'aurore du septième jour
Il vit que quelque chose manquait à son oeuvre...
Alors il prit deux diamants étincelants,
Et en fit des yeux noirs.
Il prit une vague sur la mer,
Et en fit de beaux cheveux noir.
Il prit une montagne,
Et en fit un corps beau...
Il prit une tulipe noir, lui mit dans les mains,
Et souffla dans un tendre sourire:
''Ton nom sera joel.''
Soudain, un orage d'amour fit trembler la Terre
Sur un monde noir qui poussait son premier cri.
Voilà 23 ans que ce monde est né
Et je suis cette tulipe noir entre tes mains...
l'histoire
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Dominic embrumait Genève. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Sans comprendre, il fut face à la porte.
Rapidement, il sortit sa clef, et fébrilement, la fit tourner dans la serrure. Il n'avait pas abaissé la poignée que la porte s'ouvrit.
- J'ai pensé à toi toute la journée!
Caroline se tenait là, devant lui. Sa bouche intelligente se fondait en une sorte de croissant de lune mielleux, et ses yeux brillaient comme deux étoiles.
- Tu viens? Dit-elle.
Arrivé au salon, Dominic s'assit dans un fauteuil et soupira. Un silence s'ensuivit. Puis Caroline, qui le regardait, lança doucement:
- Alors? Tu ne m'embrasses pas?
Dominic sourit.
- Je fais durer le plaisir, dit-il.
Puis il ajouta:
- Approche...
Caroline s'exécuta, et Dominic posa sur sa bouche un baiser silencieux. Puis un autre. Encore un.
- Je...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, ni même de la commencer, puisque Dominic la gratifia cette fois d'un long et tendre baiser. Quand cela fut terminé, Caroline sourit.
- C'est toi qui embrasses le mieux de tous mes amants, dit-elle.
- Petite dévergondée, rit Dominic.
Une fois de plus, Dominic prononça les trois mots magiques.
- Je t'aime.
Mais cette fois-ci, cela sonnait autrement. C'était plus beau. C'était plus fort.
- Ça y est... cela fait déjà un an... cela fait une année, une année que la foudre m'a frappé... cela fait un an que nous nous sommes rencontrés. Et j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Caroline.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus sensible que je n'ai jamais connue! La plus sensible de tout Genève! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si beau...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce Tigre, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Dominic, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Dominic.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''Wishmasters'' de Nigthwish. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Genève était loin. Ils virent passer un Erable, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Monnet. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Caroline, que la folie saisissait, se voyait Marier au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Marions-nous...
- Pourquoi n'est-ce pas déjà fait?
Ils rirent. Ils étaient heureux.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Dominic.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop tendre pour que je te quitte, répondait Caroline. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Yann. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.
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