actualité journalistique

Rappel du premier message :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-392949,0.html
Le procès Pinochet

Maladies à prion: l’incubation peut durer 50 ans

NOUVELOBS.COM | 23.06.06 | 17:08


La vMCJ peut-elle se déclarer 50 ans après consommé des tissus bovins contaminés par le prion? (AP)



La maladie de la ‘’vache folle’’ pourrait-elle se déclarer chez l’homme 50 ans après avoir consommé de la viande de bœuf contaminée par le prion responsable de l’ESB? C’est une éventualité à ne pas négliger, selon le Pr John Collinge et ses collègues, qui ont constaté que la période d’incubation pouvait être très longue pour une autre maladie à prions qui affecte l’homme, le kuru.

Liée à une pratique cannibale –la consommation des corps de membres de la famille décédés- le kuru est la seule épidémie connue due au prion chez l’homme. Elle était très répandue dans certaines tribus de Papouasie-Nouvelle Guinée jusqu’à ce que les autorités australiennes interdisent ces pratiques dans les années 50.

Sachant que les infections se sont toutes produites avant 1960, il est mathématiquement facile d’estimer la période d’incubation du kuru. Restait à trouver les patients. D’intenses recherches menées sur le terrain ont permis à John Collinge et à son équipe d’en identifier onze, nés entre 1933 et 1949. La période minimale d’incubation est estimée entre 34 et 41 ans, cependant, pour les hommes, elle s’étend jusqu’à 56 ans. Ces travaux sont publiés aujourd'hui par la revue The Lancet.

Peut-on extrapoler ces résultats à l’ESB et à sa forme humaine, le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ), et en conclure qu’une nouvelle vague de cas pourrait apparaître dans quelques années? Les auteurs restent prudents mais suggèrent que les modèles épidémiques prennent en compte de cette capacité d’incubation d’un demi-siècle.

Leurs travaux soulignent aussi l’importance des susceptibilités génétiques. Dans l’épidémie de vMCJ les victimes sont porteurs d’une forme particulière du gène de la protéine prion. Sur les onze personnes décédées du kuru 40 à 50 ans après l’infection, neuf étaient porteurs d’une mutation associée à une plus longue incubation.

Jusqu’à présent 160 cas de vMCJ ont été diagnostiqués en Grande-Bretagne, 17 en France –les deux pays les plus touchés par l’ESB. L’estimation de l’ampleur de l’épidémie a considérablement varié ces dernières années, passant de plusieurs centaines de milliers à quelques milliers.

Cécile Dumas
(23/06/06)

http://permanent.nouvelobs.com/sciences/20060623.OBS2939.html

Pétition de soutien pour l'émission "Là-bas si j'y suis" de France Inter


Daniel Mermet



La pétition de soutien lancée pour l'émission Là-bas si j'y suis de Daniel Mermet a atteint dimanche près de 100 000 signatures.

La pétition a été lancé le 16 juin dernier sur Internet pour venir en soutien à l'émission Là-bas si j'y suis de Daniel Mermet. L'émission propose des reportages est diffusée sur France-Inter et la radio menace de reculer l'heure de l'émission à une heure d emoindre écoute.

Hier, la pétition avait recueilli quelques 100 000 signatures : le site annonçait 99 323 signatures ainsi que 24 000 en attente de validation.


La nouvelle direction de France Inter envisage en effet pour la rentrée de septembre de déplacer l'émission plus tôt dans l'après-midi, en la diffusant à 15 h au lieu de 17h. Le producteur de l'émission refuse ce changement, en estimant que ce nouvel horaire ferait baisser l'audience considérablement. Daniel Mermet, qui anime l'émission depuis 1989, menace d'arrêter l'émission si la direction ne change pas d'avis.



Pour plus d'infos et pour signer la pétition : http://www.la-bas.org/

http://actualites.ultimteam.com/?791-petition-de-soutien-pour-l-emission-la-bas-si-j-y-suis-de-france-inter

(Mercredi 28 Juin 2006)

Révision constitutionnelle italienne
Une autre gifle cinglante pour Berlusconi

Par : Djamel Bouatta
Lu : (162 fois)


Photo AP/Gregorio Borgia



Les 43 millions d'électeurs italiens ont massivement rejeté le projet de révision constitutionnelle soumis à référendum. Ce non sonne comme une autre victoire pour le gouvernement de centre-gauche du nouveau président du Conseil, Romano Prodi, qui était fermement opposé à ce projet, œuvre de son prédécesseur Silvio Berlusconi.
Cavaliere prend là la tannée ultime devant le conduire à jeter le gant définitivement. Lui, qui croyait en sa bonne étoile, arguant avoir échoué aux législatives à un cheveu près, est complètement discrédité par les électeurs qui ont voté avec un taux de participation significatif dans les veilles démocraties (54% et avec 38,4% de oui). “C'est un résultat qui nous rassure et nous invite à avancer”, a déclaré Arturo Parisi, ministre de la Défense et proche de Prodi. Ce référendum était, en effet, considéré comme un premier test national pour Prodi, deux mois après son étroite victoire aux législatives. Et son rival défait Berlusconi avait exhorté les Italiens à voter oui. Le projet de révision, en grande partie inspiré par la Ligue du Nord, parti populiste et xénophobe de l'ex-coalition de droite au pouvoir, avait été voté par l'ancienne majorité de centre-droit en novembre dernier. Il prévoyait une refonte de 55 des 139 articles de la Constitution italienne de l'après-guerre. Et accordait plus de pouvoir au président du Conseil d'une part et aux régions d'autre part.
Les mesures de Berlusconi devaient, à ses yeux, instaurer une plus grande stabilité politique dans cette Italie qui a connu 61 gouvernements depuis la fin de la guerre, mais surtout à accélérer l'adoption des lois, processus long et douloureux dans le système parlementaire actuel. Berlusconi qui pensait rester encore longtemps au pouvoir voulait élargir les prérogatives du chef du gouvernement bien plus que dans la plupart des pays occidentaux. Il comptait se donner la possibilité de dissoudre le parlement, un privilège qui est actuellement celui du président de la république. Le centre-gauche a fait campagne contre cette révision, y voyant un danger pour l'unité nationale et craignant que ne s'aggrave la fracture entre un Nord riche et un Sud déshérité.
Mais il reconnaît la nécessité de toiletter le vieux texte constitutionnel et entend désormais travailler à un nouveau projet, mais via un dialogue le plus large possible.

D. B.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=60175

Les Français boudent le projet PS

Créé le 28 juin 2006
Mis à jour le 28 juin 2006 à 11h38

Le projet socialiste ne donne pas envie à 65% des Français de voter pour le candidat du PS à la présidentielle, selon un sondage. Le projet, qui doit être entériné samedi, n'est jugé ni "ambitieux", ni "imaginatif".


(Photo TF1 - LCI)



Pas imaginatif, pas réaliste, pas très différent de celui de la droite... Le projet du PS pour la présidentielle de 2007, qui doit être entériné samedi, n'emporte pas l'adhésion. Selon un sondage (BVA pour L'Express à paraître jeudi*), 65% des Français trouvent que ce projet n'incite pas à voter pour son candidat, contre 25% (55% chez les sympathisants socialistes) qui sont d'un avis contraire.

Deux Français sur trois estiment que ce projet n'est ni "ambitieux", ni "imaginatif", contre respectivement 26% et 25% d'un avis inverse. Les Français ne le trouvent d'ailleurs à 60% pas "réaliste" (contre 28% d'un avis contraire) et à 52% "pas très différent de celui de la droite" (contre 36%). Sans surprise, les sympathisants socialistes sont moins sévères avec le projet que l'ensemble des Français : 53% le jugent "très différent de celui de la droite", 58% "réaliste", 42% "ambitieux" et 35% "imaginatif".

* Sondage réalisé par téléphone les 23 et 24 juin auprès d'un échantillon de 956 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3312411,00.html



" ... "pas très différent de celui de la droite" ... "

Fin de campagne au Mexique

présidentielle . Les Mexicains iront voter le 2 juillet, sur fond de tension et de crainte de fraude informatique.

Mexique, envoyée spéciale.





Le temps des discours se termine. Un peu partout ont commencé les meetings de fin de campagne, surtout dans les capitales des États qui renouvellent les congrès locaux et élisent un nouveau gouverneur. Dans les arrondissements de Mexico, un enjeu de taille pour poursuivre la tâche de décentralisation initiée en 1997, mais, plus nettement, depuis 2000, sous le mandat d’Andrés Manuel Lopez Obrador, aujourd’hui candidat du Parti de la révolution démocratique (PRD) à l’élection présidentielle. Et dans la capitale, bien sûr, où l’ancien maire de Mexico (que l’on nomme familièrement AMLO ou que l’on appelle par son prénom) prononcera, demain soir sur l’immense place du Zocalo, le dernier discours d’une longue et difficile campagne. Dimanche, c’est son principal adversaire, Felipe Calderon, du Parti d’action nationale (PAN), qui a rempli le Stade aztèque.

Les derniers sondages ont été publiés qui donnent toujours à AMLO un avantage de quelques points sur Felipe Calderon. Loin derrière, malgré une remontée au cours des dernières semaines, se trouve Roberto Madrazo, du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI). Ces sondages sont contestés par la gauche mexicaine car les instituts « indépendants » dépendent en réalité d’entreprises proches de la présidence actuelle ou de groupes de presse, radio et - télévision notoirement de droite. Ces derniers ont d’ailleurs affirmé qu’ils donneraient leurs résultats dès 20 heures, trois heures avant l’Institut fédéral électoral.

Dans les derniers jours, des syndicats se sont officiellement ralliés à la candidature d’AMLO, comme la plupart de ceux affiliés à l’Union - nationale des travailleurs (UNT). L’annonce par la Confédération ouvrière et paysanne (CROC) d’appeler ses adhérents à voter pour le candidat du PRD a porté un rude coup au PRI, qui perd l’appui d’une de ses organisations maison, fidèle d’entre les fidèles.

Du nord au sud et d’ouest en est, le Mexique est inondé d’affiches collées sur les supports les plus divers. De grandes banderoles sont accrochées en travers des rues des villes et des villages. Dans les campagnes, le moindre mur est peint à la gloire dcandidat national ou local. Taxis et bus affichent leur préférence. Certains commerces et beaucoup de particuliers également. Il y a six ans encore, c’est aux couleurs vert, blanc et rouge du PRI que revenait la première place. Aujourd’hui, le bleu du PAN et le jaune orangé du PRD lui disputent les espaces. Les marchands de pub se frottent les mains car les élections mexicaines sont d’autant plus porteuses que se déroule dans le même temps la Coupe du monde de football. Le « Tri » a beau avoir été sorti dimanche - avec les honneurs - par l’Argentine, le Mexique garde les yeux rivés sur les écrans. On vend ainsi de la mayonnaise, une voiture ou des piments jalapeños avec le footballeur Rafa Marquez coincé entre deux spots électoraux d’AMLO ou de - Madrazo.

Mais l’émotion suscitée par la vague répressive des dernières semaines ne retombe pas. Dans la région d’Oaxaca, la tension reste forte après la violente intervention de la police, il y a quelques jours, contre les enseignants en grève. Après avoir menacé de boycotter, voire d’empêcher les élections de dimanche dans leur État, ces derniers seraient néanmoins prêts à négocier. Participant, vendredi dernier à Mexico, à une soirée de solidarité en faveur des prisonniers d’Atenco, le sous-commandant Marcos a appelé à regarder et à entendre tous ces enseignants en lutte, et à apprendre d’eux, de leurs expériences, de leurs difficultés, car leur rôle est fondamental dans le Mexique actuel. Chaque jour, du Mexique comme de l’étranger, arrivent des messages de solidarité exigeant la vérité sur les affrontements du début du mois de mai à San Salvador Atenco, et demandant justice pour celles et ceux qui ont été victimes de violences ou sont toujours emprisonnés.

Dimanche - hasard du calendrier sans doute - il n’y aura pas de compétition. De football, du moins. Les demi-finales et la finale seront pour les lendemains d’élection. Le 2 juillet, sous le regard des quelques centaines d’observateurs étrangers, plus de 71 millions d’électeurs pourront ainsi aller voter en toute sérénité, avec la grande inconnue que sera le taux d’abstention.

Françoise Escarpit

Article paru dans l'édition du 28 juin 2006.

http://www.humanite.fr/journal/2006-06-28/2006-06-28-832502

Le nouveau message de Ben Laden authentifié

le 30-6-2006 16:34





La CIA a confirmé aujourd'hui que la voix attribuée dans une cassette audio à Oussama ben Laden et réclamant la remise de la dépouille du terroriste Zarqaoui à sa famille, était bien celle du chef d'Al-Qaïda. "Après une analyse technique de la cassette audio, la CIA assure qu'il s'agit bien de la voix de Oussama ben Laden", a indiqué un responsable de la centrale américaine de renseignement.
Le chef du réseau terroriste Al-Qaïda, Oussama ben Laden, a en effet sommé le président américain George W. Bush de remettre la dépouille d'Abou Moussab Zarqaoui (photo) à sa famille et promis que le Jihad en Irak ne s'arrêterait pas avec la disparition de Zarqaoui, dans un message audio mis en ligne plus tôt aujourd'hui. "Je dis à Bush : vous devez remettre la dépouille du héros à sa famille. Ne vous réjouissez pas outre mesure. La bannière (du Jihad, ou guerre sainte) n'est pas tombée : elle a été remise à un autre lion de l'islam. Nous poursuivrons notre combat contre vous partout (dans le monde), en Irak, en Afghanistan, en Somalie et au Soudan", a déclaré ben Laden dans un message sonore dans lequel il rend un vibrant hommage posthume à Zarqaoui.

Ben Laden a également sommé le roi Abdallah II de Jordanie de laisser la dépouille de Zarqaoui rentrer dans son pays. "Je dis à votre agent en Jordanie : trêve de tyrannie. Vous avez empêché Abou Moussab, de son vivant, de rentrer dans sa patrie. Ne l'en empêchez pas maintenant (qu'il est mort). Celui qui devrait sortir en premier de Jordanie pour le Hijaz, c'est bien vous", a déclaré ben Laden. "Le Hijaz est votre patrie et celle de vos ancêtres avant que la Grande-Bretagne ne désigne Abdallah I, comme valet en Jordanie", a-t-il ajouté.

http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/international/209.aspx?lg=1&articleid=61349

Après modifications, la navette reste dangereuse

M. M.
Publié le 01 juillet 2006. Actualisé le 01 juillet 2006 : 23h23

La Nasa a tout fait pour réduire la taille des morceaux de mousse susceptibles d'endommager la navette.





POUR LANCER Discovery une seconde fois après la catastrophe de Columbia, le 1er février 2003, la Nasa a dû reconfigurer l'énorme réservoir d'hydrogène et d'oxygène liquide de la navette. Cette modification, la plus importante effectuée sur le lanceur depuis son vol inaugural, en avril 1981, a consisté à réduire au minimum le risque de chute de débris de mousse isolante, à l'origine du drame de Columbia et de la mort de ses sept membres d'équipage.

On se souvient en effet que c'est un morceau de 700 grammes de mousse qui, en se détachant du réservoir peu après le décollage, avait endommagé la protection thermique de l'aile gauche de Columbia, laquelle s'était désintégrée, dix jours plus tard, au-dessus du Texas en pénétrant dans les couches denses de l'atmosphère peu avant son atterrissage.

En juillet 2005, lors du précédent décollage de Discovery, le même scénario s'était reproduit. Fort heureusement, le débris, de 400 grammes cette fois, n'avait pas touché la navette, mais l'incident avait conduit les responsables de la Nasa à interrompre l'ensemble des missions du Shuttle tant que ce problème récurrent ne serait pas résolu.

Autant le dire tout de suite, malgré tous les efforts déployés depuis un an, les ingénieurs de l'agence spatiale américaine n'y sont pas entièrement parvenus. Certes, ils ont retiré au total un peu plus de 17 kilogrammes de mousse isolante dans les parties où la présence de ce matériau, qui évite la formation de glace sur le réservoir, n'était pas absolument nécessaire.

C'est notamment le cas sur le PAL Ramp, un dispositif de protection de conduites d'ergol et de câbles électriques d'où provenaient les plus gros débris. Du coup, comme le reconnaissait récemment Wayne Hale, le directeur des programmes de la navette, il y aura «encore probablement des pertes de morceaux d'isolant», mais ces derniers seront de «taille nettement plus faible» que par le passé, rendant le «risque désormais acceptable.» En clair, vu l'impossibilité de se passer de mousse isolante et donc d'éliminer la cause du problème, la Nasa a choisi d'en minimiser les conséquences.

Feu vert tardif

C'est le 17 juin dernier, après deux jours de discussions avec ses principaux adjoints, que l'administrateur de la Nasa Michael Griffin, a finalement donné son feu vert pour le lancement de ce soir, en dépit des réserves formulées par Bryan O'Connor, responsable de la sécurité des vols de la Nasa, et Christopher Scolese, l'ingénieur en chef de la Nasa. Ces deux spécialistes souhaitaient que l'on retire encore de la mousse isolante sur 37 attaches de conduites d'hydrogène le long du réservoir externe. Mais ces opérations auraient demandé six mois de plus : un délai jugé trop long compte tenu du calendrier très chargé des navettes qui doivent réaliser 17 vols d'ici à 2010 pour terminer l'assemblage de la station spatiale internationale (ISS), et peut-être réparer le télescope spatial Hubble.

Lors d'une conférence de presse, MM. O'Connor et Scolese avaient expliqué toutefois ne pas s'être opposés au lancement dans la mesure où le risque ne concerne que le retour sur Terre, et pas le décollage. En cas de détérioration de la protection thermique de Discovery empêchant son retour sur Terre, les sept membres de l'équipage pourront en effet trouver refuge dans l'ISS où les réserves en nourriture et en oxygène sont suffisantes pour tenir à neuf, en comptant les deux spationautes déjà à bord de la station, pendant au moins quatre-vingts jours. Comme l'a expliqué Michael Griffin le 17 juin dernier, cela laisserait le temps de réaliser d'éventuelles réparations en orbite grâce notamment aux caméras qui équipent le bras articulé de la station et qui permettront de procéder à une inspection complète de l'extérieur de l'orbiteur. Enfin, en cas d'avarie trop importante, des vaisseaux russes Soyouz, voire une autre navette, pourront toujours venir récupérer les astronautes et les rapatrier sur Terre.

http://www.lefigaro.fr/sciences/20060701.FIG000000789_apres_modifications_la_navette_reste_dangereuse.html

Flagrants délits

Sur le vif : une image révélatrice, un fait marquant ou une déclaration décalée.

Les États-Unis ont violé 220 fois l’espace aérien nord-coréen en juin





La Corée du Nord a accusé le 30 juin 2006 les États-Unis d’avoir effectué plus de 220 missions d’espionnage aérien sur son territoire au cours du mois de juin, indique l’Agence de presse centrale coréenne (KVNA), citée par Xinhua.

Les États-Unis soupçonnent Pyongyang de préparer le lancement d’un missile balistique et ont sommé la Corée du Nord d’y renoncer. Les missions d’espionnage aérien concerneraient surtout la côte est du pays et auraient été menées avec des avions U2.

Une telle activité d’espionnage est rarissime. Lors de la crise d’avril, les États-Unis avaient effectué 170 missions de survol en violation de l’espace aérien nord-coréen.

http://www.voltairenet.org/article141498.html

90 ans après, la Somme commémore sa bataille

NOUVELOBS.COM | 01.07.06 | 12:21

Les cérémonies de commémorations du 90e anniversaire de la bataille de la Somme ont débuté en présence de la princesse Anne.


La bataille de la Somme fut la plus meurtrière de la Première guerre mondiale (AP)



Les cérémonies marquant le 90e anniversaire de la bataille de la Somme, la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale, ont débuté samedi 1er juillet dans le département, en présence notamment de la princesse Anne.
Les cloches ont résonné ce matin à 7h30 dans tout le département de la Somme. Du 1er juillet à novembre 1916, la région avait vu s'affronter trois millions de combattants de plus d'une vingtaine de pays. Une bataille qui avait fait un million de morts. Si cet épisode de la Grande guerre s'éloigne dans les mémoires, son héritage demeure, avec de nombreux monuments, cimetières et musées. Une première cérémonie a débuté à La Boisselle, sur le site de la Grande Mine, un impressionnant cratère de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige d'une série d'explosions qui a eu lieu le 1er juillet 1916.

"Nous n'oublierons jamais"

Au mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel, où un bataillon canadien a été massacré dans la matinée du 1er juillet en s'écrasant sur les lignes allemandes, une célébration s'est tenue à partir de 10h00 en présence notamment du ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera, de la princesse Anne d'Angleterre et de l'ambassadeur du Canada en France.
Vêtue d'une robe à carreaux couleur crème et d'un chapeau de paille, la princesse a passé en revue le Royal Newfoundeland regiment, revenu pour la première fois depuis la Première Guerre mondiale sur les lieux d'une bataille qui coûta la vie à 658 de ses hommes.
Au cours de la cérémonie, qui s'est déroulée sous un soleil éclatant devant plusieurs milliers de personnes, la princesse, colonel en chef du régiment, a salué "le courage et le sacrifice suprême des soldats" et leur "dévouement à la liberté".
Evoquant la "générosité de la France et des collectivités pour le mémorial", elle a affirmé que "grâce à lui nous n'oublierons jamais".
Rappelant que deux tiers du régiment de Terre-Neuve avaient été anéantis en l'espace d'une heure, Hamlaoui Mekachera a déclaré: "Je m'incline avec respect et émotion devant ce sacrifice".

73.367 noms

"La Somme marque un tournant, pas seulement dans la guerre, mais pour l'histoire britannique", observe Nigel Steel, historien à l'Imperial War Museum de Londres, comparant cet épisode au choc ressenti par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001. Au cours du seul premier jour de la bataille, plus de 20.000 soldats britanniques avaient été tués et 40.000 autres blessés.
Plusieurs campements, semblables à ceux qui abritaient les soldats pendant la Grande guerre, ont été installés dans la Somme pour cette journée de commémorations. La principale cérémonie devait débuter à 13h00 au mémorial franco-britannique de Thiepval sur lequel 73.367 noms de disparus sont inscrits, en présence du prince Charles d'Angleterre, de son épouse Camilla et de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. Plus de 10.000 personnes y sont attendues.

Campement britannique

Deux commémorations irlandaises ont également lieu à la Tour d'Ulster, monument érigé en hommage aux combattants irlandais de la bataille, et à Guillemont, et une célébration australienne au mémorial de Fromelles.
Parallèlement à ces cérémonies officielles, de nombreuses manifestations se déroulent dans le département.
Jusqu'à dimanche 2 juillet, des membres de la Great War Society, habillés en soldats britanniques de l'époque, installeront un campement à Mesnil-Martinsart et paraderont dans les environs, tandis que la ville d'Albert proposera des animations, lectures et spectacles de cornemuse et de danses écossaises.

http://permanent.nouvelobs.com/culture/20060630.OBS3658.html

Le 2e pas d’Evo Morales





Les Boliviens ont élu ce dimanche 255 membres pour rédiger une nouvelle constitution pour leur pays. Le MAS, parti d’Evo Morales est annoncé gagnant. D’après les premiers résultats il obtiendrait la majorité, mais une alliance sera nécessaire pour assurer la votation de la constitution aprouvée à la majorité des 2 tiers.

Evo Morales avait commencé fort avec la nationalisation des hydrocarbures et les différents programmes de stabilité du travail, de redistribution des terres, d’alphabétisation et de gratuité des soins. Il peut maintenant faire un deuxième pas.

Ecrire une nouvelle constitution donne la possibilité au gouvernement de graver la réforme agraire qui permet de transférer des terres publiques aux paysans, ainsi que l’appropriation des terres mal exploitées. Le but de cette nouvelle constitution est aussi d’offrir aux mouvements civiques un droit de regard sur les dépenses gouvernementales.

Elle permet enfin, comme le rappelle le journal El Deber, de terminer avec les derniers restes de la colonisation espagnole. Les institutions boliviennes suivent encore le modèle ibérique et l’élite gouvernante du pays était, avant l’arrivée d’Evo Morales, des descendants d’espagnol.

Ce même jour les Boliviens étaient appelés à s’exprimer sur l’autonomie des départements. L’initiative vient du département de Santa Cruz, le plus riche du pays qui veut en finir avec le centralisme pesant de La Paz.

L’idée est gênante pour Evo Morales, car il aurait perdu une partie de sa marge de manœuvre, il a donc milité contre, tout en assurant qu’il respecterait les résultats. Mais la question ne se pose plus car le référendum a été approuvé dans seulement 4 des 9 départements bolivien, le non l’emporte au niveau national.

Evo Morales a donc obtenu ce dimanche l’appui de son peuple, qui continue à voir en lui la réponse pour plus de justice et d’égalité.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11194

Médicaments contrefaits un médicament sur dix est un faux

04 juillet 2006 - 10:50 (Par Marianne Coppier)





Un médicament sur dix vendus dans le monde est un faux médicament d'après une étude de la FDA américaine de 2003. Ces contrefaçons de médicaments représenteraient donc plus de 10 % du marché mondial, et dégagerait 32 milliards de dollars de bénéfices par an. La situation semble s'être dégradée depuis face à un lucratif marché et à des besoins des populations dans les pays en développement en continuelle augmentation.

Selon la FDA, la contrefaçon de médicaments est responsable de près de 400.000 morts entre 2001 et 2003 en Chine, 30 morts au Cambodge en 1999, 2.500 morts au Niger en 1995, ... Ces chiffres sont la partie visible d'un iceberg, celui des décès imputable aux médicaments contrefaits. La Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis estime donc que les contrefaçons représentent plus de 10 % du marché mondial des médicaments et que le phénomène touche à la fois les pays industrialisés et les pays en développement. On estime que jusqu'à 25 % des médicaments consommés dans les pays pauvres sont des contrefaçons ou des produits de qualité inférieure.

L'industrie meurtrière des médicaments contrefaits touche principalement les pays en développement. Mais nos pays riches ne sont pas à l'abri de ce lucratif marché basé sur la santé des gens, en 2004, quelque 900.000 produits pharmaceutiques contrefaits auraient été saisis au sein de l'Union européenne. Il ressort d'une enquête effectuée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les rapports de 20 pays concernant les médicaments contrefaits, de janvier 1999 à octobre 2000, que 60 % des cas de contrefaçon concernent les pays pauvres et 40 % les pays industrialisés.

Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OM), un médicament contrefait est un « produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est par conséquent inefficace et souvent dangereux pour le patient. » Selon l'organisation onusienne, « le problème des médicaments contrefaits s'inscrit dans le cadre plus large des produits pharmaceutiques de qualité inférieure. La différence tient à ce qu'ils sont étiquetés frauduleusement de manière délibérée pour en dissimuler la nature et/ou la source. La contrefaçon peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques, et les médicaments contrefaits peuvent comprendre des produits qui contiennent les principes actifs authentiques mais un emballage imité, ou d'autres principes actifs, aucun principe actif ou des principes actifs en quantité insuffisante. »

Dans les pays plus riches, la contrefaçon concerne le plus souvent des médicaments coûteux tels que les hormones, les corticoïdes et les antihistaminiques. Dans les pays en développement, les médicaments qui font le plus souvent l'objet de contrefaçons sont ceux qu'on utilise contre des affections potentiellement mortelles comme le paludisme, la tuberculose et le VIH du sida. Par exemple, au cours de l'épidémie de méningite au Niger en 1995, plus de 50.000 personnes ont reçu des faux vaccins provenant d'un don d'un autre pays qui les croyait sûrs. Cette contrefaçon a été à l'origine de 2.500 décès.

http://www.actualites-news-environnement.com/20060704-medicaments-contrefaits-medicament.php

La Corée du Nord tire deux missiles en Mer du Japon, selon des médias japonais

AP | 04.07.06 | 23:11





TOKYO (AP) -- La Corée du Nord a tiré deux missiles, tôt mercredi matin, qui ont terminé leur course en Mer du Japon, ont rapporté des médias japonais.
Le premier missile a été tiré à 3h32 heure du Japon (18h32 GMT), a précisé la chaîne de télévision NHK, et il a atterri quelques minutes plus tard en Mer du Japon. L'agence de presse Kyodo News a donné la même information, ajoutant qu'un deuxième missile avait été tiré.
Selon Kyodo News, il s'agirait de missiles de moyenne portée Rodong. Un responsable du Pentagone a affirmé pour sa part qu'il s'agissait de missiles Scud.
La Corée du Nord est soupçonnée de préparer un test de tir de son missile de longue portée Taepodong 2, qui serait capable d'atteindre certaines régions des Etats-Unis. AP

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060704.FAP7129.html?2116

Pyongyang confirme avoir procédé à des tests de missiles

AP | 05.07.06 | 08:26


05/07
07:32 CET



TOKYO (AP) -- Un responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a confirmé mercredi que son pays avait procédé à des essais de missiles à des journalistes japonais à Pyongyang, a rapporté sans plus de précisions la chaîne publique nippone NHK qui ne donne pas le nom de ce responsable.
Cette confirmation est la première émanant de la Corée du Nord qui aurait procédé à au moins six tests de lancement de missiles, dont un missile de type "Taepodong-2" d'une portée de près de 15.000km et capable d'atteindre les Etats-Unis. Ce missile s'est échoué en mer du Japon après une trentaine de secondes de vol. Les autres missiles se seraient également abîmés en mer du Japon. AP

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060705.FAP7175.html?0633

Lopez Obrador demande
un recomptage

NOUVELOBS.COM | 05.07.06 | 07:39

Le candidat du Parti de la révolution démocratique réclame que la commission électorale recompte les voix une par une.


Andres Manuel Lopez Obrador affirme détenir des preuves d'irrégularités (AP)



Devancé lors de l'élection présidentielle par le candidat du parti conservateur, le parti de la gauche mexicaine a réclamé mardi 4 juillet que la commission électorale recompte les voix une par une.
La demande effectuée par le directeur de campagne d'Andres Manuel Lopez Obrador réveille la crainte de voir le candidat du Parti de la révolution démocratique mobiliser des millions de supporteurs et lancer des manifestations massives s'il n'obtient pas satisfaction.
Les partisans de Lopez Obrador estiment que le premier comptage, qui donne un avantage d'environ 400.000 voix au candidat conservateur Felipe Calderon, a été manipulé. La commission électorale fédérale n'a pas encore commencé le comptage officiel.
Dès les premières heures après la fermeture des centres de vote, la commission électorale avait annoncé que les résultats étaient très serrés, et que le vainqueur ne serait pas connu officiellement avant mercredi. (AP)

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060705.OBS4099.html

La Corée du Nord va poursuivre ses tirs de missile

6/7/2006 8:42





SéOUL 06/07 (BELGA/AG) = La Corée du Nord a reconnu jeudi avoir procédé à des essais de missiles la veille et annoncé la poursuite de ses tirs, se disant prête à répondre "vigoureusement" à d'éventuelles sanctions internationales. "Le lancement réussi de missiles fait cette fois partie de nos exercices militaires normaux qui ont pour but de renforcer nos capacités de légitime défense", selon un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères."Nos forces armées vont poursuivre leurs tirs d'essai de missiles dans le cadre des efforts visant à renforcer notre pouvoir de dissuasion en légitime défense", ajoute le texte. "Si quiconque fait pression sur nous, nous nous trouverions dans l'obligation de répondre par des actions physiques encore plus vigoureuses", menace le régime communiste. La Corée du Nord a procédé mercredi au tir d'essai de six missiles à courte et moyenne portée et d'un septième (Taepodong-2) d'une portée allant jusqu'à 6.700 km, suffisante pour toucher l'Alaska. Les missiles se sont tous abîmés en Mer du Japon. (DEC)

http://www.trends.be/FR/actueel/Belga/BelgaNieuws.asp?nieuws=articles&soort=belga&ArticleID=61323&SectionID=7

Mexique: la crise politique se creuse

Calderón vainqueur de justesse de la présidentielle; López Obrador conteste et mobilise ses partisans

AFP , Libération
Édition du vendredi 7 juillet 2006

Mots clés : Mexique (pays), Élection, Gouvernement, felipe calderón, lópez obrador, institut fédéral électoral





Mexico -- Le conservateur Felipe Calderón a remporté l'élection présidentielle au Mexique, selon le décompte officiel, hier, de l'autorité électorale, que son adversaire de gauche Andrés Manuel López Obrador a contesté.

Le décompte définitif réalisé par l'Institut fédéral électoral (IFE) crédite le candidat du Parti d'action nationale (PAN), Felipe Calderón, de près de 15 millions de voix (35,88 %), devant celui du Parti de la révolution démocratique (PRD) qui en totalise 14,7 millions (35,31 %). Au terme d'une élection à suspense, López Obrador et Calderón ne sont départagés que par 236 000 voix (0,57 point).

Andrés Manuel López Obrador a annoncé hier qu'il ferait appel devant le Tribunal fédéral électoral (TRIFE), son ultime recours légal. La gauche dénonce de «nombreuses irrégularités».

Il a appelé ses partisans à une manifestation demain dans le centre de Mexico, ce qui sera sans doute le début d'une longue bataille de protestation. Devant la maison de campagne du candidat de gauche, une cinquantaine de personnes scandaient : «S'il n'y a pas de solution, ce sera la révolution.»

Le Mexique était suspendu depuis le scrutin de dimanche au décompte officiel, qui a débuté mercredi, car les résultats préliminaires de l'IFE ne donnaient pas une tendance suffisamment claire pour annoncer dès dimanche soir le vainqueur.

Felipe Calderón est parvenu à battre sur le fil López Obrador, qui a longtemps été le favori de la présidentielle. Les derniers sondages diffusés après le scrutin donnaient au candidat de gauche une avance de 2 à 5 % sur Calderón.

Le pays sort divisé du scrutin : le nord, économiquement prospère, a massivement voté pour Felipe Calderón alors que le sud, pauvre, et la capitale sont largement favorables à Andrés Manuel López Obrador, qui se veut le défenseur des plus démunis.

Sans majorité absolue ni à la Chambre des députés ni au Sénat, la droite devra faire des alliances pour gouverner. Dès le début de la campagne électorale, Felipe Calderón avait annoncé son intention de former un gouvernement de coalition s'il ne disposait pas d'une majorité. Il a même proposé un poste à López Obrador dans son gouvernement.

«Nous allons recourir au Tribunal fédéral électoral pour contester le processus électoral», car il y a eu «de nombreuses irrégularités», a déclaré le candidat de gauche au cours d'une conférence de presse.

Andrés Manuel López Obrador demande un décompte, un par un, des 41,7 millions de bulletins de l'élection présidentielle. L'IFE avait refusé cette demande auparavant, arguant que la loi mexicaine ne prévoit ce type de nouveau décompte qu'en cas d'anomalies.

Le Tribunal fédéral électoral, qui doit officiellement proclamer le nom du nouveau président d'ici au 6 septembre après avoir examiné les plaintes du parti de López Obrador, devra trancher sur la demande d'un nouveau décompte voix par voix. Une première au Mexique dans un scrutin présidentiel.

«Si les autorités électorales le confirment, je serai un dirigeant non seulement pour mon parti, mais pour tous les Mexicains», a déclaré le candidat de la droite catholique. «L'heure de la conciliation est venue», a déclaré Calderón.

Pour la première fois, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), au pouvoir de 1929 à 2000, arrive en troisième position. Son candidat, Roberto Madrazo, remporte 9,3 millions de suffrages (22,3 %).

Au Congrès, le PAN s'assure la majorité relative dans les deux chambres, devant le PRD et le PRI.

Qui est-il ?

«Je suis le changement et je suis aussi la continuité.» À 43 ans, le nouveau président est surtout un professionnel de la politique. Un «technocrate», disent avec mépris ses adversaires, élevé dans l'appareil du parti de la droite catholique mexicaine, le Parti d'action nationale (PAN) du président sortant Vicente Fox. Élevé au PAN, avec son père, un de ses fondateurs, qui fut président de l'Union nationale des catholiques et de l'Union sociale des entrepreneurs mexicains, un organisme proche de l'Église. Mais aussi marié au PAN -- sa femme est députée du parti.

Le petit Felipe distribue des tracts dès l'âge de huit ans dans sa ville natale de Morelia, dans l'État de Michoacán, et prend sa carte à 18 ans. De lui, son frère Juan Luis dit : «Je ne sais pas ce qui a le plus de poids chez lui, les principes religieux ou les principes politiques.»

Calderón se dit «anticonformiste et rebelle». Ce que ne laissent pas supposer son charisme proche de celui d'un tamal avarié, son allure terne et sa mine de chef de rayon sous une calvitie précoce.

Député fédéral à 29 ans, secrétaire général du PAN deux ans plus tard, président à 33 ans, Felipe Calderón s'est tout de même rebellé une fois : pour s'opposer à Vicente Fox, qui l'avait fait ministre de l'Énergie. Il démissionne pour lancer sa candidature à la face au poulain du président, le ministre de l'Intérieur Santiago Creel. Il y a six mois à peine, quand il remporte les primaires du PAN, «l'enfant désobéissant» de Fox est encore un inconnu du grand public. Cinq mois de campagne vont le révéler.

Il bénéficie finalement d'un appui inconditionnel du président Fox, qui intervient dans la campagne, à coups de spots et de messages télévisés, pour vanter son propre bilan et lancer des piques déguisées au candidat de gauche, López Obrador, mettant en garde à chacun de ses discours contre «la démagogie, le populisme et les fausses promesses». À tel point que l'Institut fédéral électoral doit demander à Fox de cesser d'apparaître à tout bout de champ.

À aucun moment pourtant, Calderón ne revendiquera le bilan du président sortant : une croissance économique décevante et un échec dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités. Il ne propose aucun changement économique et se contente de faire la promotion d'un Mexique «libre, juste, sûr et démocratique». Il se distingue par une campagne de publicité «négative», une première au Mexique. Son rival López Obrador est accusé d'être inféodé au polémique président vénézuélien Hugo Chávez, d'avoir siphonné les fonds de Mexico, dont il était maire, pour financer sa campagne, d'être autoritaire et «un danger pour le pays». Obrador réplique en produisant des documents selon lesquels Calderón a favorisé son beau-frère lorsqu'il était ministre de l'Énergie. Documents authentifiés, qui ont permis au candidat de gauche de l'accuser de népotisme.

Les milieux d'affaires auxquels Calderón promet plus de privatisations sont contents. Les liens de son entourage avec l'extrême droite catholique sont passés sous silence. La continuité par-dessus tout, même si c'est «une continuité médiocre», selon Jorge Castañeda, ex-chef de la diplomatie de Fox. Pour López Obrador, choisir Calderón équivaut à «changer de cavalier sans changer de monture».

http://www.ledevoir.com/2006/07/07/113175.html

Ukraine : Oleksandre Moroz élu nouveau président du Parlement

2006-07-07 14:38:41





KIEV, 6 juillet (XINHUA) -- Le meneur du Parti socialiste, Oleksandre Moroz, a été élu président du Parlement ukrainien lors d'un scrutin secret tenu jeudi soir, une étape vers la fin de l'agitation politique qui a longuement empêché la formation d'un nouveau gouvernement après les élections législatives tenues en mars dernier.

L'élection de M. Moroz a pulvérisé un accord conclu entre Notre Ukraine, la coalition majoritaire du président, Viktor Youchtchenko, le bloc de Youlia Tymochenko et les Socialistes, qui avaient tous accepté de choisir Petro Porochenko, le supporteur de M. Youchtchenko, comme président du Parlement.

M. Porochenko, le candidat nommé de Notre Ukraine, s'est retiré avant le commencement du vote de jeudi, considérant le fait que certains députés socialistes avaient déclaré qu'ils ne lui apporteraient pas leur soutien, rendant ipso facto son élection impossible.

Les députés qui ont refusé de donner leur aval à M. Porochenko sont 19 membres du Parti socialiste.

La coalition majoritaire est composée de 243 députés et des défections auraient entraîné cette coalition à un manque seulement de deux voix pour devenir la majorité dans ce Parlement qui compte 450 sièges.

Lors du scrutin secret, tenu tard dans la soirée pour élire le président, M. Moroz, le candidat nommé des Socialistes, a remporté 238 voix, ce qui est suffisant pour la majorité dont a besoin son élection. Fin

http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-07/07/content_280179.htm

La Havane. 28 Juin 2006

La Bolivie repousse de nouvelles attaques des États-Unis





LA PAZ, 27 juin — Le gouvernement de la Bolivie a dénoncé aujourd’hui de nouvelles attaques des États-Unis qu’il a qualifiées de provocations contre la stabilité du pays.

Le ministre de la présidence, Juan Ramon Quintana, a répondu en ces termes aux déclarations du principal fonctionnaire anti-drogue de Washington, dans le sens où la direction bolivienne actuelle ne collabore pas de façon suffisante avec Washington dans la lutte contre le narcotrafic.

Les affirmations, comme les antérieures d’un fonctionnaire de l’agence de coopération nord-américaine sur de supposés dangers antidémocratiques en Bolivie, sont téméraires, sans fondement et motivées par des intérêts essentiellement politiques, selon PL.

Pour sa part, le président Evo Morales a dit hier que George W. Bush tente de porter atteinte avec de fausses accusations à l’appui majoritaire au parti du gouvernement, Mouvement au socialisme (MAS), dans l’élection de l’Assemblée constituante de dimanche prochain.

Il a prédit que le MAS obtiendra au moins 70% des votes pour consolider et approfondir dans une nouvelle constitution le processus de changements commencé par son administration.

Le dirigeant a ratifié en même temps son opinion contre les autonomies départementales (provinciales) dont la création sera l’objet d’un referendum simultané à l’élection de délégués à la Constituante.

Le président Morales a nié, d’autre part, que son activité intense pour l’inauguration d’œuvres sociales soit partie de la campagne électorale du MAS et il a dit que cela correspond davantage aux priorités de son administration sur des sujets comme la santé et l’éducation.

Le président a fait cette déclaration en inaugurant, avec l’ambassadeur cubain Rafael Dausa, l’équipement, fourni par Cuba, de l’hôpital public de la localité de Tarabuco, occasion au cours de laquelle il a confirmé sa reconnaissance envers la solidarité cubaine.

http://www.granma.cu/frances/2006/junio/mier28/boliviaf.html

Tournant majeur dans l'orientation politique de l'Ukraine


08/07
10:09 CET



Un accord de coalition a en effet été signé hier entre le Parti des Régions, le parti communiste et le parti socialiste, faisant passer ainsi la majorité parlementaire du camp pro-occidental au camp pro-russe. Viktor Ianoukovitch, leader du parti des Régions, devrait donc se voir proposer le poste de Premier ministre, il a estimé que sa coalition était en mesure de résoudre la crise politique et économique de l'Ukraine et restaurer l'ordre.

Jeudi, Alexander Moroz, chef des socialistes, a été élu président du Parlement avec le soutien de l'opposition pro-russe, une élection qui a valu aux socialistes de se faire traiter de traitres par les membres de l'ex-coalition orange. C'est un peu la panique chez les acteurs de la Révolution Orange de 2004, Viktor Ioutchenko, le président ukrainien, a menacé de dissoudre le Parlement, quant à Ioulia Timochenko, elle sait déjà qu'elle ne sera pas Premier ministre comme prévu.

Désormais, il appartient au Président ukrainien de rejoindre ou non la nouvelle coalition pro-russe et former ainsi une grande coalition... Quitte pour l'Ukraine à mettre beaucoup d'eau dans son vin.

http://www.euronews.net/create_html.php?page=detail_info&article=367935&lng=2

Mobilisation au Mexique
pour Obrador

NOUVELOBS.COM | 09.07.06 | 08:12

A l'appel du candidat de gauche, plus de 100.000 personnes dans les rues de Mexico ont exigé un recomptage des résultats de la présidentielle.


Andres Manuel Lopez Obrador peut lancer des manifestations massives s'il n'obtient pas satisfaction. (AP)



A l'appel du candidat de gauche Andres Manuel Lopez Obrador, plus de 100.000 personnes se sont mobilisées samedi 8 juillet à Mexico pour demander le recomptage de des votes de la présidentielle contestée au Mexique.
Lopez Obrador a déclaré samedi son intention de contester par tous les moyens la victoire annoncée du conservateur Felipe Calderon.
Les militants et sympathisants du Parti de la révolution démocratique (PRD) se sont rendu en masse et en famille, sur le Zocalo, la grande place du centre de Mexico. Ils scandaient "Obrador président" et brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Non à la fraude".
Lopez Obrador a précisé qu'il comptait contester le résultat du scrutin à la fois par les moyens légaux, devant le Tribunal fédéral électoral (TRIFE) et la Cour suprême, et dans la rue, où il a déjà prévu "une série d'actions" et de manifestations dans l'ensemble du pays.
Il a annoncé qu'il déposerait plainte dès dimanche devant le TRIFE pour obtenir un nouveau décompte de 41,7 millions de votes qui donnent à Felipe Calderon un avantage de 245.000 voix (0,58 point de pourcentage).

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060709.OBS4471.html

Etranger (Dimanche 09 Juillet 2006)

Corée du nord
Washington fait machine arrière

Par : Rubrique Etranger
Lu : (77 fois)





Les États-Unis ont offert à la Corée du Nord une rencontre bilatérale si Pyongyang acceptait de prendre part à une nouvelle série de pourparlers multilatéraux sur ses programmes nucléaires, a annoncé samedi le négociateur américain. Christopher Hill, le principal interlocuteur américain sur le dossier nord-coréen, a, en revanche, répété le refus américain de toute discussion bilatérale qui aurait lieu en dehors des pourparlers sur le nucléaire.
Les négociations à “six” tentent depuis près de trois ans de convaincre la Corée du Nord de renoncer à ses programmes nucléaires. Outre la Chine, qui les accueille, les discussions réunissent les deux Corée, les États-Unis, le Japon et la Russie. Pyongyang refuse depuis novembre de prendre part à une nouvelle rencontre. Séoul a fait part, samedi, de son opposition à un projet de résolution de l'ONU menaçant son voisin de sanctions, mais Tokyo a averti qu'il ne ferait pas de compromis à ce sujet. C'est le moment de se concentrer sur la diplomatie plutôt que sur des mesures coercitives, a déclaré à la presse l'ambassadeur Chun-Yung-Woo, négociateur en chef de la Corée du Sud sur ce dossier après un entretien avec son homologue américain, Christopher Hill qui a mesuré la veille lors de son escale à Pékin la réticence des Chinois à accepter des mesures de représailles contre leur voisin socialiste de la Corée. Pékin, à la différence de Séoul et de Tokyo, a un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, à la différence de Séoul. Après sa tournée asiatique, Hill, sous-secrétaire d’État aux affaires asiatiques, se rendra à Moscou, autre opposant au projet de résolution qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, tandis que la date du vote sur le projet de résolution doit être annoncée lundi. La Chine et la Russie préféreraient une déclaration moins contraignante que la résolution qui, condamnant les tirs d'essai, la semaine dernière, par Pyongyang de 7 missiles, prévoit des sanctions économiques et, en dernier ressort, un recours à la force.

D. B.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=60764

Le gouvernement Zapatero tient tête au Vatican

Diane Cambon . Publié le 08 juillet 2006

Actualisé le 08 juillet 2006 : 23h26

Divorce facilité, mariage et adoption homosexuels : la «très catholique» Espagne a bouleversé la vision traditionnelle de la famille.





NI JOSé LUIS Rodriguez Zapatero ni la vice-présidente du gouvernement espagnol Maria Teresa Fernandez de la Vega ne devraient assister à la macro-messe célébrée dimanche à Valence par le pape Benoît XVI et en présence de la famille royale. Toutefois, une brève rencontre entre Sa Sainteté et le chef de l'exécutif socialiste est prévue aujourd'hui au Palais de l'archevêché.

Ce tête-à-tête entre les deux hommes s'annonce délicat. Depuis l'arrivée au pouvoir des socialistes en mars 2004, les relations entre le Vatican et l'État espagnol se sont dégradées. À l'instar du pape Jean-Paul II, Joseph Ratzinger n'apprécie guère les réformes sociales menées par la gauche et fulmine contre l'esprit de laïcité prôné par le gouvernement.

Au sein de la conférence épiscopale espagnole, on espère que cette visite papale serve à «favoriser des changements législatifs». Dans l'oeil de mire des catholiques, figurent toutes les lois sociales votées au Parlement depuis deux ans : le mariage homosexuel, le divorce facilité, la réforme rendant facultatif l'enseignement catholique à l'école publique et la loi sur la recherche sur les cellules souches. Mais c'est surtout l'approbation du mariage homosexuel, permettant au couple du même sexe d'adopter des enfants, qui a mis le feu aux poudres au sein de la hiérarchie ecclésiastique. À leurs yeux, cette mesure adoptée l'an dernier «corrompt l'institution du mariage». L'Église avait à l'époque appelé à manifester pour s'opposer à la loi. C'est avec la même virulence que les 1,5 million de pèlerins attendus ce week-end à Valence pour le sommet sur la famille chrétienne vont faire entendre leurs critiques. Depuis son approbation, 4 500 noces gays ont été célébrées en Espagne, premier pays de culture catholique à avoir légalisé le mariage homosexuel.

Polémique sur le financement de l'Église

Pour Mgr Ricardo Blazquez, président de la Conférence épiscopale, l'acceptation de cette loi est le signe que «la société espagnole est éteinte, moribonde, et ne se sent pas responsable de son avenir». Des arguments qui doivent se cantonner à la sphère privée, selon le gouvernement espagnol, défenseur de la laïcité et de la séparation entre l'Église et l'État. L'émancipation financière de l'Église par rapport à l'État espagnol est aussi une des questions épineuses entre les deux pouvoirs. En vertu d'un Concordat signé en 1979, l'État verse, sous forme de financement pour l'éducation et de subventions fiscales indirectes, quelque 2,7 milliards d'euros par an aux diverses institutions catholiques, un chiffre jugé trop élevé pour certains. «Nous sommes arrivés à un point (...) où ces apports vont devoir diminuer, parce que l'Église doit remplir son objectif d'autofinancement», avait déclaré Maria Teresa Fernandez de la Vega. Un avis partagé par 63,4% des Espagnols selon un récent sondage. En Espagne, 80% de la population (sur 44 millions d'habitants) se dit catholique, mais seulement 43,4% pratiquant.

http://www.lefigaro.fr/international/20060708.FIG000000497_le_gouvernement_zapatero_tient_tete_au_vatican.html

La mort de Chamil Bassaïev est une victoire pour le Kremlin

TCHÉTCHÉNIE
Le chef rebelle tchétchène Chamil Bassaïev, à l’origine des attaques terroristes les plus sanglantes qu’ait connues la Russie, a été tué tôt hier dans le Caucase russe

MADELEINE VATEL MOSCOU
Publié le 11 juillet 2006


AP- LA CIBLE: Chamil Bassaïev, chef de la rébellion radicale tchétchène, est notamment l’auteur du massacre de Beslan, qu’il avait justifié en expliquant qu’il voulait «faire sentir aux Russes ce qu’eux-mêmes font subir» aux Tchétchènes.




Le directeur des services secrets (FSB, ex-KGB), Nikolai Patrouchev, convoqué par le président Vladimir Poutine devant les caméras a annoncé l'élimination du chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev. Le président russe a réagit avec émotion à la mort de celui qu'il recherchait depuis des années. «C'est un châtiment mérité pour ces bandits, au nom de nos enfants à Beslan, à Boudennovsk, pour tous les attentats qu'ils ont commis à Moscou et dans les autres régions de Russie, dont l'Ingouchie et la Tchétchénie », a réagi Monsieur Poutine, évoquant les différents actes terroristes revendiqués par Chamil Bassaiev.

Mort accidentelle?

Aucune image, et aucune analyse génétique n'ont pour l'instant confirmée cette mort. La mort de Bassaiev a déjà été annoncée au moins trois fois. Le mouvement rebelle tchétchène a toutefois confirmé dans la soirée par un communiqué sur internet Kavkazcenter la mort de son chef. Il n'aurait pas été éliminé lors d'une opération spéciale des forces russes mais suite à «une explosion accidentelle d'un camion transportant des explosifs le 10 juin 2006 près du village de Ekajevo, en Ingouchie ».

La première chaîne télévisée russe s'est attardée sur les images des camions réduits en cendres. La police ingouche a précisé que Bassaïev avait été identifié à son visage resté intact malgré l'explosion qui a déchiqueté son corps. Il se trouvait dans une voiture accompagnant un camion qui a explosé dans la nuit de dimanche à lundi en Ingouchie.

«Cette nuit, une opération spéciale a été menée lors de laquelle a été éliminé Chamil Bassaïev et d'autres bandits qui préparaient un attentat», a expliqué Nikolai Patrouchev faisant référence à un acte terroriste prévu à l'occasion du G8. Le chef du gouvernement tchétchène, Ramzan Kadyrov, a regretté, dans de «n'avoir pas pris part à l'élimination» de Chamil Bassaiev, tout en se disant «entièrement satisfait». Chamil Bassaiev avait publiquement revendiqué la responsabilité de l'attentat de Grozny le 9 mai 2004 dans lequel le président tchétchène Akhmad Kadyrov, père de Ramzan, avait trouvé la mort.

Victoire militaire du Kremlin

L'annonce de la mort de Bassaïev marque une importante victoire pour Moscou qui le recherchait activement. Elle pourrait porter un coup fatal à la rebellion indépendantiste, radicalisée au fil des années de guerre et signer la victoire militaire du Kremlin. Elle vient justifier l'importante présence des forces russes en Tchétchénie, auprès des citoyens russes mais aussi de l'occident quelques jours avant le G8 samedi à Saint-Petersbourg. Depuis quelques temps, des experts s'interrogeaient sur la stratégie du Kremlin : comment les services spéciaux russes ne parvenaient-ils pas à attraper le terroriste numéro 1 auquel les médias accédaient?

http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/bassaiev_110706.edition=nv.html

Les défenseurs du Parc Naturel du Verdon ont obtenu gain de cause

11 juillet 2006 - 08:51 (Par Anne-Laure Tardy)





La ligne électrique aérienne à très haute tension, Boutre (Var) / Broc-Carros (Alpes-Maritimes), ne traversera pas le site classé des gorges du Verdon. Le Conseil d'Etat a indiqué lundi 10 juillet avoir annulé la déclaration d'utilité publique (DUP) concernant ce projet de construction. Ce dernier était saisi par de nombreux défenseurs de l’environnement dont des collectivités publiques, des associations de défense de l'environnement et des particuliers. Cette ligne de 400.000 volts, devait traverser le site du Verdon en deux endroits et devait se substituer à deux lignes aériennes parallèles, l'une de 225.000 volts, l'autre de 150.000 volts.

Pour le Conseil d'Etat, "Alors même que la ligne à très haute tension avait vocation à se substituer à deux lignes électriques traversant déjà ce site, les atteintes qui seraient portées à la région des gorges du Verdon par l'opération projetée sont telles qu'elles privent cette dernière d'utilité publique". Il a reconnu que la ligne projetée aurait permis de "sécuriser et de renforcer le transport de l'électricité dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur" mais, selon lui, la région des gorges du Verdon "présente un intérêt exceptionnel" et qu'il s'agit d'un "site classé". Le Conseil d'Etat a également annulé l'arrêté ministériel portant dérogation à l'obligation d'enfouir les lignes électriques dans les sites classés, estimant que pour qu'une telle dérogation soit accordée, il aurait fallu que l'enfouissement soit impossible, ou qu'il porte encore plus atteinte à la préservation du site qu'une ligne aérienne, ce qui n'était pas le cas.

Selon Corinne Lepage, ancien ministre de l'environnement et avocate du collectif d'opposants au projet, "C'est une très belle décision, avec une motivation très fouillée, et une très belle victoire juridique". Elle ajoute, "Je suis contente également en tant que défenseur de l'environnement car c'est une très belle décision de principe. D'avoir une décision qui rappelle qu'il n'y a pas d'utilité publique quand il s'agit de détruire un site exceptionnel, c'est très important pour tous ceux qui défendent l'environnement en France".

"La C.C.I Nice Côte d’Azur et le monde économique sont atterrés qu’après toutes ces années de procédures et l’étude de nombreuses solutions d’insertion environnementale, les Alpes Maritimes risquent un retour au point mort de ce dossier avec des conséquences dont nul ne peut aujourd’hui mesurer l’ampleur pour une Côte d’Azur à dimension internationale", a conclu la CCI Nice Côte d'Azur dans un communiqué. Elle a rappelé que le département importait 90% de son électricité pour satisfaire ses besoins et que cette dépendance était d'autant plus délicate que l'approvisionnement n'était assuré que par une seule ligne sensible aux incendies de forêts et sur laquelle les incidents/accidents se sont multipliés de sorte qu’elle peut menacer l'approvisionnement du département en électricité.

"Nous avons soutenu le projet de ligne à très haute tension Boutre-Carros dans le cadre du débat public en 1998 et de l’enquête publique en 2004. Nous avons été particulièrement satisfaits de sa déclaration d’Utilité Publique en décembre 2005. La Commission Particulière du Débat Public avait, dès 1998, reconnu l’existence d’un risque sérieux sur l’alimentation de l’est de la Région PACA et la pertinence du projet de ligne à très haute tension Boutre-Carros note encore la CCI. "Nous avons par ailleurs constaté que le projet a considérablement évolué intégrant des adaptations conséquentes sur le plan environnemental en améliorant même l’intégration actuelle au paysage".

Tout comme la CCI de Nice, le ministre délégué à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi, a "regretté" cette décision. Il pense qu'elle est "lourde de conséquences" pour la sécurité énergétique des habitants de la région. Le Réseau de transport d'électricité RTE a indiqué qu'il s'efforcerait de "gérer au mieux, dans les mois et les années à venir, la fragilité d'alimentation électrique de la région PACA" et "d'éviter dans la mesure du possible toute coupure de grande ampleur".

http://www.actualites-news-environnement.com/20060711-defenseurs-parc-verdon.php

Reconstitution ou propagande?

ETATS-UNIS - 9 juillet 2006 - par RENAUD DE ROCHEBRUNE





Vol 93 de Paul Greengrass, excellent réalisateur anglais déjà remarqué il y a quelques années avec un film plus qu’honorable sur un massacre en Irlande du Nord - Bloody Sunday -, a connu un important succès aux États-Unis depuis sa sortie il y a deux mois. Il avait suscité juste avant, après la présentation de sa bande-annonce dans les salles fin avril, une polémique non moins importante : était-il opportun, soutenaient les nombreux adversaires du film, se déclarant les défenseurs du patriotisme et de la « décence », de montrer sur grand écran une reconstitution d’un épisode tragique des événements du 11 septembre 2001 si peu de temps après qu’ils ont eu lieu ? Et cela alors même que la « guerre contre le terrorisme » des États-Unis est loin d’appartenir au passé ?
Comme en fin de compte la majorité des Américains, les autres spectateurs qui auront vu Vol 93, qui sort ces jours-ci à travers toute la planète, seront sans doute étonnés d’apprendre qu’un tel long-métrage a pu faire scandale. Il possède en effet a priori à la fois toutes les apparences du film hollywoodien le plus classique - il a d’ailleurs été distribué par un grand studio (Universal) - et toutes celles du documentaire le plus politiquement correct.

L’ambition affichée de ce film est on ne peut plus claire. Il s’agit de reconstituer aussi fidèlement que possible l’histoire du vol 93 de United Airlines le matin du 11 septembre 2001. Ce fut, on s’en souvient, la seule parmi les quatre liaisons aériennes qui ont fait alors l’objet d’un détournement par des commandos d’al-Qaïda à ne pas avoir percuté sa cible, probablement le Capitole. Une révolte des passagers, attestée par des communications par téléphone portable, a en effet provoqué indirectement la chute de l’avion avant que les pirates de l’air aient pu atteindre leur objectif.

Réalisé, avec talent, comme un bon film catastrophe des années 1970 ou 1980, Vol 93 a été conçu pour donner l’impression au spectateur qu’il est lui-même dans l’avion. Grâce à un montage serré, qui ne laisse pas subsister le moindre temps mort, on partage le vécu des passagers, en particulier celui de la majorité d’entre eux, qui, après avoir connu un moment d’angoisse extrême, se décident petit à petit à ne pas accepter passivement leur sort fatal et à passer à l’action - certains ont en effet appris par téléphone ce qui vient alors de se produire à New York. Les plans qui ne sont pas tournés dans l’aéronef, tout aussi concis et au rythme également rapide, permettent de témoigner de l’affolement qui règne chez les contrôleurs aériens et au sein de l’armée de l’air américaine. Ce qui renforce, bien sûr, l’intensité dramatique du sujet

En « obligeant » le spectateur à s’identifier aux passagers de l’avion, en traitant les pirates de l’air, pour l’essentiel, comme de simples silhouettes dont on ne connaîtra jamais les motivations, en évacuant tout le contexte politico-social des événements du 11 septembre, Vol 93 ne peut guère déranger les certitudes de l’Américain moyen. Voilà pourquoi la polémique qu’il a suscitée a d’ailleurs fait long feu, surtout après que le distributeur a organisé des projections pour les familles des victimes et à la Maison Blanche, ce qui lui a permis d’obtenir une sorte de blanc-seing de ceux qui auraient dû être les plus choqués par l’existence du film si celle-ci était réellement « indécente ».

Vol 93, on l’a déjà compris, même s’il ne s’agit pas, loin de là, d’un film indigne, est en fait un hymne à la gloire de héros américains qui ont refusé de laisser les odieux terroristes arriver à leurs fins et ont accepté, au moins de facto, de se sacrifier pour cela. C’est même tellement vrai que, indice révélateur, le seul passager qui refuse ouvertement de s’associer à la révolte… est un des rares non-Américains présents dans cet avion qui devait relier New York à San Francisco. Au total, quelle qu’ait été l’intention du réalisateur, on assiste ainsi à la description d’un jour de gloire pour l’Amérique ! D’une simple reconstitution - très contestable d’ailleurs puisque le scénario est surtout fondé sur des hypothèses - d’un tragique attentat terroriste, on est passé, sinon à un film de propagande - un tel jugement serait excessif - du moins à un film fortement teinté, fut-ce en creux, d’idéologie. Peut-on abhorrer les idées et les méthodes d’al-Qaïda sans pour autant adhérer à la vision anglo-saxonne du monde ? ?C’est la question que pose indirectement un tel film.

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN09076reconednaga0

Ukraine : le communiste Adam Martyniouk élu premier vice-président du parlement

09:13 | 12/ 07/ 2006





KIEV, 12 juillet - RIA Novosti. Le député communiste Adam Martyniouk a été élu mardi soir premier vice-président du parlement ukrainien, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti.

Sa candidature a été soutenue par 239 des 450 députés.

Les députés du Bloc Ioulia Timochenko et de Notre Ukraine ont refusé de voter et de prendre part au dépouillement des suffrages.

Adam Martyniouk avait occupé le même poste au parlement de la législature précédente.

http://fr.rian.ru/world/20060712/51222617.html