actualité journalistique

Rappel du premier message :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-392949,0.html
Le procès Pinochet

Dimanche 24 sep 2006 | 14:09
ROME (AP)

Débat sur l'euthanasie en Italie





Le débat sur l'euthanasie est lancé en Italie, après la supplique au président Giorgio Napolitano d'un sexagénaire atteint de dystrophie musculaire, réclamant le droit de mourir. Le chef de l'Etat s'est prononcé en faveur de l'ouverture d'un débat sur la question.
Piergiorgio Welby, 60 ans, a demandé au chef de l'Etat la légalisation en Italie de l'euthanasie. Atteint de dystrophie musculaire, une maladie génétique caractérisée par une faiblesse et une dégénérescence progressive des muscles contrôlant les mouvements du corps, M. Welby ne peut pas marcher, se nourrir ou respirer de façon autonome.

Le président Giorgio Napolitano a répondu dans une lettre rendue publique ce week-end. Le chef de l'Etat s'est dit ému et a souhaité l'ouverture d'un débat sur l'euthanasie, "car la seule position injustifiable serait le silence".

Confiné dans un lit, M. Welby est en permanence relié à un respirateur artificiel et communique par l'intermédiaire d'un synthétiseur vocal. Sa maladie a été diagnostiquée à l'adolescence. Avec le temps, sa maladie a empiré et depuis trois mois, il se nourrit par l'intermédiaire d'une sonde. L'euthanasie est illégale en Italie, où l'église catholique reste influente. Le Vatican proscrit l'usage de procédés permettant d'anticiper ou de provoquer la mort, soulignant que la vie doit être préservée de son début jusqu'à sa fin "naturelle".

"Je pense que nous devrions savoir gré au président Napolitano, qui a proposé une discussion et un débat sur ce sujet", a déclaré le ministre de la Solidarité Paolo Ferrero, membre de la coalition de centre-gauche de Romano Prodi. "Je suis personnellement favorable à l'euthanasie", a ajouté le ministre cité par l'agence de presse italienne Ansa.

Rocco Buttiglione, démocrate-chrétien proche du Vatican et un des chefs de file de l'opposition, a de son côté rappelé que selon "la loi italienne l'euthanasie est interdite". Pour lui, "quand quelqu'un est désespéré et demande à être supprimé", il faut "essayer de l'aider à retrouver l'espoir".

http://www.corusnouvelles.com/nouvelle-debat_sur_euthanasie_italie-28515-12.html

La Maison-Blanche mise à mal par de nouvelles révélations

Un rapport confidentiel des services américains confirme que la guerre en Irak s’est traduite par un développement de l’islamisme radical.





Dans son édition de dimanche, le Washington Post a confirmé les révélations du New York Times faisant état d’un rapport confidentiel établi par le National Intelligence Estimate (NIE), organisme qui coiffe seize agences américaines du renseignement. Le rapport n’apporte en fait rien que l’on ne savait déjà en l’occurence que « la guerre en Irak a aggravé le problème général du terrorisme ». En 2004 et début 2005, plusieurs officiels et militaires américains de haut rang avaient alerté la Maison-Blanche sur le fait que la guerre en Irak, avait conduit à l’apparition et au développement d’un « terrorisme » de type islamiste radical. Mais à l’époque, ces révélations n’ont eu qu’un impact limité aux États-Unis. Près de trois ans et demi après l’invasion de l’Irak, la donne a changé. Non seulement, les boys ne sont pas rentrés à la maison comme le promettait le secrétaire d’État à la Défense, Donald Rumsfeld, mais le nombre de soldats américains tués dépasse les prévisions exagérément optimistes de 200 morts au plus, pronostiquées en 2003 par les stratèges du Pentagone. Dimanche, deux marines ont été tués, portant à 2 670 le nombre de militaires tués en Irak depuis avril 2003. C’est la persistance de la violence, le risque grandissant de guerre civile et la hausse continue du nombre de soldats US tués et l’impact de ces décès aux États-Unis qui, ajouté aux révélations sur la pratique généralisée de la torture, contribuent à l’érosion du soutien de l’opinion américaine à la politique de « guerre contre le terrorisme » de George W. Bush. Et, avec l’augmentation du coût des dépenses de guerre que le prix Nobel américain, Joseph Stiglitz estime à plus de 1 000 milliards de dollars. C’est cette situation qui avait conduit en juin-juillet 2005 le commandement américain en Irak a tenté de nouer un dialogue avec la fraction nationaliste de la guérilla irakienne afin de la convaincre à déposer les armes en contrepartie d’une offre politique. Une initiative qui, du fait de l’aggravation des conflits interconfessionnels, semble avoir tourné court.

En attendant, ces révélations sont un nouveau pavé jeté dans la mare. L’opposition démocrate s’en est saisi pour attaquer la politique de George Bush. « Combien faudra-t-il de rapports indépendants, combien de morts, jusqu’où l’Irak doit-il plonger dans la guerre civile pour que la Maison-Blanche se réveille et change de stratégie en Irak » se demandait dimanche le sénateur du Massachusetts, Edward Kennedy. D’autant que si le rapport relève que des coups sérieux ont été portés à al Qaeda, il observe que les réseaux islamistes se sont décentralisés et étendus. Les nouvelles cellules ne sont pas reliées à une structure centrale, elles se développent indépendamment, communiquent entre elles, échangent des informations et s’entraident idéologiquement à travers un réseau dense constitué par près de 5 000 sites Internet, alors qu’en 2003 on ne comptait qu’une demi-douzaine de sites. Gêné aux entournures par ces révélations, la Maison-Blanche a tenté de les minimiser. « Nous ne faisons pas de commentaires sur les documents confidentiels », s’est borné à répondre, Peter Watkins, un porte-parole de l’administration Bush.

Hassane Zerrouky

Article paru dans l'édition du 26 septembre 2006.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-09-26/2006-09-26-837366

dernière mise à jour le 27 septembre 2006 à 18:13
Lutte Ouvrière n°1991 du 29 septembre 2006

Privatisation de Gaz de France et fusion avec Suez : la marche «inexorable» des intérêts privés





Chacun sait que Gaz de France va être vendu au groupe Suez uniquement pour éviter à ce dernier d’être victime d’une OPA de la part de l’italien ENEL. Chacun sait qu’il n’existe aucune raison -hormis des combinaisons financières- pour séparer GDF d’EDF. Chacun sait que le gouvernement s’était engagé à ce que l’État reste majoritaire dans le capital de Gaz de France, et pas seulement dans un discours de Sarkozy, mais par une loi.

Et pourtant l’Assemblée nationale s’apprête à entériner, en reniant ladite loi, la privatisation de GDF, sa vente à Suez, et par conséquent sa séparation définitive d’avec EDF.

Et chacun sait qu’il va résulter de tout cela une hausse encore plus forte que par le passé des tarifs du gaz et de l’électricité, dans les années à venir. Et la majorité parlementaire est d’accord -même si certains de ses membres ont eu quelques réticences- et prend toutes les mesures législatives pour que cela puisse s’accomplir.

Pendant des années on a présenté l’ouverture du marché du gaz et de l’électricité comme un événement «inéluctable». Puis l’ouverture du capital comme également «inéluctable», puis la séparation de GDF et d’EDF, ainsi que la séparation de ces entreprises d’avec leurs réseaux transports tout aussi «inéluctables». Et maintenant, à force d’inéluctabilités de ce genre, on en arrive à la disparition de Gaz de France.

Certes, EDF-GDF, du temps où l’État était l’unique actionnaire, n’ont jamais été des «services publics» véritablement au service du public. Ce sont toujours les intérêts privés qui l’emportaient. Les tarifs qu’EDF consentait à des trusts comme Péchiney ou Ugine-Kühlmann n’avaient rien à voir avec ceux des particuliers. Ceux-ci payaient cher l’électricité pour que les trusts de l’électrochimie, de l’électrométallurgie et bien d’autres puissent bénéficier de tarifs parfois en dessous du prix de revient.

Mais aujourd’hui avec la privatisation de GDF et d’EDF, c’est jusqu’à une partie du patronat lui-même qui s’est estimé lésé et a protesté!

Devant cette protestation efficace du grand patronat «électro-intensif» (c’est le nom des très gros consommateurs) celui-ci a obtenu une réduction des tarifs.

Mais devant une politique qui en arrive à porter tort à de grandes entreprises, qui peut s’imaginer que les clients particuliers seront épargnés?

Tout cela a beau être évident, les intérêts privés poursuivent leur marche en avant «inéluctable» et avec la bénédiction de l’État.

Il y a quelques années, il existait, dans la quasi-totalité des pays d’Europe des entreprises d’État du gaz et de l’électricité. L’Union Européenne aurait parfaitement pu les fusionner en un ensemble européen, qui aurait évidemment été aussi peu véritablement «public» qu’EDF et GDF. Cela aurait servi d’abord les intérêts du patronat européen, avant ceux des simples usagers européens. Cela n’aurait nullement été une révolution. Mais même cela, l’Europe, complètement à la botte du capital, n’a pas su ni même voulu le faire. Son seul objectif a été d’ouvrir de nouveaux champs d’investissement au capital privé.

André VICTOR

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/article.php?LO=1991&ARTICLE=29

États-Unis -Nouveau cadre juridique pour juger les terroristes présumés

AFP
Édition du vendredi 29 septembre 2006
Mots clés : États-Unis (pays), Terrorisme, terroristes, congrès américain, guantánamo


La prison de Guantánamo
Agence Reuters



Washington -- Le Congrès américain a adopté hier un projet de loi très controversé qui définit le cadre juridique s'appliquant aux prisonniers de la «guerre contre le terrorisme», près de cinq ans après l'ouverture du camp de Guantánamo.

Le texte, présenté par le président George W. Bush comme un outil essentiel pour poursuivre les terroristes présumés, a été adopté par 65 voix contre 34 au Sénat. Il avait été adopté mercredi par la Chambre des représentants (253 voix contre 168).

La plupart des membres de l'opposition démocrate ont voté contre le texte, qu'ils estiment contraire au principe le plus sacré du droit anglo-saxon, l'habeas corpus (le droit de tout suspect de se défendre devant un tribunal).

Le projet de loi, âprement négocié entre la Maison-Blanche et une poignée de sénateurs républicains opposés à la torture, devrait être promulgué dans les jours qui viennent par le président George W. Bush.

Décrit comme un «très grave recul pour les droits de l'homme» par l'organisation de défense des libertés individuelles ACLU, il fixe notamment les règles devant permettre de juger les prisonniers de Guantánamo (Cuba), dont aucun n'est encore passé en procès.

Il supprime presque tout recours en justice des prisonniers contre les conditions de leur détention et précise que les agents chargés d'interroger les terroristes présumés ont désormais l'interdiction de recourir à la torture ou à des traitements «inhumains ou dégradants».

Son adoption permet au président Bush de se vanter d'une rare victoire législative à six semaines d'élections parlementaires qui se jouent largement sur le thème de la politique antiterroriste.

Les démocrates ont renoncé à y faire obstruction, de peur d'être taxés de mollesse dans leurs convictions antiterroristes.

Une telle prudence n'a pas empêché de nombreux démocrates influents de vivement critiquer la trop grande marge de manoeuvre que se laissent les autorités, selon eux, avec ce texte.

«Que s'est-il passé [depuis cinq ans] pour que le Sénat soit prêt à transformer le bastion de la liberté qu'était l'Amérique en un chaudron de soupçons géré par un gouvernement incontrôlé ?», s'est ainsi inquiété le sénateur démocrate Patrick Leahy, s'appuyant sur l'opinion d'une soixantaine de doyens de facultés de droit.

http://www.ledevoir.com/2006/09/29/119315.html

Notre édition du Vendredi, 29/09/2006

Scandale des »espions»: Moscou évacue vendredi ses diplomates de Géorgie





La Russie va commencer à évacuer vendredi par avion son personnel diplomatique de Géorgie alors que les deux pays connaissent un regain de tension, Tbilissi accusant Moscou d'espionnage militaire.
Un premier »avion du ministère russe des Situations d'urgence quittera Tbilissi à 16H00 heure de Moscou (12H00 GMT) avec l'ambassadeur russe en Géorgie et plusieurs collaborateurs de l'ambassade», a indiqué à l'AFP le porte-parole de la représentation diplomatique russe à Tbilissi, Mikhaïl Svirine, sans préciser le nombre de personnes évacuées.

Selon l'ambassadeur russe cité par l'agence Itar-Tass, une centaine de personnes seront évacuées dans la journée à bord de deux avions.

Selon les autorités géorgiennes citées par Itar-Tass, la Russie envoie cinq avions pour l'évacuation.

Cet ordre d'évacuation du personnel de l'ambassade russe est la première conséquence directe du différend qui oppose Moscou et Tbilissi.

L'ambassade russe a cessé jeudi de délivrer des visas aux Géorgiens et dans la soirée la diplomatie russe a annoncé le rappel pour consultations de son ambassadeur et le début de l'évacuation de son personnel.

Ce regain de tension, récurrente entre Moscou et Tbilissi, avait débuté mercredi avec l'annonce par les autorités géorgiennes de l'interpellation de quatre militaires russes soupçonnés d'espionnage et de liens avec les organisateurs d'un attentat en 2005.

Cette annonce avait déclenché de très vives protestations de Moscou qui a qualifié de »débiles et inventées» ces accusations.

Les autorités géorgiennes encerclent depuis le commandement de l'armée russe pour le Caucase du Sud, à Tbilissi, et réclament que leur soit livré un officier »espion» réfugié à l'intérieur du commandement.

http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=53531

MUNICIPALES - Des élections ou un référendum ?

Dimanche 1er octobre, les Hongrois votent pour élire leur maire. Qui va profiter des événements de la semaine dernière ?





Les derniers sondages donnent une avance de 12 points au Fidesz, le parti de la droite hongroise, sur les socialistes pour les municipales de dimanche. Mais ces sondages ont été réalisés avant le début du mouvement de protestation de la semaine dernière, qui a été émaillé à ses débuts par des violences assez conséquentes. Qui risquent plutôt de nuire à la droite de Viktor Orban. L'ancien Premier ministre, président du Fidesz, veut d’ailleurs faire de ce scrutin un référendum pour ou contre l’actuel chef de cabinet et sa politique d'austérité, en arguant que le gouvernement est "illégitime" et ne possède pas de mandat du peuple pour la mener à bien.
Juste des élections municipales
A quatre jours des élections municipales, le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany a présenté mercredi enfin, des excuses publiques lors d’une conférence de presse sur la façon dont il avait menti sur son programme de rigueur, tout en soulignant sur le fond la nécessité de poursuivre les réformes.
"Regagner de la crédibilité et la renforcer sera clairement un long processus", a expliqué avant-hier le Premier ministre à l'ouverture d'une réunion de son cabinet, en ajoutant que "même les longs processus débutent par des premiers pas".
Ferenc Gyurcsany a cependant formellement rejeté toute idée de démission au cas où son parti perdrait les municipales. "La seule chose dont ces élections vont décider, c'est du nom des maires avec qui nous allons coopérer dans les prochaines années", a-t-il déclaré sereinement.
Le gouvernement Gyurcsany passera pourtant un test lors des élections municipales de dimanche. Mais l'unité au sein de sa coalition socialistes-démocrates libres devrait lui permettre de ne pas trop perdre de terrain face à l'opposition.
Seuls 30% des candidats à ce scrutin sont affiliés à des partis politiques, la majorité étant constituée d'indépendants.

C.V. (lepetitjournal.com – Budapest) Vendredi 29 septembre 2006

http://www.lepetitjournal.com/content/view/8657/956/



" ... L'ancien Premier ministre, président du Fidesz, veut d’ailleurs faire de ce scrutin un référendum pour ou contre l’actuel chef de cabinet et sa politique d'austérité, en arguant que le gouvernement est "illégitime" et ne possède pas de mandat du peuple pour la mener à bien. ... "

Le Fidesz, de droite, une alternative à la politique d'austérité libérale ?

Des "Socialistes", libéraux implicites, ou du Fidesz, libéraux explicites, qui manipulent le plus ?
Ce qui s'avère clairement mensongé est que ces deux partis se qualifient chacun d'opposition l'un envers l'autre.

POLOGNE - Le pouvoir corrompu sur caméra cachée !

Le conservateur Adam Lipinski, chef de cabinet du Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, s’est fait prendre comme un bleu face à une caméra cachée. La diffusion télévisée de sa tentative de marchandage avec une députée populiste sème le trouble dans la population


Face à la Diète, un camping sauvage demande, jeudi, la démission du gouvernement (photo LPJ)



Une crise gouvernementale sans précédent a éclaté hier en Pologne, suite à la diffusion à la télévision d'un film compromettant pour le parti conservateur au pouvoir : le PIS (Droit et Justice). Ce document pourrait bien entraîner la chute du premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski.
Tourné mercredi en caméra caché, le film met en scène Renata Beger, une élue controversée du parti populiste Samoobrona, approchée par le chef de cabinet du Premier ministre, Adam Lipiński (PiS). Dans la vidéo, ce dernier propose à la députée populiste un poste de vice-ministre de l'Agriculture, en échange de son départ du groupe parlementaire populiste Samoobrona. Pour la convaincre, il lui stipule qu'une créance qu'elle avait signée serait payée par des fonds publics.
Tel est pris qui croyait prendre
Pas de chance : Adam Lipiński est tombé dans un piège tendu par son interlocutrice. Renata Beger, qui avait prévu le coup et souhaitait dénoncer les pratiques peu transparentes du gouvernement, avait fait appel à deux journalistes de TVN. Lesquels avaient disposé des caméras cachées dans la pièce, pour ne rien rater de la scène…
Une fois l'entretien ficelé, l'enregistrement a été immédiatement diffusé sur la chaîne privée TVN 24, provoquant un émoi sans précédent dans la société polonaise. Sous la pression, le Premier Ministre et Président du PiS, Jaroslaw Kaczynski, s’est exprimé sur la télévision publique pour dénoncer une "provocation" et une "manipulation" destinées à provoquer une crise politique. L'opposition lui a répondu en criant à la "corruption", et en demandant une autodissolution de la Diète.
Des tentes pour protester
En tout état de cause, si, pour les politiciens ces pratiques sont monnaie courante, il n'en va pas de même pour les citoyens polonais, forcément choqués. Depuis un an, ces derniers entendent en effet continuellement parler d'assainissement et de moralisation de la vie politique par les membres du parti au pouvoir…
Dans la nuit qui a suivi l'émission, une première tente est apparue spontanément devant le bâtiment de la Diète polonaise. Elle a été érigée par l'association "Nasze Miasto" (Notre Ville). Hier matin, d'autres tentes sont venues rejoindre la première formant ainsi un petit camping plutôt insolite. Les occupants du site demandent la démission de gouvernement.

P.R & B.R (www.lepetitjournal.com) - Varsovie, 29 septembre 2006

http://www.lepetitjournal.com/content/view/8674/315/

28-09-2006

Le pétrolier pollueur de Côte d'Ivoire enfin immobilisé







Face à la pression internationale, le gouvernement estonien n'a pas tardé à réagir et vient de saisir le pétrolier 'Probo Koala', à l'origine de la grave crise sanitaire qui secoue actuellement la Cote d'Ivoire. Maintenu à quai depuis lundi par l'association Greenpeace qui le bloquait, le pétrolier est désormais officiellement immobilisé dans le port de Paldiski jusqu'à nouvel ordre.

Alors que plusieurs enquêtes sont déjà simultanément ouvertes en Côte d'Ivoire et aux Pays-Bas (pays d'origine de la société affréteuse du pétrolier), l'Estonie vient également d'ouvrir sa propre enquête. Le ministère de l'Environnement estonien a annoncé en effet que les premières analyses effectuées dans les eaux de la Baltique, à proximité du navire, montraient la présence de substances toxiques semblables à celles trouvées en Côte d'Ivoire.

Cécile Fargue
Source Univers Nature

http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=2378

L'Onu critique la loi américaine sur les suspects de terrorisme

REUTERS | 29.09.06 | 17:29





ENEVE (Reuters) - La nouvelle législation américaine sur les "suspects de terrorisme" prive ces derniers d'un procès équitable devant un tribunal indépendant et peut les exposer à des mauvais traitements, estime le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture.
Pour Manfred Nowak, la nouvelle loi ne tient pas compte des inquiétudes des Nations unies, selon lesquelles les méthodes américaines d'interrogatoire et de détention prolongée de suspects violent les lois internationales.
"Je crains qu'avec la nouvelle loi les méthodes d'interrogatoire ne changent pas vraiment. Bush a déclaré que des interrogatoires durs se poursuivraient et cela me préoccupe", a-t-il déclaré à Reuters.
"Le texte ne prend pas en compte les critiques que nous avons émises (...) Ce n'est pas le signal que j'attendais du gouvernement et du Congrès américains pour se conformer à nos recommandations", a ajouté Nowak.
Pour lui, les suspects "doivent avoir droit à un procès équitable devant un tribunal indépendant, qui en principe devrait être un tribunal ordinaire". "Je suis très préoccupé car cette loi réduit encore les garanties de l'habeas corpus", a-t-il souligné.
Le Sénat américain a adopté jeudi le projet de loi controversé fixant les règles des interrogatoires et des procès des étrangers suspects de terrorisme. Le texte, contesté par les démocrates et des associations de défense des droits de l'homme, avait été voté la veille par la Chambre des représentants.
Il devrait être rapidement promulgué par le président George Bush.
Conséquence de l'invalidation de la Cour suprême d'un précédent mécanisme pour juger les détenus de Guantanamo, cette "loi sur les commissions militaires et le traitement des détenus" fixe notamment les techniques d'interrogatoire des ressortissants étrangers soupçonnés de terrorisme.
Elle crée des tribunaux militaires pour juger les "ennemis combattants", détenus jusqu'à présent à Guantanamo en dehors de tout cadre juridique.
La procédure légale permettrait l'utilisation d'aveux obtenus par une certaine forme de coercition mais donnerait dans le même temps aux accusés le droit d'avoir accès aux documents classés retenus contre eux.
Elle interdit en outre aux prisonniers de faire appel de leurs conditions de détention, une clause jugée contraire à la constitution par les démocrates et certains républicains.
La loi élargit également la notion d'"ennemis combattants" aux personnes soupçonnées d'armer, de financer ou d'apporter leur soutien à des organisations considérées comme terroristes.

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060929.REU42639.html?1533

La Russie accuse de nouveaux membres de l'OTAN de vente illicite d'armes à la Géorgie

2006-09-30 13:28:22
PORTOROZ (Slovénie), 29 septembre (XINHUA)





Le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov a accusé vendredi certains nouveaux membres de l'OTAN de vendre illégalement des armes à la Géorgie, qui s'enfonce dans une nouvelle dispute avec la Russie au sujet d'espionnage.

"Certains des plus récents membres de l'OTAN" fournissaient à la Géorgie des armes et munitions de fabrication soviétique, ce qui enfreint les accords internationaux sur le commerce d'armes, a souligné M. Ivanov lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil OTAN-Russie à Portoroz, station balnéaire slovène.

Le ministre russe n'a pourtant pas mentionné les noms de ces pays, tout en faisant allusion aux sept pays d'Europe de l'est qui ont rejoint l'OTAN en 2004. Il s'agit de la Bulgarie, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie.

M. Ivanov, qui est également vice-Premier ministre russe, a mis en avant que les armes soviétiques exportées dans la région étaient soumises à des restrictions strictes stipulant que les acheteurs n'avaient pas le droit de les vendre à tierces parties.

Moscou et Tbilisi dont les relations sont tendues depuis plusieurs années, entrent dans une nouvelle dispute après que la Géorgie eut arrêté mercredi plusieurs militaires russes pour espionnage.

A cette occasion, le ministre russe a également accusé la Géorgie de vouloir expulser par la force les membres de maintien de la paix russes, de régler les conflits dans les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie Sud par le recours à la pression militaire et en demandant le statut de membre de l'OTAN ( Organisation du traité de l'Atlantique Nord). Fin

http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-09/30/content_323959.htm

Vote attendu sur un mur à la frontière sud des États-Unis

AFP
Édition du samedi 30 septembre et du dimanche 1er octobre 2006
Mots clés : États-Unis (pays), parti républicain, george w. bush
Washington


USA à gauche et Mexique à droite



Le Parti républicain du président Bush était déterminé hier à partir en campagne électorale en ayant pris au moins une mesure pour résoudre le problème de l'immigration clandestine: la construction d'un mur sur une large partie de la frontière avec le Mexique.

Le chef de la majorité au Sénat américain, Bill Frist, a annoncé hier qu'il comptait organiser un vote avant 3h du matin sur un projet de mur courant sur près de la moitié de la frontière, soit 1200 kilomètres sur un total de 3200 kilomètres.

En dépit de la suspension prévue hier soir des travaux parlementaires pour cause de campagne pour les élections parlementaires du 7 novembre, la Chambre des représentants s'affirmait décidée à siéger aujourd'hui même si nécessaire pour mettre la dernière main au texte.

La mesure pourrait être promulguée par George W. Bush au cours des prochains jours, à temps pour que certains élus la vantent lors de leurs réunions électorales.

Le mur de séparation avec le Mexique, financé dans le budget du ministère de la Sécurité intérieure, également en voie d'adoption, reste un des très rares éléments concrets issus du vaste débat sur l'immigration qui a occupé le Congrès pendant des mois en début d'année et provoqué au printemps dernier les plus grosses manifestations de l'histoire récente des États-Unis.

Objectifs ambitieux

Elle reste très en deçà des objectifs ambitieux du président, qui se heurte à l'aile la plus conservatrice de son parti pour faire adopter une vaste réforme migratoire alliant à la répression de l'immigration clandestine la régularisation des 11 millions de clandestins vivant aux États-Unis, ainsi qu'un plan pour encadrer le flux d'immigration non qualifiée venue du Sud.

Le 15 septembre encore, M. Bush avait promis qu'il poursuivrait ses efforts en ce sens. «Le Congrès doit adopter un plan global», avait-il dit, et «sur la durée, pour consolider la frontière, il faut un plan de travail rationnel».

Il avait toutefois dû convenir qu'il n'avait plus de «calendrier» pour mener à bien une réforme qui avait pourtant semblé tout près d'aboutir quand le Sénat l'avait votée, en mai. Depuis lors, l'intransigeance des dirigeants républicains de la Chambre y a mis un coup d'arrêt.

Le texte semblant en passe d'être adopté prévoit la construction d'ici au 31 décembre 2008 de quelque 1200 kilomètres de clôture sur des tronçons particulièrement vulnérables de la frontière avec le Mexique, notamment dans le désert meurtrier de l'Arizona.

Il se complète avec l'installation d'une «barrière virtuelle» déjà annoncée par le ministère de la Sécurité intérieure la semaine dernière, comprenant 1800 tours équipées de caméras et de détecteurs, le long des frontières des États-Unis avec le Mexique mais aussi le Canada.

Financement

Certains observateurs soulignent toutefois que le projet de mur souffre de difficultés de financement : le budget pour 2007 pour la sécurité intérieure dégage 1,2 milliard de dollars pour ces travaux de grande ampleur alors qu'une précédente mesure votée par le Sénat, prévoyant la construction de moins de 1000 kilomètres de mur, avait été évaluée au printemps à 1,8 milliard de dollars.

Le chef de la majorité au Sénat, Bill Frist, a convenu qu'il ne s'agissait que d'une «première étape» d'une réforme migratoire plus complète.

Mais le sénateur démocrate Edward Kennedy, fer de lance d'un projet plus généreux, a souligné que «les murs ne fonctionnaient pas» pour stopper l'immigration clandestine, qui, pour près de moitié, résulte de permis de séjour expirés. Sans compter que «des mesures répressives inutiles sont également nocives pour les relations des États-Unis avec le Mexique et d'autres pays».

Au début du mois, le Mexique avait jugé «regrettable» le projet de mur.

http://www.ledevoir.com/2006/09/30/119445.html

Les enfants avalent trop de publicités

[le 29 septembre 2006]






Les publicités ont beaucoup trop d’influence sur le comportement alimentaire des enfants. C’est la conclusion d’une étude menée par l’UFC-Que Choisir après avoir analysé l’impact des spots publicitaires destinés aux enfants.

Ils ont ainsi relevé 217 publicités différentes pendant 15 jours de surveillance, dont 89 % concernaient des produits gras ou très sucrés. En observant l’influence de ces écrans sur 317 familles, les auteurs de l’étude ont pu mesurer l’impact de ces images : 60 % des enfants téléphages ont tendance à demander des confiseries et des gâteaux gras ou sucrés. Au petit déjeuner, 64 % des bambins réclament des céréales ou autres viennoiseries « vues à la télé ». Il semble y avoir une forte corrélation entre le nombre de publicité vues et les déséquilibres alimentaires : plus ils en ont regardé, plus les placards du foyer sont remplis de produits gras et sucrés. « En concentrant sa puissance de feu publicitaire destinée aux enfants sur des produits manifestement déséquilibrés, l’industrie agroalimentaire participe ainsi à l’augmentation alarmante de l’obésité infantile » souligne l’association. UFC-Que Choisir qui exige d’ailleurs « l’interdiction des publicités pour les produits alimentaires trop riches en graisses, sucre ou sel pendant les programmes pour enfants ».

Mais lors de l’annonce de Programme National Nutrition Santé, le Ministre de la santé a privilégié le dialogue avec les industriels plutôt que l’interdiction. D’ailleurs, le dispositif prévu à partir de février 2007 est d’accompagner ces publicités d’un message sanitaire (ou à défaut de verser une taxe aux autorités sanitaires de 1 % du montant des messages commerciaux). L’étude de Que Choisir fera peut-être revenir en arrière le gouvernement, mais pourrait dans le même temps conforter les industriels sur la rentabilité de cibler les plus jeunes...

Source : Communiqué de l’UFC Que Choisir, septembre 2006.

http://news.doctissimo.fr/article2270.html





La télé est mauvaise nourricière

Obésité . L’UFC-Que choisir s’insurge contre les spots télévisés des industriels de l’agroalimentaire qui influencent les 7-14 ans.





Le constat est alarmant : en France, 19 % des enfants de huit ans sont obèses et tout indique que l’obésité est en passe de devenir un véritable problème de santé publique. Parmi les causes identifiées et « traquées » par les quelques mesures mises en place à l’échelon national (création du Programme national nutrition santé [PNNS], etc.), le rôle de la publicité sur les influences alimentaires des plus jeunes n’avait, faute d’étude sur la question, toujours pas été clairement reconnu.

Lors des débats sur la loi de santé publique de 2004, l’Union des annonceurs s’était défendue en arguant que la publicité n’avait pas pour but de faire vendre, « mais uniquement de faire connaître le produit ». Libre donc au consommateur responsable « d’acheter ou pas ! ». Un argument jugé irrecevable pour nombre d’associations qui dénoncent la tendance actuelle, consistant à culpabiliser les parents qui cèdent (80 % des parents interrogés l’avouent) à des enfants qui par ailleurs sont massivement sollicités par les annonceurs et imprégnés de leur publicité.

UFC-Que-choisir a enregistré quinze jours de programmes télévisés destinés aux enfants et adolescents sur TF1, France 3, France 5, M6 et Canal J. Il en ressort que 89 % des aliments mis en avant dans les spots publicitaires destinés aux enfants sont des produits riches en sucre ou en matières grasses, et en exacte opposition avec les recommandations du PNNS. Pour la vice-présidente d’UFC-Que choisir, Sylvie Pradelle, « l’idéal alimentaire des enfants est particulièrement sucré et représenté dans les publicités » qui leur sont destinées. L’étude réalisée auprès de 352 familles révèle que « cet idéal est proche du contenu réel des placards de la cuisine ». Lorsque l’on ouvre les placards des familles interrogées, 47 % des produits qu’ils contiennent sont riches en sucre ou matières grasses.

L’association estime que « les règles actuelles ne sont pas suffisantes » et qu’une réglementation, sur le plan européen, est nécessaire. Elle s’inquiète du vote, en décembre, au Parlement européen, de la directive « télévision sans frontières » qui, selon elle, consiste à « ouvrir les vannes de la publicité à la télévision et ne prévoit aucune mesure dans la prévention des enfants ».

Sarah Kerjean

Article paru dans l'édition du 27 septembre 2006.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-09-27/2006-09-27-837438

Amiante manifestation à Paris des victimes pour un procès pénal

01 octobre 2006 - 14:53
(Par Pierre Melquiot)





Manifestation hier à Paris pour un « procès pénal » de l'amiante. Quelques milliers de personnes ont manifesté hier samedi à Paris pour réclamer « un procès pénal de l'amiante », et une meilleure indemnisation des victimes. L'amiante tue 3.000 personnes chaque année en France.

Les manifestants, 6.000 à 7.000 selon les organisateurs, 3.000 selon la police, étaient venus de toute la France à l'appel de l'Association nationale des victimes de l'amiante (Andeva).

Le défilé est parti de la tour Montparnasse, choisie symboliquement car ce bâtiment de 59 étages, le plus haut de Paris, contient beaucoup d'amiante. Il s'est terminé dans le calme à la place de Fontenoy, à proximité du ministère de la santé.

Les manifestants ont lâché, lors d'une minute de silence, des milliers de ballons blancs, symbolisant les ouvriers décédés suite au contact de l'amiante. L'amiante a été utilisé massivement dans l'industrie pendant des décennies avant d'être interdite en 1996. Elle a totalement disparu que depuis 2002 de la fabrication de tout produit industriel français.

L'Andeva veut manifester chaque année à Paris jusqu'à l'obtention d'un « procès pénal, pédagogique » pour que toutes les victimes de l'amiante ne soient pas « mortes pour rien ».

« Nos empoisonneurs doivent être jugés sans délai », lisait-on sur une banderole portée dans le cortège par des veuves de victimes de l'amiante, dont l'usage a été interdit en France il y a dix ans.

Les spécialistes de santé publique estiment que le nombre de décès en France résultant de cancers liés à l'amiante pourrait atteindre 100.000 d'ici 2025.

http://www.actualites-news-environnement.com/20061001-amiante-manifestation-victimes-proces.php

Une bactérie qui ressuscite suite à une irradiation mortelle

Source : INSERM, le 01/10/2006 à 08h34

Miroslav Radman, professeur à l'Université René Descartes à Paris et directeur de l'Unité 571 Inserm et ses collaborateurs viennent de découvrir par quel mécanisme la bactérie Deinococcus radiodurans est capable de ressusciter en quelques heures en réparant et réorganisant son ADN.

Ce processus lui permet ainsi de survivre à des conditions extrêmes dans des zones arides et à des doses de rayonnements mortelles pour tout autre organisme. Cette découverte fondamentale pourrait jeter les bases d’une médecine régénérative, notamment applicable aux pathologies neuronales. Plus largement, les chercheurs estiment que cette bactérie « est susceptible d’ensemencer la vie sur des planètes stériles ».





En 1956, on découvrit avec étonnement qu’une bactérie survivait dans les conserves de viande après le traitement de « choc » que constitue une stérilisation par rayonnement gamma. Deinococcus radiodurans, capable de survivre à une irradiation d’une dose 5000 fois la dose mortelle chez l’homme, n’en finit plus dès lors d’être scrutée par la communauté scientifique. On la retrouva dans des environnements arides, dans le sable du désert, là où seules quelques rares bactéries peuvent survivre.

L’étude de Deinococcus radiodurans a montré que sous l’effet de ces conditions extrêmes l’ADN de la bactérie était éclatée en plusieurs centaines de fragments et les chromosomes littéralement pulvérisés. Pourtant, en seulement quelques heures, D.radiodurans reconstitue entièrement son patrimoine génétique et revient à la vie. Une résurrection en quelque sorte.

L’équipe de chercheurs (K. Zahradka, A. Lindner et Dea Slade) dirigée par Miroslav Radman de l’unité Inserm 571 à la faculté de Médecine Necker-Enfants Malades et de l’Université René Descartes vient d’en élucider le mécanisme pour la première fois.

Il s’agit d’un système de réparation en deux étapes, inconnu à ce jour. La première phase consiste à rassembler dans l’ordre correct tous les fragments en une chaîne linéaire ; tous les morceaux seront utilisés comme modèle pour initier la synthèse d’ADN et allonger la chaîne par simple brin. La deuxième phase de recombinaison génétique consiste à reconstituer les chromosomes circulaires de la cellule par « crossing over ». Une fois le génome restauré à l’identique, la synthèse des protéines est à nouveau opérationnelle : la cellule est vivante alors qu’on pouvait la considérer comme « cliniquement morte ».

Cette découverte fondamentale pourrait être la base d'une nouvelle médecine régénérative ; on peut ainsi imaginer "ressusciter" des neurones morts et vaincre les pathologies dégénératives du cerveau.

Ce processus de réassemblage de l’ADN, s’il est reproduit in vitro, permettrait également de créer des mosaïques génomiques à partir du patrimoine génétique de tous les organismes vivants et de jeter les bases de la future biologie synthétique.

Selon Miroslav Radman, « la bactérie Deinococcus radiodurans serait peut-être le meilleur candidat pour ensemencer la vie sur les planète stériles. »

http://www.futura-sciences.com/news-comment-ideinococcus-radioduransi-survi-irradiation-mortelle_9698.php

Les séropositifs interdit d’entrée aux USA !


données de 2001



Selon des associations de lutte contre le sida, comme Act Up-Paris et Elus locaux contre le sida (ELCS), des pays ont mis en place des mesures discriminatoires à l'encontre des séropositifs. En effet, onze Etats, dont les Etats-Unis et la Russie, empêchent aux malades du sida l'accès à leur territoire, dénoncent les associations.

L'entrée du VIH/sida dans la liste des maladies empêchant l'entrée sur le territoire américain date de 1987, date à laquelle " de nombreuses personnes croyaient qu'une maladie mortelle surnommé le 'cancer gay' pouvait s'attraper au contact d'un simple verre ou d'une poignée de porte", a rappelé récemment le Chicago Tribune.

Comme il n’existe pas, en droit international public, de droit individuel à la libre circulation des personnes - pas plus que de contrainte interdisant aux Etats de refuser l’entrée sur leur territoire pour infection par le virus VIH -, la réglementation de l’accès au territoire national relève la plupart du temps de la compétence des Etats. Le droit européen affirme la libre circulation des personnes.

Globalement plus de la moitié des pays représentés à l’Onu dont onze européens émettent des restrictions à l’entrée et au séjour des personnes séropositives sur leur territoire national. Les pays directement concernés, outre les Etats-Unis et la Russie, sont l'Arabie saoudite, l'Arménie, le Bruneï, la Chine, la Corée du Sud, l'Irak, la Moldavie, le Qatar et le Soudan, où « une découverte de la séropositivité conduit à une expulsion immédiate », affirment les associations.

http://www.portage-emploi.com/article-20060930-2339.html

Législatives en Autriche: courte victoire des sociaux démocrates

VIENNE


Alfred Gusenbauer a triomphé devant Wolfang Schüssel [sthelinpa]



Surprise en Autriche. L'opposition sociale-démocrate a remporté dimanche les élections législatives. Elle a devancé les conservateurs du chancelier sortant Wolfgang Schüssel par 35,7% des voix contre 34,2%.

Ces résultats ont été annoncés dans la soirée par le ministère de l'Intérieur. Donnés gagnants par les derniers sondages, les conservateurs perdraient 13 sièges de députés, avec 66 mandats contre 68 aux sociaux démocrates restés stables par rapport à 2002.

Le FPÖ (extrême droite) a récolté 11,2% des voix. Les Verts atteignent de leur côté 10,5%. Ces chiffres ne tiennent pas compte des quelque 400'000 bulletins de vote expédiés par voie postale. Ils devraient être dépouillés d'ici le 10 octobre.

Peu avant cette annonce officielle, le chancelier sortant - âgé de 61 ans et au pouvoir depuis six ans - avait implicitement reconnu sa défaite. "Je sais bien que vous n'avez pas le coeur à la fête, moi non plus", avait déclaré M. Schüssel devant des militants réunis à Vienne. "Il faudrait un petit miracle pour que les choses changent encore", avait-il ajouté.

Il a dans la foulée félicité le chef du SPÖ Alfred Gusenbauer. Ce dernier, âgé de 46 ans, sera vraisemblablement le prochain chancelier d'Autriche, mais les tractations pour la composition du futur gouvernement à plusieurs partis devraient prendre plusieurs semaines.

Prudent, M. Gusenbauer a souligné avoir "besoin d'un résultat définitif". Il s'est dit prêt à mener de prochaines négociations séparées avec les conservateurs et les Verts pour former une coalition de gouvernement. "Les électeurs ont marqué un besoin de changement", a-t-il expliqué sur la télévision ORF.

Le BZÖ, le parti de Jörg Haider, crédité de 4,2% par le ministère de l'intérieur, devrait entrer de justesse au Parlement fédéral. Le politologue Peter Ulram a toutefois souligné l'importance des 400'000 voix restant à dépouiller.

En tenant compte de ces votes, "il se peut que le BZÖ n'atteigne pas les 4% nécessaires pour entrer au Parlement; dans ce cas les sociaux-démocrates et les Verts disposeront d'une majorité absolue", a-t-il expliqué.

M. Schüssel avait choqué l'Europe en février 2000 en devenant le premier dirigeant européen à former une coalition avec l'extrême droite.

(ats / 01 octobre 2006 21:43)

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20061001214308461721948107000.XML&associate=PHF0027

Le 2 octobre 2006 - 06:33
Presse Canadienne

Présidentielle brésilienne: Lula contraint à un second tour





Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est arrivé en tête mais n'a pas obtenu la majorité absolue des voix nécessaire pour se faire réélire dès le premier tour de la présidentielle organisé dimanche. Un deuxième tour aura donc lieu le 29 octobre, ont annoncé les autorités électorales. L'annonce a été faite après dépouillement de 99% des voix, alors que Lula recueillait 48,7% des voix et son rival social-démocrate Geraldo Alckmin, ancien gouverneur de l'État de Sao Paolo, 41,6%.

Il s'agit d'un revers pour Lula, dont l'avance dans les sondages s'était réduite sur fond de scandale dans les derniers jours avant le scrutin de dimanche, alors que son Parti des travailleurs (PT) fait face à des accusations selon lesquelles des membres auraient tenté d'acheter un dossier contenant des informations incriminant un chef de l'opposition. À une semaine du premier tour, un sondage évaluait la cote de Lula à 59% des intentions de vote. Mais ce week-end, de nombreux journaux ont placé en "une" des photographies de piles d'argent prétendument destiné à acheter le fameux dossier. Des médias locaux ont rapporté que les photographies émanaient de sources de la police fédérale.

Le PT de Lula a accusé les partisans de M. Alckmin d'être impliqués dans cette affaire et a saisi un juge en demandant que la candidature de M. Alckmin soit invalidée en raison de la fuite des photographies. La campagne de M. Alckmin a nié toute implication. Le juge saisi a déclaré qu'il étudierait la question. Six membres du PT, dont un proche de Lula responsable de la sécurité du président, sont sous le coup d'un mandat d'arrêt pour leur rôle supposé dans cette affaire. Lula avait renvoyé son chef de campagne à quelques jours du scrutin, mais a démenti à plusieurs reprises avoir personnellement connaissance d'un quelconque acte illicite.

En votant dans un quartier chic de Sao Paolo dimanche, M. Alckmin a juré de défaire Lula lors d'un deuxième tour, parce que "l'éthique battra la corruption". "Je vais au deuxième tour avec une grande chance de remporter l'élection", a-t-il ajouté après l'annonce des résultats. Près de 126 millions de Brésiliens se sont rendus aux urnes -le vote est obligatoire pour les électeurs de 19 à 70 ans, facultatif pour ceux de 16 à 18- pour désigner le président, mais aussi les 27 gouverneurs des États fédérés et du district fédéral, les 513 députés et le tiers des sénateurs (27 sur 81).

http://www.matin.qc.ca/monde.php?article=20061002063248

01-10-2006

Les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, revues à la hausse


Effet de serre la fausse stabilisation du méthane



Bien que moins médiatisé que le dioxyde de carbone (CO2), par exemple, le méthane (CH4) est pourtant l’un des plus puissants gaz à effet de serre. A titre d’illustration, son pouvoir de réchauffement est 23 fois supérieur à celui du CO2.
Si, jusqu’aux dernières estimations, on pensait ses concentrations dans l’atmosphère stabilisées, il semblerait que ce statu quo ne soit qu’un trompe l’œil. En effet, selon des chercheurs du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA), cette situation ne signifie pas que les émissions "humaines" de CH4 sont stables depuis plus de 15 ans, au contraire. Elles ont bel et bien augmenté, mais cette augmentation a été "masquée" par la diminution simultanée, du fait de la sécheresse, des émissions naturelles de méthane en provenance des marais et des zones humides.

Pour en arriver à cette conclusion peu réjouissante les chercheurs du CEA ont étudié les mesures prises par 64 stations, disséminées un peu partout sur le globe, entre 1984 et 2003. L’analyse de ces résultats leur a permis de discerner les émissions de méthane selon leur origine : industrielle, agricole et naturelle (feux de forêts et zones humides). Il en ressort, qu’après une réelle chute lors de l’éclatement du bloc de l’ex-URSS, les émissions de méthane dues à l’activité humaine ont de nouveau augmenté à partir de 1999, avec l’émergence de l’industrie chinoise.
Pour l’heure si cette augmentation reste masquée par la diminution des zones humides mondiales, dans quelques années les concentrations de méthane dans l’atmosphère pourraient faire un nouveau bond. Un phénomène qui s’est déjà produit de façon spectaculaire avec l’arrivée de l’ère industrielle (au XIXe siècle donc), époque à laquelle les concentrations de méthane ont explosé atteignant en à peine deux siècles les 1 750 ppb (parti par billion), contre une moyenne de 750 ppb pour les millénaires passés.

A noter aussi, que la fonte actuelle du permafrost (1) sibérien est en train de libérer des quantités de méthane jusqu’alors sous estimées. Une équipe de l’Institut de biologie arctique à l’Université d’Alaska, en étudiant les rejets de CH4 de deux grands lacs de Sibérie, vient de publier les estimations suivantes : les lacs sibériens rejetteraient au total 3,8 millions de tonnes de méthane par an, soit 5 fois plus que supposé. La surface des lacs s’est ainsi étendue de 14,7 % entre 1974 et 2000 dans le Nord de la Sibérie, provoquant une hausse de 58 % des émissions de méthane de cette région.
Sachant que le méthane libéré dans l’atmosphère par cette fonte contribue grandement à l’effet de serre, donc au réchauffement climatique, et sachant que ce réchauffement accélère la fonte du permafrost arctique… il semblerait que le cercle vicieux soit bel et bien installé.

Pour rappel, le méthane résulte, entre autres, de l’action de microbes évoluant dans les milieux sans oxygène. Dans la nature on le retrouve en abondance dans les zones humides ou l’eau stagnante est propice à sa formation, et dans les flatulences et les rots (surtout des animaux comme les vaches, au complexe système de digestion). Cela étant depuis l’apogée de l’industrie, les activités humaines produisent à leur tour du méthane.

1- Couche de sol ou de roches dans laquelle la température a été continuellement inférieure à 0 °C pendant au moins quelques années.

Cécile Fargue

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2382

Publié le 02/10 à 12:53

Le Premier ministre, Ferenc Gyurcsany, a affirmé qu'il ne démissionnerait pas malgré sa défaite aux élections locales

La coalition socialiste-libérale du Premier ministre hongrois F.Gyurcsany a subi dimanche une nette défaite en province dimanche aux élections locales, mais l'a emporté dans la capitale Budapest, selon les résultats officiels presque définitifs.

L'opposition de droite, Fidesz, remporte 18 ou 19 des assemblées départementales sur 20


Plus de 10.000 personnes, essentiellement composée d'électeurs ordinaires, se sont à nouveau rassemblées dimanche soir devant le siège du parlement à Budapest.



La coalition avait remporté 15 des 19 assemblées de province plus Budapest lors du précédent scrutin de 2002.

Le Fidesz remporte par ailleurs la majorité des principales villes du pays hors de la capitale, retournant le score d'il y a quatre ans.

Selon les analystes, le maintien de la capitale dans le giron socialiste-libéral peut aider M. Gyurcsany à surmonter le mouvement de protestation déclenché il y a deux semaines après qu'il eut avoué avoir menti sur son programme de rigueur économique pour assurer sa réélection en avril dernier.

Le chef du Fidesz, Viktor Orban, a toutefois estimé dimanche soir que M. Gyurcsany avait été "congédié" par le peuple, et a demandé sa démission.

Les émeutes, en marge du mouvement de protestation, avaient fait plus de 250 blessés lors des premiers jours.

http://info.france3.fr/europe/24758862-fr.php

Reprise du dialogue militaire entre les deux Corée

SEOUL (MAP) - La Corée du Sud et la Corée du Nord ont repris lundi les pourparlers militaires suspendus peu après le tir de missiles nord-coréens, le 5 juillet, a annoncé le ministère de la Défense.





Les négociations ont été entamées comme prévu à 10H00 (0100 GMT) du côté nord de Panmunjom, village situé sur la frontière intercoréenne et lieu traditionnel des rencontres bilatérales, a indiqué un porte-parole du ministère, Park Seung-man.

Les négociations militaires entre les deux pays se déroulent depuis plusieurs années dans le but d'apaiser les tensions entre Séoul et Pyongyang.

Publié le: 02/10/2006 à 03:08:22 GMT
Source : MAP

http://www.avmaroc.com/actualite/reprise-dialogue-a48303.html

Bolivie : l'Assemblée Constituante votera à la majorité absolue

L'Assemblée Constituante a approuvé ce vendredi le vote à la majorité absolue pour approuver les contenus de la nouvelle Constitution bolivienne.


Evo Morales, le président bolivien, en compagnie de la Guatémaltèque Rigoberta Menchu, prix Nobel de la Paix, à Sucre, la capitale administrative de la Bolivie.
Agence Reuters



Le Mouvement au Socialisme (MAS) a obtenu l'appui de partis minoritaires de gauche pour approuver le règlement interne des sessions de l'Assemblée.

De cette façon, le MAS réussi à désentraver les discussions qui ont interrompu l'avancée de l'élaboration du nouveau cadre constitutionnel. L'opposition cherchait que l'approbation des décisions de l'assemblée le soit au deux tiers. Le MAS dispose de la majorité absolue (142 assembléistes sur un total de 255).

Les principales forces politiques d'opposition ont annoncé qu'elles analysent la demande de nullité de la norme devant le Tribunal Constitutionnel.

PULSAR/TELESUR 29/09/2006

le vendredi 29 septembre 2006 à 22h40

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=70241

L'OTAN prend le relais en Afghanistan d'une armée américaine débordée par les Talibans

01.10.2006 | 15h41

L'Otan va prendre «d'ici quelques jours» le commandement des opérations dans l'est de l'Afghanistan, seule région encore sous l'autorité de la coalition dirigée par les Etats-Unis, a affirmé dimanche un porte-parole de l'Otan à Kaboul.
Les ministres de la défense de l'Organisation ont annoncé jeudi l'extension «dans les semaines à venir» des opérations alliées à la partie orientale de l'Afghanistan.





«D'ici quelques jours, à une date qui reste à finaliser, vous assisterez à l'achèvement de l'expansion continue de l'Isaf» (Force internationale d'assistance à la sécurité conduite par l'Otan), a déclaré le porte-parole, Mark Laity, lors d'une conférence de presse.

Il a rappelé que, depuis 2003, l'Isaf avait successivement pris le contrôle de Kaboul, du nord, de l'ouest, puis le 31 juillet du sud de l'Afghanistan, la zone la plus difficile, frontalière avec le Pakistan et où les talibans sont fortement implantés. «Lorsque le commandement régional Est passera sous le commandement de l'Isaf, de 10.000 à 12.000 militaires américains passeront sous l'autorité de l'Isaf-Otan», a souligné le porte-parole.

«Quelque 8.000 militaires américains qui sont également déjà sur place resteront sous le contrôle de la coalition et ne seront pas transférés à l'Otan. Le niveau global des forces américaines demeurera donc inchangé», a-t-il indiqué. Ces militaires américains «accompliront diverses tâches que l'Otan n'effectuera pas, telles que le contre-terrorisme», a expliqué Mark Laity, ajoutant qu'ils fourniraient en outre un soutien aux troupes au combat.

«Avec le soutien des Nations unies et à la demande du gouvernement afghan, nous remplissons un engagement à long terme pour vous aider à reconstruire après des décennies de conflit», a-t-il précisé, insistant sur» «l'engagement à long terme, aussi longtemps qu'il le faudra pour vous donner l'assistance à la sécurité dont vous avez besoin».

http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?id=inter&ida=65729





La plupart de Canadiens considèrent la mission afghane comme une cause perdue

2006-10-02 17:07:30 cri


Des troupes canadiennes montent la garde après qu’un convoi militaire ait été frappé par une voiture bourrée d’explosifs conduite par un kamikaze à Kandahar, Afghanistan, le 3 mars 2006.
photo : Hameed Zalmy/AFP/Getty Images



Une récente enquête montre que la plupart des Canadiens considèrent la mission canadienne en Afghanistan comme une cause perdue et sont sceptiques au sujet de la guerre dirigée par Washington contre le terrorisme.

Cette enquête, conduite par Decima Research du 8 au 18 septembre, révèle que 59% des 2 000 personnes interrogées estiment que les soldats canadiens "sont morts pour une cause que nous ne pouvons pas gagner", alors que seulement 34% s'opposent à cette affirmation.

En outre, 76% des sondés considèrent que les Etats-Unis ont rendu le monde plus dangereux, et 68% prévoient que les Etats-Unis pourraient quitter l'Irak sans succès.

http://fr.chinabroadcast.cn/181/2006/10/02/262@112576.htm

La tension grimpe d'un cran entre Moscou et Tbilissi

TBILISSI


Des officiers de police géorgiens devant le quartier général de l'Armée russe à Tbilissi vendredi (AP)



La tension grimpe d'un cran entre Moscou et Tbilissi. Le ministère russe des Transports a ordonné la suspension des liaisons aériennes, ferroviaires, terrestres et maritimes avec la Géorgie, rapportent les agences de presse russes.

Un porte-parole du ministère, contacté par téléphone, s'est toutefois refusé à donner quelque précision sur cette information, diffusée alors même que Tbilissi a pris, pour désamorcer la tension bilatérale, la décision de restituer dans la journée les quatre officiers russes arrêtés pour espionnage.

Les agences de presse, citant le ministère des communications, ont déclaré que les liaisons postales avec la Géorgie étaient elles aussi suspendues. Moscou a menacé d'imposer des sanctions économiques à la Géorgie si elle ne libérait pas les quatre officiers russes arrêtés mercredi dernier.

(ats / 02 octobre 2006 13:15)

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20061002131531352172194810700.XML&associate=PHF0047

lundi 2 octobre 2006 (13h56) :

Vatican et pédohilie : révélations de la BBC





La chaîne britannique a révélé la teneur d’un document secret du Vatican relatif aux cas d’abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé.
La BBC a diffusé dimanche 1er octobre un programme faisant état d’un document secret émanant du Vatican, qui viserait selon la chaîne britannique à étouffer les cas d’abus sexuels sur les mineurs. Ce programme affirme en outre que, pendant 20 ans, le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, en avait prôné l’application.

Il s’agit d’un document de 39 pages intitulé "Crimen Sollicitationis", rédigé en 1962, qui explique aux évêques du monde entier la marche à suivre en cas de "crime de sollicitation", que les faits aient eu lieu dans le cadre du confessionnal ou en dehors. Le document, "confidentiel" et devant être conservé sous clé par les évêques dans le coffre de leurs églises, précise bien que c’est d’actes obscènes dont il est question. Une copie de ce texte, traduit en anglais, est disponible sur le site de la BBC.

L’émission annonce en outre avoir retrouvé sept prêtres accusés de pédophilie vivant dans les environs du Vatican.

Secret absolu

Le document exige notamment le secret absolu du prêtre comme de la victime, ainsi que des éventuels témoins ou personnes au courant de la chose, selon le programme, Panorama.

La rupture de ce serment avait comme conséquence l’excommunication. Le contenu du document a été examiné et interprété par le père Tom Doyle, expert du droit canon renvoyé du Vatican à la suite de ses critiques à l’encontre de la gestion de ces cas d’abus sexuels. Il estime que ce texte révèle l’existence d’une politique explicite visant à enlever tout droit à la parole aux victimes.

Usage impropre du confessionnal

L’Eglise catholique, par la voix de ses représentants britanniques, a immédiatement dénoncé ces accusations, complètement infondées selon eux. Ils expliquent notamment que ce document n’a pas trait aux abus sexuels, mais au simple usage impropre du confessionnal. "Cet aspect de l’émission est faux et absolument trompeur", s’est récrié l’archevêque de Birmingham, Vincent Nichols, représentant des évêques d’Angleterre et du Pays de Galles. "Cela déforme deux documents du Vatican et les utilise de manière extrêmement trompeuse de manière à lier l’horreur de ces abus d’enfants à la personne du pape. (...) Les téléspectateurs reconnaîtront seulement trop bien les tactiques sensationnalistes et la mise en scène trompeuse de l’émission, qui utilise d’anciens films et des interviews non datées", a-t-il ajouté.

http://permanent.nouvelobs.com/europe/20061002.OBS4269.html

De : Vatican
lundi 2 octobre 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=34894

La Corée du Nord annonce qu'elle va procéder à un essai nucléaire

SéOUL





La Corée du Nord a annoncé qu'elle allait procéder à un essai nucléaire afin de renforcer sa capacité d'autodéfense face à "l'hostilité" des USA. Dans le même temps, Pyongyang dit militer pour la dénucléarisation de la péninsule, voire de la planète.

La Corée du Nord "va à l'avenir procéder à un essai nucléaire à la condition que la sécurité soit entièrement garantie", selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères diffusée par l'agence officielle nord-coréenne KCNA. Le gouvernement japonais s'est pour sa part vivement élevé contre le projet de la Corée du Nord de procéder à un essai nucléaire. Tokyo a qualifié un tel essai d'"intolérable" .

Ce projet de test nucléaire "ne peut être toléré car il s'agit d'une menace pour la paix", a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères Taro Aso. Le Japon prendra des mesures de rétorsion "sévères", en coopération avec la communauté internationale, si la Corée du Nord procède à un essai, a ajouté M. Aso.

"La menace extrême des Etats-Unis de déclencher une guerre nucléaire, les sanctions et les pressions contraignent (la Corée du Nord) à procéder à un essai nucléaire, en tant que contremesure d'autodéfense", indique encore le ministère coréen des Affaires étrangèrs..

La RPDC (République populaire démocratique de Corée) "n'utilisera jamais l'arme atomique en premier mais... un peuple sans pouvoir de dissuasion fiable est voué à une mort tragique et la souveraineté du pays vouée à être violée gratuitement. C'est l'amère leçon enseignée par le bain de sang qui résulte de la loi de la jungle dans différentes régions du monde", poursuit le ministère.

Stigmatisant une nouvelle fois les "sanctions vicieuses" imposées par les Etats-Unis à des entités nord-coréennes accusées de blanchiment d'argent, le ministère accuse Washington "d'accroître jour après jour la menace d'une guerre nucléaire".

(ats / 03 octobre 2006 15:34)

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20061003153424398172194810700.XML&associate=PHF0071

Défense antimissile en Pologne: la Russie menace de prendre des "mesures"

AFP 03.10.06 | 11h14





La Russie prendra des "mesures adéquates" si des éléments de défense antimissile américains ou de l'Otan sont déployés en Pologne, a déclaré mardi le porte-parole de la diplomatie russe, Mikhaïl Kamynine, cité par l'agence Interfax. "Cette nouvelle situation demandera objectivement de notre part des mesures adéquates car nous ne pouvons pas compter uniquement dans ce domaine sur des déclarations affirmant que la défense antimissile des Etats-Unis et de l'Otan en Europe n'est pas dirigée contre la Russie", a-t-il ajouté. "Nous restons critiques envers ces projets (...) Cela peut avoir une influence négative sur la stabilité stratégique, la sécurité régionale et les relations entre Etats", a dit le porte-parole. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov doit se rendre mercredi et jeudi en Pologne où il abordera cette question de même que celle des approvisionnements énergétiques vers l'Europe, alors que Varsovie s'inquiète du projet germano-russe de gazoduc sous la Baltique contournant son territoire. Le 6 septembre, le chef d'état-major de l'armée russe, le général Youri Balouïevski, avait déjà dénoncé la menace que constitue à ses yeux le bouclier antimissile américain pour l'équilibre des forces dans le monde, et avait mis en garde Washington contre une nouvelle course aux armements. Il avait dénoncé particulièrement les projets américains de déployer des éléments du système en Europe centrale, rappelant que Washington étudiait la possibilité de monter ses installations en Pologne, en République tchèque, en Hongrie, en Turquie ou en Bulgarie. "Nous sommes profondément convaincus que la réalisation des projets américains pourrait conduire à un déploiement, près de la frontière russe, de systèmes risquant de bouleverser l'équilibre entre les moyens stratégiques de portage d'armes russes et américains", avait souligné le général. Le système américain est composé d'un réseau de satellites d'alerte, de radars chargés de cibler et de suivre un éventuel missile ennemi, d'un centre de commandement situé dans le Colorado (ouest) et de missiles d'interception en Alaska et sur la base aérienne de Vandenberg en Californie. Le site européen pourrait être similaire au site implanté en Alaska.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28376032@7-46,0.html