Remise en cause économique
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09102008
Remise en cause économique
Les capitaux se trouvent actuellement au centre de l’attention médiatique ; le capitalisme, ainsi objet de préoccupation, mérite d’être sujet d’interrogation : j’invite à discuter sur cette économie et sur sa rivale.
Les citoyens sont responsables de la vivacité démocratique, notamment en se déterminant et en votant. Or, la démocratie implique de choisir et choisir nécessite de connaître. C’est pourquoi il importe de parfois remettre en question ce que l’on pense savoir.
Chacun possède une responsabilité à se tenir au fait de ce qu’il en est afin de participer de manière adéquate.
Une crise économique résulte d’insuffisances conjoncturelles ou structurelles ; la résorber et prévenir de son retour pose la question de ses mécanismes : la problématique, même si celle-ci ne se réduit pas à cela, consiste à cerner les processus relatifs à la défaillance et à les solutionner.
Les citoyens sont responsables de la vivacité démocratique, notamment en se déterminant et en votant. Or, la démocratie implique de choisir et choisir nécessite de connaître. C’est pourquoi il importe de parfois remettre en question ce que l’on pense savoir.
Chacun possède une responsabilité à se tenir au fait de ce qu’il en est afin de participer de manière adéquate.
Une crise économique résulte d’insuffisances conjoncturelles ou structurelles ; la résorber et prévenir de son retour pose la question de ses mécanismes : la problématique, même si celle-ci ne se réduit pas à cela, consiste à cerner les processus relatifs à la défaillance et à les solutionner.
Sandra- Maître d'honneur en topic
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Remise en cause économique :: Commentaires
Re: Remise en cause économique
La crise économique des années 80, apparue en URSS, aurait été profondément structurelle et inhérente à ses principes de fonctionnement ... Et ... La crise économique actuelle, apparue aux USA, serait surtout conjoncturelle et certes aussi due à des manières facultatives de faire fonctionner le capitalisme …
L'URSS et les USA se sont opposés dans une très intense guerre froide. Dans un moment de faiblesse de l'économie soviétique, les USA ont accentué leur doctrine de l'endiguement et du refoulement. Ils intensifièrent la course aux armements, celle à l'exploration spatiale et toutes les autres formes d'oppositions.
Les USA gagnèrent la guerre froide.
Les USA, qui étaient la dernière superpuissance mondiale, ne sont plus depuis longtemps ni en guerre froide ni dans une autre situation problématiquement équivalente. Les capitalistes ont les commandes, peuvent librement prendre toute décision qu'ils estiment nécessaire et les faiblesses économiques du capitalisme ne sont pas exploitées par un bloc symétrique adverse.
La dépression économique accroît sans cesse sa sévérité.
… Alors, ce qui est à considérer du domaine du conjoncturel et ce qui est à considérer du domaine du structurel mériteraient de ne pas dépendre du seul crédit accordé aux discours procapitalistes.
Il devrait en être de même quant à ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
D’autre part, je ne pense pas que l'essence du capitalisme soit modifiable par des réformes même prononcées …
Par rapport à la dépression économique, les avocats du capitalisme soutiennent et développent la thèse du « mauvais capitalisme ». De mauvaises habitudes, des pratiques douteuses, un laxisme qui se serait instauré, pas assez de contrôles quant aux fraudeurs, des produits financiers mal conçus, et cætera, seraient les causes de la crise ... Et, maintenant, les réformes transformeraient le mauvais capitalisme en le bon capitalisme.
Les dirigeants capitalistes accepteront les concessions nécessaires afin de sauvegarder au mieux la stabilité du régime et de prévenir une évolution révolutionnaire. Mais, toutes les réformes seront élaborées et mises en œuvre avec des arrière-pensées et les progressions vers plus d’équité ne seront qu’autant que possible provisoires.
… Il s’agit pour les réels progressistes de valoriser les possibilités d’instaurer une économie aspéculative et englobée dans le champ démocratique.
L'URSS et les USA se sont opposés dans une très intense guerre froide. Dans un moment de faiblesse de l'économie soviétique, les USA ont accentué leur doctrine de l'endiguement et du refoulement. Ils intensifièrent la course aux armements, celle à l'exploration spatiale et toutes les autres formes d'oppositions.
Les USA gagnèrent la guerre froide.
Les USA, qui étaient la dernière superpuissance mondiale, ne sont plus depuis longtemps ni en guerre froide ni dans une autre situation problématiquement équivalente. Les capitalistes ont les commandes, peuvent librement prendre toute décision qu'ils estiment nécessaire et les faiblesses économiques du capitalisme ne sont pas exploitées par un bloc symétrique adverse.
La dépression économique accroît sans cesse sa sévérité.
… Alors, ce qui est à considérer du domaine du conjoncturel et ce qui est à considérer du domaine du structurel mériteraient de ne pas dépendre du seul crédit accordé aux discours procapitalistes.
Il devrait en être de même quant à ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
D’autre part, je ne pense pas que l'essence du capitalisme soit modifiable par des réformes même prononcées …
Par rapport à la dépression économique, les avocats du capitalisme soutiennent et développent la thèse du « mauvais capitalisme ». De mauvaises habitudes, des pratiques douteuses, un laxisme qui se serait instauré, pas assez de contrôles quant aux fraudeurs, des produits financiers mal conçus, et cætera, seraient les causes de la crise ... Et, maintenant, les réformes transformeraient le mauvais capitalisme en le bon capitalisme.
Les dirigeants capitalistes accepteront les concessions nécessaires afin de sauvegarder au mieux la stabilité du régime et de prévenir une évolution révolutionnaire. Mais, toutes les réformes seront élaborées et mises en œuvre avec des arrière-pensées et les progressions vers plus d’équité ne seront qu’autant que possible provisoires.
… Il s’agit pour les réels progressistes de valoriser les possibilités d’instaurer une économie aspéculative et englobée dans le champ démocratique.
Les capitalistes ne se privent en rien d'user et d'abuser de leur suprématie sur les moyens de communication de masse.Sandra a écrit:... Les capitalistes ont les commandes, peuvent librement prendre toute décision qu'ils estiment nécessaire et les faiblesses économiques du capitalisme ne sont pas exploitées par un bloc symétrique adverse.
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