actualité journalistique

Rappel du premier message :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-392949,0.html
Le procès Pinochet

Ukraine : le communiste Adam Martyniouk élu premier vice-président du parlement

09:13 | 12/ 07/ 2006





KIEV, 12 juillet - RIA Novosti. Le député communiste Adam Martyniouk a été élu mardi soir premier vice-président du parlement ukrainien, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti.

Sa candidature a été soutenue par 239 des 450 députés.

Les députés du Bloc Ioulia Timochenko et de Notre Ukraine ont refusé de voter et de prendre part au dépouillement des suffrages.

Adam Martyniouk avait occupé le même poste au parlement de la législature précédente.

http://fr.rian.ru/world/20060712/51222617.html

Ukraine: le parti de Iouchtchenko passe dans l'opposition

KIEV (AFP) - Le parti du président ukrainien pro-occidental Viktor Iouchtchenko a annoncé mardi qu'il passait officiellement dans l'opposition, renonçant à une alliance jusque là évoquée avec la majorité pro-russe au Parlement.


Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, le 7 juillet 2006 (© AFP/Archives - Sergei Chuzavkov)



"A partir d'aujourd'hui, le parti Notre Ukraine passe officiellement dans la minorité, c'est-à-dire dans l'opposition", a déclaré à la tribune parlementaire le député Anatoly Kinakh, haut responsable de cette formation. "L'opposition doit assumer ses fonctions de contrôle" sur le gouvernement, a-t-il ajouté.

Le président du Parlement Olexandre Moroz avait annoncé la veille des négociations entre Notre Ukraine et les pro-russes en vue d'une éventuelle adhésion du parti présidentiel à la coalition.

Kiev est en proie à une grave crise politique depuis les législatives du 26 mars, aucun nouveau gouvernement n'ayant été formé depuis. La majorité pro-russe, comptant quelque 240 députés sur un total de 450, a été formée début juillet au Parlement. Elle insiste pour que soit nommé son candidat au poste de Premier ministre, Viktor Ianoukovitch, adversaire de M. Iouchtchenko à la présidentielle de 2004.

Mardi, des signes d'entente sont apparus entre les pro-russes et Notre Ukraine, après une semaine houleuse marquée par des bagarres au Parlement. La coalition pro-russe a ainsi procédé de nouveau à son enregistrement formel, comme l'exigeait Notre Ukraine, qui critiquait une violation des procédures lors de son premier enregistrement.

Pour sa part, Notre Ukraine a "salué" cette mesure et annoncé avoir obtenu la présidence de commissions parlementaires importantes, notamment celle des finances, de l'énergie, de la sécurité nationale et de la défense. Alliée radicale de M. Iouchtchenko du temps de la Révolution orange de fin 2004, Ioulia Timochenko, chef du parti portant son nom, a quant à elle une nouvelle fois appelé le chef de l'Etat à dissoudre l'Assemblée.

Publié le: 18/07/2006 à 09:19:06 GMT Source : AFP

http://www.avmaroc.com/actualite/ukraine-parti-a35798.html

Zapatero secoue les mémoires de la guerre civile

« Le ciel est serein au-dessus de l’Espagne. Pas de changements ». Au son de ces mots, il y a soixante-dix ans jour pour jour, les casernes des Canaries, des Baléares et des enclaves espagnoles du Maroc se soulèvent, et suivent le général Franco. La guerre d’Espagne a fait, pendant les trois ans qui suivirent, plus de 500 000 morts. Le Premier ministre socialiste José Luis Zapatero présentera dans les jours qui viennent une loi indemnisant, pour la première fois de manière substantielle, les familles des combattants républicains vaincus et oubliés.


Renverser les symboles : «El Valle de los Caidos», sépulture de Franco et lieu emblématique pour les nostalgiques de cette époque, accueillera prochainement une exposition permanente sur la répression de la dictature.
(Photo : AFP)



Il n’est jamais facile de s’aventurer dans des lois mémorielles. La France en a fait les frais avec la loi de février 2005 reconnaissant « le rôle positif de la colonisation », et qu’elle a dû retirer au bout de plusieurs mois d’intenses polémiques.

Le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, s’aventure ainsi avec précaution dans la commémoration des 70 ans du début de la guerre d’Espagne, et du coup d’Etat militaire du général Francisco Franco le 18 juillet 1936. Après trois ans d'un terrible conflit civil s'installa la dictature du « Caudillo » qui dura jusqu’à sa mort en 1975.

Réhabiliter la mémoire des républicains

Cette loi, dite de la « Mémoire historique sur les victimes des deux camps», était promise depuis juin 2004. Le gouvernement la dévoilera astucieusement le 21 ou le 28 juillet prochain, en plein milieu de l’été, évitant ainsi la forte polémique qu’un sujet si brûlant ne manquerait pas de déclencher.

Son objectif est de réhabiliter la mémoire des 150 000 républicains tombés pendant la guerre, et rapidement oubliés après la victoire des nationalistes de Franco. Surtout, le but est de rendre honneur et de donner sépulture aux 30 000 d’entre eux qui, selon les spécialistes, seraient encore entassés dans des charniers anonymes.

L’Association de récupération de la mémoire historique (ARMH), qui juge cette situation « indigne », s’efforce depuis des années d’exhumer des fosses communes ces victimes du franquisme et de réhabiliter leur mémoire. Cette loi indemniserait, pour la première fois de manière substantielle, une quarantaine de ces association de victimes: 3 millions d’euros devraient être déboursés par le gouvernement socialiste.

« Ils rouvrent les vieilles blessures »

L’action de Zapatero sur le sujet est donc incontestablement volontariste. En faisant voter une loi, en juin, déclarant 2006 « Année de la mémoire historique en Espagne », le gouvernement socialiste avait déjà reçu les foudres de l’opposition: de telles mesures « essaient d’imposer une vérité officielle, divisent les Espagnols et rouvrent de vieilles blessures », déclarait alors un porte-parole du Parti populaire (PP), dont le parti s’est abstenu pendant le vote.

Trente-et-un ans après la fin de la dictature espagnole, José Luis Zapatero continue donc de bousculer la « vieille Espagne » traditionnelle et catholique, sur laquelle s’était justement largement appuyé le franquisme: il a fait voter en juin 2005 la première loi au monde reconnaissant du même coup le droit au mariage et à l’adoption pour les homosexuels, et prépare actuellement une loi encadrant les soins psychologiques et chirurgicaux des transsexuels. Il s’est également affronté au puissant clergé catholique espagnol en supprimant l’obligation de suivre des cours de religion dans les écoles publiques.

Zapatero, petit-fils d'un républicain fusillé

Dans son combat actuel contre l’oubli des « vaincus » de la dictature, il se trouve encore face à une importante opposition : selon un sondage publié mardi dans le quotidien de centre-droit El Mundo, un tiers des Espagnols déclarent penser que le coup d’Etat militaire de Franco, qui a mis fin à la IIe République, était « justifié ». Un chiffre qui s’élève à 42,6% des catholiques pratiquants et à 53,3% des électeurs du Parti populaire. « Cela remet en question la vision idyllique de la République espagnole que tente de répandre le gouvernement socialiste », conclut un éditorialiste du quotidien. Le débat amorcé par cette commémoration montre en tout cas qu'il existe bien, plus de trente ans après la fin de la dictature, deux Espagne divisées sur la mémoire du franquisme.

Zapatero, lui-même petit-fils d’un militaire républicain fusillé en 1936, essaie aujourd’hui de rééquilibrer plus de trente ans de relative amnésie sur la question, et bouscule les symboles: selon le quotidien El Pais, le gouvernement installera dans le lieu emblématique du franquisme où est enterré le « Caudillo », « El Valle de los Caidos » (la vallée des défunts), une exposition permanente sur la répression de la dictature.

par Sébastien Farcis

Article publié le 18/07/2006Dernière mise à jour le 18/07/2006 à TU

http://www.rfi.fr/actufr/articles/079/article_45130.asp

Bush sort son veto contre les cellules souches

Philippe Gélie . Publié le 20 juillet 2006

Actualisé le 20 juillet 2006 : 10h38

Pour la première fois de son mandat, le président américain s'oppose à sa majorité au Congrès à propos d'une loi sur la recherche.


«Le président ne va pas se laisser aller à tuer une chose vivante pour le bien de la recherche», indique la Maison-Blanche.
(Jean-Christophe Marmara/ Le Figaro).



LA MORALE reste le moteur des décisions les plus controversées de George W. Bush. Après avoir poussé en vain au Congrès un amendement constitutionnel interdisant les mariages gays, le président américain a eu recours hier pour la première fois de son mandat à l'arme du veto contre un texte non conforme à ses «valeurs».

La loi que le président a rayée hier soir d'un trait de plume avait été adoptée mardi par une large majorité au Sénat : 63 voix contre 37, 19 républicains se joignant à la minorité démocrate. En autorisant le financement fédéral de recherches sur les cellules souches d'embryons conçus lors de fertilisations in vitro, «elle franchit une frontière morale que notre société doit respecter», a estimé George Bush.

Des fonds déjà limités

Il y aurait quelque 400 000 de ces embryons surnuméraires dans les cliniques obstétriques américaines, voués à la destruction faute d'utilisateurs. «Il est inapproprié pour le gouvernement de financer quelque chose que beaucoup de gens assimilent à un meurtre», a expliqué le porte-parole présidentiel, Tony Snow. Que l'alternative à la science, pour ces embryons, soit la poubelle, «c'est une tragédie, dit-il, mais le président ne va pas se laisser aller à tuer une chose vivante pour le bien de la recherche».

Bush avait défini cette politique dès le 9 août 2001, limitant l'usage des fonds fédéraux à la recherche sur les cellules d'embryons disponibles à cette date : plus de soixante «lignes» selon le gouvernement, à peine une vingtaine utilisables d'après les scientifiques. Les cellules d'embryon sont plus polyvalentes que les cellules adultes, mais des recherches récentes montrent que ces dernières ont un potentiel plus vaste qu'on ne le pensait. Le débat ici est moins scientifique qu'éthique. «Il s'agit de l'utilisation de jeunes humains comme matière première», estime le sénateur du Kansas, Sam Brownback, chrétien évangéliste déjà en campagne pour la Maison-Blanche. Le président, qui s'était entouré hier d'enfants «flocons de neige», ainsi surnommés parce qu'ils sont nés d'embryons «adoptés», a encouragé les couples stériles à en faire autant. Il y aurait déjà une centaine de cas aux États-Unis.

En votant pour un assouplissement de la politique actuelle, les deux chambres du Congrès n'ont fait que suivre la majorité de l'opinion (autour de 60% selon les sondages), favorable à l'accélération des recherches contre les maladies génétiques et immunitaires. Arlen Specter, sénateur républicain de Pennsylvanie, a comparé Bush aux esprits rétrogrades qui s'étaient opposés à Christophe Colomb, à Galilée, à l'électricité, aux vaccins ou au chemin de fer. «Rétrospectivement, cela paraît stupide, absolument ridicule», l'a-t-il prévenu. Même Bill Frist, le chef de la majorité au Sénat, opposé à l'avortement, a pris parti contre la Maison-Blanche. Ils ont reçu le soutien d'un groupe de Prix Nobel et de célébrités comme Nancy Reagan ou l'acteur Michael Fox. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de Californie, a écrit au président pour s'alarmer d'une situation où «l'Amérique tournerait le dos au progrès».

«L'élevage de foeutus» interdit

Mais, à quatre mois des législatives de mi-mandat, Bush a décidé de donner ce gage à sa base chrétienne. Après avoir signé 1 116 lois d'affilée depuis son entrée en fonction, il a mis à exécution une menace de veto qu'il avait brandie 141 fois sans y avoir recours. Jusqu'ici, il campait au côté de Thomas Jefferson, qui n'utilisa jamais son droit de veto, alors que Franklin Roosevelt y a eu recours 635 fois, Kennedy 21 fois, Clinton 38 fois et son propre père 44 fois. Pour le renverser, il faudrait au Congrès une majorité des deux tiers qui ne sera pas atteinte. Bush a aussi signé hier une autre loi qui interdit «l'élevage de foetus» pour la recherche.

http://www.lefigaro.fr/sciences/20060720.FIG000000135_bush_sort_son_veto_contre_les_cellules_souches.html

vendredi 21 juillet 2006 (11h03) :

Un médiateur nommé dans le dossier des SDF vivant sous tentes





PARIS (Reuters) - Le gouvernement a décidé de nommer un médiateur dans la polémique naissante sur les SDF vivant sous des tentes à Paris.
Il travaillera avec les associations et "bien sûr avec la ville de Paris", a déclaré Catherine Vautrin, ministre délégué à la Cohésion sociale sur RTL. Charge également au médiateur de faire "le bilan des places d’accueil de jour disponibles pour apporter les solutions à ce problème".

Bertrand Delanoë a lancé jeudi une démarche qu’il veut à la fois "humaine et ferme" pour déplacer les SDF vivant sous des tentes dans les rues de la capitale, en invoquant les risques sanitaires liés à la canicule et les plaintes de riverains.

Des bénévoles ont critiqué une opération destinée à faire place nette pour l’inauguration le même-jour, par le maire PS de Paris, de la 5e édition de Paris-Plage, qui vise à donner des airs de station balnéaire aux quais de la Seine.

Selon certaines estimations, près de 300 tentes-igloos distribuées par Médecins du monde (MDM) ont été répertoriées dans la capitale, en particulier sur les berges de la Seine.

Selon Catherine Vautrin, il est difficile pour les travailleurs sociaux d’entrer en contact avec les "habitants" de ces tentes, ce qui peut devenir dangereux en temps de canicule.

"La question c’est comment on garde le contact pour aider les gens à s’en sortir".

En mai dernier, MDM s’inquiétait de la volonté de "certains" de débarrasser le trottoir parisien "de ces tentes qui rendent la misère visible".

"Comment demander à ceux qui sont sous une tente de la quitter? Quelle serait leur alternative : de nouveau dormir, sans abri, par terre sur le trottoir, pour se faire oublier?", demandait l’association dans un communiqué.

http://www.capital.fr/actualite/Def...

De : Paris
vendredi 21 juillet 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=31440

Scrutin en eaux troubles à Acapulco

Les néo-conservateurs testent de nouvelles formes de fraude électorale au Mexique

Le gouvernement de Vicente Fox, soutenu par celui de George W. Bush, aura tenté toutes les manipulations pour s’assurer de la victoire de son candidat à l’élection présidentielle mexicaine, Felipe Calderón. De nouvelles formes de fraudes ont été testées. Cependant, devant l’ampleur du scandale, les partisans du candidat de gauche M. López Obrador exigent un recomptage des bulletins. Trois semaines après le scrutin, aucun résultat n’est proclamé et la confusion s’installe.





Sous l’influence des États-Unis, le rêve démocratique vire lentement au cauchemar partout dans le monde. On aura décidément tout vu : au Danemark, on oblige les électeurs à revoter tant qu’ils n’auront pas approuvé le Traité qu’on leur présente ; aux États-Unis, on fraude massivement et l’on fait proclamer les résultats avant d’avoir terminé le dépouillement du scrutin ; en Afghanistan, les GI’s s’emparent des urnes et les dépouillent dans un lieu tenu secret ; en Ukraine, la NED-CIA rémunère des manifestants pour que la rue s’empare du pouvoir après l’échec électoral de la coalition pro-américaine ; en Palestine, on empêche un parti politique de présenter un candidat à l’élection présidentielle puis, lorsqu’il gagne les législatives, on enlève ses parlementaires et son gouvernement ; au Montenegro, on oblige les électeurs à la sécession pour finalement n’accepter leur verdict que s’ils réunissent une majorité qualifiée ; au Liban, on essaye d’éradiquer un parti politique en bombardant le pays. Tout cela dans un silence assourdissant de médias qui persistent à employer le mot « démocratie », mais sans jamais lui donner de contenu.

Aussi personne, hors d’Amérique latine, ne s’intéresse au cas mexicain. À l’issue du scrutin présidentiel du 2 juillet 2006, l’administration a déclaré vainqueur d’une très courte tête le candidat du parti au pouvoir, alors que la majorité des votes n’avaient pas encore été dépouillés, que des cas nombreux de fraudes étaient rapportés, et que le Tribunal électoral est la seule institution compétente pour proclamer les résultats authentiques. Face à la colère des électeurs, les grandes agences de presse internationales ont laissé entendre que le leader de l’opposition était mauvais joueur et que cette querelle ressortait d’un folklore local.

Le président sortant, Vincente Fox, patron local de Coca Cola et ami personnel de longue date de la famille Bush, a aligné le Mexique sur la politique de Washington. Sous prétexte de libre-échange, il a abrogé toute protection douanière de l’économie mexicaine, sans pour autant obtenir de réciproque des États-Unis. Sortant son pays de sa neutralité traditionnelle, il a apporté son soutien aux actions de Washington contre Cuba. M. Fox avait désigné Felipe Calderon pour lui succéder.

De son côté, le candidat de la gauche, Andres Manuel López Obrador se proposait de rompre avec cette période et de revenir à des objectifs de souveraineté économique et de répartition moins inégales des richesses. Il était devenu la bête noire des néo-conservateurs.

Enfin un troisième candidat, Roberto Madrazo, représentait la plus vieille formation politique du pays, le PRI, usé après plus de 70 ans d’exercice ininterrompu du pouvoir.

Venons-en à l’incroyable règle du jeu mise en place par les amis de M. Bush : l’Institut fédéral électoral (IFE) [1], c’est-à-dire l’administration chargée de l’organisation du scrutin, supervise 130 000 bureaux de vote, les « casillas », regroupés en 300 districts. Il centralise les résultats et les transmet à une juridiction indépendante, le Tribunal électoral, qui les vérifie et les proclame.

Cependant, l’IFE s’est doté d’un bureau de statisticiens. Celui-ci a établi un première estimation sur la base d’un sondage « sorties des urnes » réalisé dans 700 bureaux de vote avant leur fermeture. Munis de cette estimation et des résultats des scrutins précédents, les statisticiens ont déterminé des formules mathématiques permettant, selon eux, d’extrapoler les « résultats électoraux préliminaires » dès les premières urnes dépouillées sans avoir à constituer d’échantillon représentatif.

> La première manipulation consiste à présenter comme des résultats définitifs des projections statistiques établies par des fonctionnaires du gouvernement.
> La seconde manipulation consiste à escamoter les résultats de bureaux de vote lorsqu’ils arrivent au motif qu’ils ne sont pas crédibles car trop éloignés de la projection statistique. De cette manière, l’IFE s’est autorisé à écarter 3 000 000 de voix, dont seulement 2 500 000 ont été réintégrées à l’issue d’une bataille politique.
> La troisième manipulation consiste à « bourrer les urnes ». Ainsi, l’IFE a accepté les résultats de 18 646 bureaux de vote dont le nombre de suffrages exprimés excède le nombre d’électeurs inscrits (participation supérieure à 100 %).
> L’IFE, n’ayant pas les moyens informatiques nécessaires à l’accomplissement de sa mission, a fait sous-traiter l’ensemble de ces opérations par un cabinet privé dirigé par Diego Zavala, beau-frère du « vainqueur », M. Calderón.

Au vu de ces trucages généralisés, le candidat de la gauche, M. López Obrador a saisi le tribunal électoral et demandé le recomptage des bulletins, un à un.

Mais le scrutin lui-même n’est que la pointe émergée de l’iceberg : la campagne électorale elle-même n’offrait pas les conditions requises pour un débat démocratique.

Selon une étude de Global Exchange [2], les deux grands conglomérats de médias du pays, Televisa et Teveazteca, ont fait preuve d’esprit partisan et ont recourru à la diffamation (voir tableau ci-dessous).

__________________________________ Televisa __Teveazteca
Sujets contre M. A. M. López Obrador ___91 _______23
Sujets contre M. Roberto Madrazo ______46 _______8
Sujets contre M. Felipe Calderón _______25 _______7

La campagne de presse contre M. López Obrador a attteint un point culminant avec un spot publicitaire le présentant comme « Un danger pour le Mexique ». La violence du propos a conduit le Tribunal électoral à stopper la diffusion du spot.

Selon l’ONG Global Exchange, de nombreux cas ont été rapportés de pression sur les électeurs de certaines collectivités territoriales : en cas de « mauvais choix », ils auraient été privés de subventions fédérales indispensables à leur survie économique.

Trois semaines après la fin du scrutin, aucun résultat définitif n’a été proclamé par le Tribunal électoral. La confusion est maximale. Cela n’empêche pas Felipe Calderón de se prétendre chef de l’État et clamer haut et fort qu’il ne cédera pas au chantage et aux menaces de la rue. Parallèlement, il conduit des négociations avec l’un de ses rivaux malheureux, Roberto Madrazo en vue de constituer une alliance au Parlement.

http://www.voltairenet.org/article142192.html

Sommet informel de la CEI: le Kazakhstan propose un projet de réforme de la Communauté

17:36 | 22/ 07/ 2006





MOSCOU, 22 juillet - RIA Novosti. Le Kazakhstan a proposé samedi un projet de réforme des structures de la Communauté des États Indépendants (CEI) au cours d'un sommet informel de la CEI à Moscou.

"J'ai retenu cinq domaines de coopération - politique des migrations, transports, éducation, lutte contre les problèmes d'actualité et questions humanitaires", a noté le président kazakh et président en exercice de la Communauté Noursoultan Nazarbaïev devant les journalistes.

Les sept autres leaders de la CEI réunis à Moscou y ont ajouté la coopération sur la scène internationale et la création d'un espace commun de défense.

"Nous avons convenu d'étudier cette question et de prendre une décision concrète au prochain sommet de la CEI programmé à Minsk pour novembre", a-t-il ajouté.

"La CEI a permis à tous les États membres d'évoluer paisiblement, de renforcer leur indépendance, de délimiter leurs frontières et de trouver leur voie de développement économique et politique", à son avis. Mais il est déjà temps de "donner un nouveau souffle" à CEI.

Selon les experts, seuls 10% des documents conjoints signés depuis la création de la CEI en 1991 sont respectés. Les États membres ne sont pas satisfaits par le fonctionnement de cette organisation.

"Il faut prendre les décisions qui conviennent à tout le monde. Il ne faut pas qu'il y ait des pays qui ne signent pas les documents communs et ne les respectent pas". "Il faut prendre des décisions par consensus et les rendre obligatoires pour tous", a estimé le président kazakh.

Les pays membres de la Communauté ont besoin de l'intégration. "La Russie doit être le pivot et le moteur de cette intégration", a-t-il indiqué avant de citer en exemple le Brésil, les États-Unis, le Japon et la Chine qui jouaient un tel ce rôle respectivement en Amérique du Sud et du Nord et en Asie.

http://fr.rian.ru/russia/20060722/51692149.html

Canicule: les eaux chaudes d'EDF

Publié le 22/07 à 23:59

EDF a été autorisé par le gouvernement à rejeter des eaux de refroidissement de centrales nucléaires hors la norme

En raison de la canicule,le ministère délégué à l'Industrie a décidé samedi d'autoriser exceptionnellement ces centrales situées en bordure des fleuves a rejeter des eaux de refroidissement à des températures supérieures aux normes.

Le réseau "Sortir du nucléaire" a accusé EDF de "sacrifier l'environnement au profit de la production nucléaire"


France 3



Un arrêté interministériel (Industrie, Environnement, Santé) précisant les conditions de ces dérogations sera publié au Journal Officiel de ce dimanche.

Il devrait concerner les seules centrales nucléaires situées sur la Garonne, le Rhône, la Seine, la Meuse et la Moselle, a-t-on détaillé au ministère. La responsabilité de requérir ces dépassements de normes en cas de besoin devrait être donné à Réseau français de transport d'électricité (RTE).

"Du fait de la canicule, la température de l'eau des fleuves en amont des centrales de production d'électricité atteint des niveaux très élevés, proches des seuils réglementaires de température de rejet d'eau" en aval, explique le communiqué du ministère.

Or, "le dépassement de ces seuils de température (en aval, ndlr) pourrait entraîner l'arrêt de plusieurs centrales de production électrique", rappelle-t-il.

Le ministère a toutefois assorti sa décision de plusieurs réserves. Outre la tutelle de RTE, il exige aussi la limitation des "atteintes" à la faune et la flore des fleuves concernés, et le maintien dans des limites "strictes" de l'écart de température des eaux de rejet et des eaux en amont de la centrale.


"Il est grand temps de comprendre que le nucléaire est condamné par le réchauffement climatique", déclare "Sortir du nucléaire". "C'est le dérèglement climatique qui s'attaque au nucléaire et non l'inverse", ajoute l'organisation.

http://info.france2.fr/france/23083262-fr.php

Le samedi 22 juillet 2006

La Russie et la Corée du Nord bientôt reliées par fibre optique

Agence France-Presse

MOSCOU


Vladimir Poutine et Kim Jong-Il



Un câble à fibre optique sera installé entre la Russie et la Corée du Nord et deviendra la première ligne terrestre directe entre les deux voisins, a annoncé samedi la compagnie russe de télécommunications TransTelecom.

L'accord a été signé vendredi à Pyongyang avec les autorités nord-coréennes, a indiqué le président de TransTelecom, Vladimir Iakounine, cité par Itar-Tass.

Le câble servira dans un premier temps les besoins des chemins de fer russes impliqués dans la reconstruction du segment de la voie ferrée transsibérienne qui relie le territoire russe à la Corée du Nord.

TransTelecom estime "qu'en perspective (ce projet lui) permettra de réaliser (son) potentiel en matière de transmission de données entre l'Europe et l'Asie".

vb/mr t

http://www.cyberpresse.ca/article/20060722/CPACTUALITES/607221254/5024/CPDMINUTE

Asie : Le lourd bilan des intempéries

Publié le 24/07 à 11:44

La saison des pluies provoque de lourds dégâts matériels et humains en Corée du Nord, en Chine et au Japon

Des centaines de mort en Chine et en Corée du Nord, au moins 22 personnes décédées au Japon : le bilan de la saison des pluies s'annonce plus lourd que l'an passé, sans compter les dégâts matériels, terres inondées, immeubles et infrastructures endommagés.

En Corée de Nord, les pluies diluviennes auraient même rayé de la carte des villages entiers.


Un jeune chinois nettoie les meubles endommagés à Zixing, dans la province du Hunan, le 23 juillet 2006. - AFP



En Chine, la saison des pluies a déjà tué 1.345 personnes et 306 ont été portées disparues en raison de catastrophes météorologiques.

Les dégâts sont évalués à plus de neuf milliards de dollars, ont indiqué les autorités, avec des pertes économiques directes de 75,4 milliards de yuans" (9,4 milliards de dollars), a indiqué Qin Dahe, directeur de l'Administration météorologique de Chine.

Le responsable a donné ces chiffres après l'annonce, samedi, d'un nouveau bilan nettement révisé à la hausse de la tempête tropicale Bilis, qui a fait 530 morts en une semaine, en particulier dans les provinces du Hunan (centre) et du Guangdong (Sud).

En Corée du Nord, les inondations survenues le 10 juillet ont fait soixante mille sans-abri et ravagé trente mille hectares de terres cultivables, a indiqué lundi le Programme alimentaire mondial (Pam, Onu).Le régime communiste, habitué au plus grand secret, avait reconnu vendredi que les intempéries avaient fait "plusieurs centaines" de morts.

"Environ 75% des soixante mille personnes se trouvent la province de Pyongan-Sud", dans le centre du pays, a indiqué le Pam dans un rapport diffusé à Séoul.

L'inondation de trente mille hectares de terres cultivées a provoqué la destruction de cent mille tonnes de nourriture, ajoutant à la pénurie alimentaire chronique dont souffre déjà la Corée du Nord, a précisé l'agence.

Au Japon, des précipitations record, 1.200 mm en une semaine, se sont abattues sur l'île méridionale de Kyushu, selon l'Agence météorologique japonaise.
Au moins 22 personnes ont trouvé la mort depuis une semaine en raison des pluies diluviennes et des coulées de boue qu'elles ont déclenchées, selon un nouveau bilan publié dimanche par la police.

L'Agence météorologique a averti qu'il continuerait de pleuvoir fortement sur le sud-ouest du Japon jusqu'à lundi en milieu de journée au moins.

http://info.france2.fr/monde/23093363-fr.php

Mexique : les intellectuels qui résistent

Les intellectuels ont pris rênes de la résistance civique au Mexique. Un groupe d'écrivains reconnus, d'artistes et d'académiciens ont dénoncé hier les attaques contre une exposition d'art titrée Des obligations de la raison. En défense du vote citoyen, au centre de la capitale. Les oeuvres d'art soutenaient la revendication de vérification vote par vote que soutient depuis deux semaines l'opposant Lopez Obrador. Ce groupe de notables avait déjà plongé en plein dans la campagne de protestation annoncée dimanche dernier sur le Zocalo, avec le blocage d'un groupe financier lié au parti au pouvoir. L'écrivaine Hélène Poniatowska, qui a été à la tête de cette protestation, a responsabilisé le gouvernement de la violence. "C'est un acte de vandalisme qui montre qui sont les agressifs," a-t-elle affirmé.





Poniatowska a aussi mis en doute l'attaque qu'a reçue mardi le virtuel gagnant des élections, Felipe Calderón, et qui a provoqué une vague de critiques à la résistance dirigée par López Obrador. "Je suis convaincu de ce que, ayant tout le cercle de sécurité qu'a Calderon, il est impossible que deux garçons s'approchent et frappent la fenêtre de son auto", a mis en cause l'écrivaine. Le gouvernement a profité de cet incident pour de nouveau invoquer les fantasmes de la violence de rue. Cependant, la destruction de l'exposition d'art d'hier a changé les perceptions. "Ce qui s'est passé avec l'exposition d'art est une évidence de ce que la droite s'exaspère", a opiné le caricaturiste Antonio Helguera. Les artistes ont décidé de ne pas laisser passer un jour et déjà ont commencé à réparer les tissus brisés et à recommencer l'exposition de rue. "Le correct serait de faire appel à la bonne volonté et à la conscience des gens, mais maintenant ca me semble difficile de l'obtenir", a assuré l'écrivain José Agustín.

Tandis que la résistance civique continue avec le soutien de figures comme l'écrivain Sergio Pitol et Carlos Monsiváis -et après les attaques, il augmentera sûrement-, Lopez Obrador a avancé avec sa stratégie judiciaire. Le candidat adversaire, qui a terminé deuxième pour seulement 0,58 pour cent, a continué de présenter de nouvelles preuves d'irrégularité dans le scrutin et a réitéré ses dénonciations contre les autorités de l'Institut Fédéral Électoral (IFE). Le Tribunal Électoral, la déesse dans cette longue attente, n'a pas encore donné de signals d'être près d'une décision. "Tandis que le tribunal ne s'active pas, la crispation augmentera et ceci est très préoccupant. J'espère qu'il n'y aura pas une escalade d'impatience et d'exaspération", a assuré l'écrivain Federico Campbell.

Pagina/12 (Argentine), 21 juillet 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org

le vendredi 21 juillet 2006 à 23h07

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=64677

Le lundi 24 juillet 2006

CRISE DES MISSILES

Des Nord-Coréens empêchés d'entrer au Japon

Agence France-Presse

Tokyo





Les autorités japonaises ont rejeté lundi des demandes de visa présentées par cinq ressortissants nord-coréens, dans le cadre des sanctions prises par Tokyo après le lancement de missiles par Pyongyang, a annoncé le Bureau d'immigration nippon.

Ces cinq Nord-Coréens souhaitaient récupérer les restes d'un de leurs ancêtres, mort dans l'Archipel après y avoir été déporté au début du 20e siècle, à l'époque où le Japon colonisait la péninsule coréenne.

Tokyo n'ayant aucune représentation diplomatique en Corée du Nord, les demandes de visa avaient été présentées par l'intermédiaire d'associations coréennes au Japon, a précisé un porte-parole des services d'immigration.

«Le gouvernement a décidé de limiter très sévèrement les entrées de ressortissants Nord-Coréens en raison des lancements de missiles balistiques», a-t-il expliqué.

Dès le tir d'essai des missiles, le 5 juillet, le Japon avait déjà adopté plusieurs sanctions comme l'interdiction dans ses ports d'un ferry nord-coréen et la suspension des visites de diplomates ainsi que des vols charters.

Premier intéressé en raison de sa proximité géographique avec la Corée du Nord, Tokyo prône la fermeté contre Pyongyang depuis le début de la crise.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060724/CPMONDE/607240924/5024/CPDMINUTE

Moins de régulation sur le marché de gros ADSL

FT perd du poids sur le marché de gros (3265 lectures)





Dans une consultation en ligne, l’Arcep propose de lever la régulation du marché de gros de l’ADSL au niveau national. Cette proposition doit être replacée dans l’histoire : en juillet 2005, l’Autorité estimait nécessaire de réguler ce marché suite à la réintégration de Wanadoo au sein de France Télécom, principalement.

Cette surveillance visait à décourager d'éventuels comportements anticoncurrentiels de l'opérateur historique et, le cas échéant, à les détecter et prendre les mesures adéquates. En accord avec la Commission Européenne, gendarme du strict respect des règles de concurrence sur le marché, l’Arcep a réexaminé ce système, près d’un an après sa mise en place.

L’Autorité arrive aujourd’hui à la conclusion que cette surveillance de France Telecom/Orange sur le marché de gros ADSL n’a plus lieu d’être. Les motifs sont multiples : par rapport à l’ensemble des marchés du haut débit, ce marché de l'option 5(*) a vu diminuer ses parts (14% des accès ADSL au 31 décembre 2005, contre 18% au 31 décembre 2004 et 33 % un an plus tôt). En valeur, France Telecom ne détient plus que 40% de part de marché fin 2005, contre 60% six mois plus tôt.

« [La concurrence] devrait encore s’intensifier avec l’entrée d’un nouvel offreur à l’automne 2006. Cette dynamique s’explique par le développement du dégroupage et des offres d’accès livrées au niveau régional, qui a permis d’abaisser les barrières à l’entrée sur ce marché » ajoute-t-on encore. Au final, l’Arcep estime que le contrôle a posteriori du Conseil de la concurrence suffira (en sus de nouvelles contraintes comptables de l’opérateur).

Pour asseoir sa décision, l’organisme développe un calendrier en plusieurs étapes : une consultation publique jusqu’à début septembre, ensuite rédaction d’une analyse complète transmise pour avis au Conseil de la Concurrence, puis soumission du projet de décision à la Commission européenne, et aux autorités réglementaires nationales des autres États membres de l’Union européenne.

(*) France Télécom/Orange assure la totalité du traitement ADSL les FAI étant alors totalement dépendants de l'opérateur.

Mardi 25 juillet 2006 à 12h15, rédigé par Marc Rees

http://www.pcinpact.com/actu/news/30307-Moins-de-regulation-sur-le-marche-de-gros-AD.htm?vc=1

La Chine brigue le poste de Directeur général de l'OMS

25 juillet 2006 - 12:14 (Par Pierre Melquiot)





L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) élira son nouveau Directeur général en novembre prochain, et la Chine brigue le poste de Directeur général de l'OMS. La Chine souhaite participer à cette élection avec Margaret Chan. Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la Santé avait décidé que le nouveau Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) serait élu en novembre prochain.

Selon Liu Jianchao, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, sur l'élection du nouveau Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), « la Chine, toujours active dans la coopération internationale en matière de santé, accorde une grande importance au rôle majeur joué par l'OMS dans ce domaine et entend apporter une contribution encore plus grande au développement de l'œuvre sanitaire mondiale ».

Ainsi, le gouvernement chinois a décidé de proposer la candidature de Margaret Chan, ressortissante de la République populaire de Chine, Sous-Directrice générale de l'OMS pour les Maladies transmissibles, à l'élection du Directeur général.

Margaret Chan a travaillé longtemps pour le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong de Chine. Elle a aussi été la première femme à assumer les fonctions de Directeur de la Santé à Hong Kong. En 2003, elle a commencé à travailler à l'OMS, notamment sur la prévention et le contrôle des maladies transmissibles. Dr Margaret Chan, ressortissante de la République populaire de Chine, a obtenu son diplôme de médecine à l'University of Western Ontario (Canada). Son entrée au Département de la Santé de Hong Kong en 1978 a marqué le début de sa carrière dans la santé publique.

En 1994, le Dr Chan a été nommée Directeur de la Santé à Hong Kong. Pendant les neuf années à ce poste, elle a mis en place de nouveaux services de prévention et de promotion de la santé. Elle est également à l'origine de nouvelles initiatives destinées à améliorer la surveillance et l'action dans le domaine des maladies transmissibles, à renforcer la formation des professionnels de la santé publique, et à resserrer les liens de collaboration aux niveaux local et international. Elle a combattu avec succès des flambées de grippe aviaire et de syndrome respiratoire aigu sévère.

En 2003, le Dr Chan a été nommée Directeur du Département Protection de l'Environnement humain. En juin 2005, elle a été nommée Directeur, Maladies transmissibles : surveillance et action et Représentant du Directeur général chargé de la grippe pandémique. Nommée aujourd'hui Sous-Directeur général, Groupe Maladies transmissibles, elle continue d'exercer les fonctions de Représentant du Directeur général.
Selon le porte-parole, « possédant une base solide quant à la médecine et de riches expériences en matière de gestion de la santé publique et familiarisée avec les règles de l'OMS, Mme Margaret Chan a une profonde connaissance et des points de vue originaux sur les défis et opportunités qu'affronte l'œuvre sanitaire planétaire et s'est fait une conception systématique et concluante du développement ultérieur de l'OMS. Nous avons la certitude que l'élection de Mme Margaret Chan au poste de Directeur général de l'OMS permettra à cette Organisation de jouer un rôle encore plus actif dans les affaires internationales de la santé. »

Le Conseil exécutif se réunira donc du 6 au 8 novembre prochains pour établir une liste restreinte de candidats et avoir une entrevue avec eux. Il votera pour désigner un candidat qui sera proposé à l'Assemblée de la Santé. Le 9 novembre, l'Assemblée examinera la candidature proposée par le Conseil et nommera un Directeur général. Elle décidera aussi de la date à laquelle le contrat du nouveau Directeur général prendra effet.

Le Dr Anders Nordström continuera d'assumer les fonctions de Directeur général par intérim jusqu'à ce que le nouveau Directeur général prenne ses fonctions.

http://www.actualites-news-environnement.com/20060725-chine-directeur-general-oms.php

Mauvaise gestion des médicaments aux Etats-Unis 7000 morts par an

23 juillet 2006 - 17:10 (Par Pierre Melquiot)





Les erreurs faites dans les hôpitaux et autres centres de soins dans la posologie des médicaments aux Etats-Unis « blessent » environ 1,5 million de personnes par an. Parmi elles 7.000 en meurent, selon un rapport de l'académie des Sciences publié récemment. Les erreurs de posologie de médicaments blessent au moins 1.5 million de personnes chaque année et représentent des milliards de dollars supplémentaires en coûts médicaux, selon un nouveau rapport de l'institut de la médecine américaine. Le rapport recommande une meilleure communication entre les fournisseurs de médicaments, les prescripteurs et les patients, ainsi que la mise en place dans tout le pays de systèmes de prescription électroniques. L'Institut recommande en effet le recours à des systèmes électroniques pour rédiger et transmettre les ordonnances médicales d'ici 2010.

« Les erreurs de posologie sur les médicaments comptent parmi les fautes médicales les plus courantes et elles touchent au moins 1,5 million de personnes chaque année dont quelque 7000 en meurent », a précisé l'Institut américain de médecine, rattaché à l'Académie des sciences.

L'Institut de médecine estime qu'un malade risque dans un hôpital, en moyenne, de se voir prescrire ou administrer un mauvais médicament au moins une fois par jour. Selon les calculs de cet institut, ces erreurs coûtent quelque 3,5 milliards de dollars annuellement en soins supplémentaires, et ce, sans compter le manque à gagner des victimes, les salaires perdus, la perte de productivité ou les coûts additionnels de santé. Le but final est « de réaliser les meilleurs soins et d'obtenir les meilleurs résultats pour des patients chaque fois qu'ils prennent un médicament. »

Les erreurs se produisent fréquemment lors de la rédaction de l'ordonnance, quand le pharmacien va en prendre connaissance par exemple. L'autre erreur fréquente consiste à utiliser plusieurs traitements avec des contre-indications dans les traitements. « Les ordonnances électroniques sont aussi plus sûres car elles éliminent le problème de la lecture et de l'interprétation sur des écritures difficilement lisibles et avertissent aussi automatiquement de possibles contre-indications», selon l'Institut de médecine

L'étude a été commanditée par le département des services de santé des États-Unis et des centres d'Assurance maladie. Établi depuis 1970 sous la charte de la « National Academy of Sciences », l'institut de la médecine fournit un conseil indépendant et objectif pour les décisionnaires, les professionnels de santé, le secteur privé et public.

http://www.actualites-news-environnement.com/20060723-gestion-medicaments-etats-unis.php

Le Japon se penche sur son passé

théâtre . Avec Gens de Séoul, d’Oriza Hirata, Fisbach revient sur la question coréenne qui hante la conscience nippone et établit un parallèle avec toute société coloniale.

Envoyé spécial.


Bande dessinée de propagande sous l’occupation



Frédric Fisbach, qui sera l’été prochain l’artiste invité du Festival, présente Gens de Séoul, de l’homme de théâtre japonais Oriza Hirata, auquel il est lié par le travail et l’amitié (1). L’oeuvre se situe dans la sphère de l’intime, au sein d’une famille nippone, en 1910, au moment où la Corée vient de passer sous domination impériale à l’issue d’une guerre menée contre la Russie et la Chine. L’abondante tribu de négociants Shinozaki, élargie aux domestiques et hommes et femmes de peine, japonais et coréens, pourrait ressortir un peu, dans son apparent désordre hiérarchique, à ce que les romains nommaient la « gens ». On bavarde, on intrigue doucement, on boit le thé tous ensemble. Cela s’articule autour de quelques personnages-clés, dont le père, un oncle célibataire, une jeune fille éprise de nouveautés philosophiques...

On dirait qu’il ne se passe rien et pourtant, comme chez Tchekhov, modèle avéré de l’auteur (comme dans la Cerisaie où c’est une femme, on trouve un illusionniste, qui se fait disparaître lui-même) c’est le temps qui passe, sans cesse modifié au fil d’anodines conversations. On saisit peu à peu, par le biais des sous-titres en français et l’accoutumance progressive à un jeu savant de mimiques à la cantonade (à point nommé, les acteurs, comme eux-mêmes étonnés, tournent alternativement la tête de gauche à droite pour nous prendre à témoin, nous spectateurs, répartis de part et d’autre d’un dispositif bi-frontal) qu’il s’agit d’un état des lieux mental au début de la colonisation de la Corée par le Japon. On sait que du grand héritage de l’antique civilisation chinoise, le Japon se prétend l’élu, tenant alors la Corée, contrée de paysans qui n’a pas encore connu sa révolution industrielle, pour un parent pauvre, une cousine de province à éduquer, pour ne pas dire à exploiter. On perçoit donc, au fil des échanges dans Gens de Séoul, des attitudes de paternalisme suave, d’hypocrite bonne volonté de type humaniste, de graves interrogations sur la possibilité d’une littérature proprement coréenne, étant entendu que la langue de ces gens-là n’est pas aboutie, etc. D’ailleurs, ils s’appellent tous Kim. À l’évidence, sur un mode feutré, courtois, avec courbettes de rigueur et formules de politesse à tous les étages, Oriza Hirata renvoie aux siens, sans éclats de voix, le portrait d’une société tellement sûre de son bon droit et dominatrice qu’elle peut s’offrir le luxe d’assimiler un tant soit peu ceux qu’elle occupe, à tous les sens du mot. Frédéric Fisbach peut donc justement, dans le programme, établir un parallèle avec toute société coloniale, compte tenu, bien sûr, des différences de mentalités et de tempéraments nationaux. Et l’on n’ignore pas que la question coréenne, sous maintes formes passées et présentes, ne cesse, brûlante, de hanter la conscience nippone.

C’est un spectacle extrêmement allusif, raffiné, porté sur les ailes d’une esthétique gracieuse, sans doute sensiblement trop attentive à ses effets mais d’un charme entêtant, quand bien même l’intrigue se refuse de devenir une fable, car cela se termine en queue de poisson fumé, sans résolution ni leçon d’aucune sorte. Est-elle ouverte, cette fin sans chute, ou forclose par force, les questions soulevées sur le mode du constat demeurant de nos jours dans leur opacité initiale ? Laissons cela en suspens, non sans souligner, pour finir, les qualités ddélicat des interprètes.

(1) Jusqu’au 26, au lycée Mistral (18 heures), durée

du spectacle : deux heures. Spectacle en japonais

sous-titré en français.

Jean-Pierre Léonardini

Article paru dans l'édition du 24 juillet 2006.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-07-24/2006-07-24-833965

Iouchtchenko fait durer le chaos (Rossiiskaïa gazeta)

12:42 | 25/ 07/ 2006


25/07
12:49 CET



MOSCOU, 25 juillet - RIA Novosti. La période impartie à la formation du gouvernement ukrainien expire formellement mardi. Toujours formellement, les députés n'ont pas eu le temps de former le cabinet dans le délai de 60 jours, prévu par la Constitution, à partir de la première session de la Verkhovna Rada (parlement) renouvelée.

Toutefois, le retard n'est pas imputable aux parlementaires. Le 17 juillet, ils avaient proposé la candidature de Viktor Ianoukovitch, leader du Parti des régions, au poste de premier ministre. Mais le président Viktor Iouchtchenko a demandé un délai de réflexion. Le chef de l'Etat a une nouvelle fois démontré qu'il ne faisait rien à temps, disent des analystes locaux. Le numéro un ukrainien a déclaré qu'il réfléchirait sur la candidature pendant les 15 jours prescrits par la Constitution, à savoir jusqu'au 1er août. Le président sait qu'il a le droit de rejeter la candidature de Viktor Ianoukovitch, pourtant avancée par la majorité parlementaire. En ce cas, il pourra réfléchir encore pendant 15 jours sur un autre nom proposé par le parlement.

C'est le ministre de l'Intérieur, Iouri Loutsenko, qui est venu en aide au chef de l'Etat en laissant entendre que la longue période de réflexion de ce dernier s'expliquerait par le "passé obscur" de Viktor Ianoukovitch. (En 2005, le parquet régional de Donetsk a ouvert une enquête judiciaire pour falsification présumée aux fins d'annulation de condamnation, mais l'affaire a été classée en 2006 par manque de preuve.)

L'incapacité des députés à former le gouvernement avant le 25 juillet donne à Viktor Iouchtchenko une chance réelle de dissoudre la Verkhovna Rada, dissolution sur laquelle insiste l'ex-première ministre Ioulia Timochenko.

Le groupe Timochenko n'existe plus au parlement, après que quatre députés de son bloc ont rejoint la "coalition anticrise", alors que les 125 députés restants sont prêts, à sa demande, à se démettre de leurs mandats. Mme Timochenko espère que les membres du parti pro-présidentiel Notre Ukraine déposeront également les leurs. Les effectifs de la Verkhovna Rada seraient alors inférieurs à 300 personnes, le parlement serait déclaré incompétent et sa dissolution interviendrait automatiquement. Mme Timochenko a tout calculé à l'avance: aux nouvelles législatives, seules deux forces vont gagner, son bloc à elle et le Parti des régions. En l'occurrence, elle espère former sa propre majorité parlementaire et initier une élection présidentielle anticipée.

http://fr.rian.ru/world/20060725/51795165.html

Hugo Chavez proclame la création d’une alliance stratégique Venezuela-Biélorussie

publié le mardi 25 juillet 2006





Le président vénézuélien Hugo Chavez, a proclamé la création d’une alliance stratégique entre le Venezuela et la Biélorussie, lors de son intervention à l’académie militaire biélorusse.

"Nous créerons une alliance au moyen de la coopération dans le domaine scientifique et technique, dans l’industrie, les secteurs énergétique, pétrolier, gazier et, bien entendu, grâce à la coopération militaire et technique", a indiqué M. Chavez.

La Biélorussie et le Venezuela, selon lui, doivent "se tenir par la main" et "garder la main ... sur l’épée", afin de protéger la patrie contre les menaces extérieures et intérieures aux projets nationaux qui dérangent l’impérialisme, parce qu’ils sont fructueux.

Les projets nationaux dans, les deux pays visent à créer un monde multipolaire, a-t-il souligné.

Il a également jugé symbolique le fait que sa rencontre avec le leader biélorusse ait lieu en juillet, car le 24 juillet est le jour de la naissance de Simon Bolivar, chef des guerres d’indépendance des colonies espagnoles d’Amérique du Sud, libérateur du Venezuela, le 3 juillet est la fête de l’indépendance en Biélorussie, et le 25 juillet, la Biélorussie et le Venezuela ont créé une alliance.

http://www.armees.com/Hugo-Chavez-proclame-la-creation-d-une-alliance,5308.html

La canicule, une preuve du réchauffement de la planète?

2006-07-24 19:31:25 cri





Au moment où une grande partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord étouffe sous une nouvelle canicule, se pose à nouveau l'épineuse question de la cause de cette vague de chaleur et de son lien avec la dynamique de réchauffement de la planète.
Ces températures sont-elles un phénomène climatique conjoncturel ou la preuve de dérèglements plus profonds?

La vague de chaleur a déjà fait une vingtaine de morts en France, où l'on craint une répétition de la canicule de 2003, qui avait tué 15.000 personnes en France et 20.000 en Italie.

De l'autre côté de l'Atlantique, on enregistre également des températures record dans plusieurs régions des Etats-Unis et du Canada.

La plupart des scientifiques s'accordent désormais sur le fait que la Terre est en train de se réchauffer et que cette tendance va s'accentuer du fait de "l'effet de serre" provoqué par les émissions de certains gaz qui piègent la chaleur dans l'atmosphère. Mais beaucoup de chercheurs jugent qu'ils ne faut pas tirer trop de conclusions d'un seul événement climatique.

"On ne peut bien sûr pas dire qu'un seul événement météorologique est le fait du réchauffement climatique", a expliqué Asher Timms, du Centre Tyndall pour la recherche sur le réchauffement climatique, en Grande-Bretagne. "Mais dans l'ensemble, notre système climatique est en train de changer".

Les détracteurs de la théorie du réchauffement global, qui prévoit avec la hausse des températures une intensification des phénomènes climatiques extrêmes, mettent en cause l'emballement médiatique lors des vagues de chaleur.

"Il y a eu des périodes plus chaudes par le passé. Il y en aura d'autres à l'avenir", a déclaré Bill O'Keefe, membre de l'Institut George C. Marshall, un think tank de Washington, et consultant proche de l'industrie pétrolière.

"Si celle-ci durait longtemps, peut-être pourrions nous dire que l'activité humaine a un impact".

Mais beaucoup de scientifiques sont désormais convaincus de l'existence d'une tendance lourde. Selon la Nasa, 2005 a été la l'année la plus chaude en 100 ans, sachant que les trois précédentes étaient déjà les plus chaudes depuis 1890.

Le Centre national américain de données climatiques a fait savoir que le premier semestre 2006 avait été le plus chaud depuis le début de ses relevés, en 1895.

"Les moyennes de la Nasa pour la planète et les statistiques que nous réalisons sont beaucoup plus parlantes que l'observation des phénomènes extrêmes en Grande-Bretagne, en France ou en Italie", a dit Philip Jones, climatologue de l'université britannique d'East Anglia. "Ce sont les moyennes qui comptent".

"Dix des 12 dernières années ont été les plus chaudes depuis 1850. La température moyenne de la planète a grimpé de 0,7 degré depuis cette date et on s'attend à ce qu'elle progresse encore de 2 à 5 degrés au cours du prochain siècle", a-t-il dit.

Les sceptiques affirment que l'augmentation des températures au cours du siècle qui s'est écoulé n'a pas été provoquée par la libération de gaz à effet de serre liée à l'industrialisation de la planète mais s'explique par le fait que l'on sortait d'une période froide connue comme "le petit âge glaciaire".

Selon Jones, l'augmentation des températures au 20e siècle a été trois fois plus forte que lors des autres siècles, signe qu'il ne s'agissait pas d'une tendance naturelle.

Si quelques étés chauds ne prouvent pas que le climat change, les vagues de chaleur seront en revanche inévitables en cas de réchauffement climatique.

Outre la hausse des températures, de plus en plus de signes illustrent ce réchauffement. On assiste notamment à une élévation du niveau des océans, provoqué d'une part par l'augmentation du volume d'eau lié à son réchauffement, et d'autre part par la fonte des glaciers de montagne.

A en croire Jones, les océans s'élèvent en moyenne de 1,5 mm par an. Et cette progression a été de 20 cm depuis la fin du 19e siècle.

Les autres illustrations possibles du réchauffement de la planète sont l'augmentation de l'intensité des ouragans, la diminution de l'enneigement des massifs montagneux ou encore des modifications des régimes de précipitations.

Pour de nombreux scientifiques, les canicules actuelles sont donc un avant-goût de ce que peut réserver, à l'avenir, une tendance lourde au réchauffement global.

http://fr.chinabroadcast.cn/181/2006/07/24/104@105230.htm

CATASTROPHE EN COREE DU NORD INONDATION 3000 MORTS

Alors que plus de 9000 familles sont sans abri depuis le 14 juillet en République populaire et démocratique de Corée à la suite de typhons, de glissements de terrain et d'inondations éclairs.

Rédigé par driss ouahmani le Mercredi 26 Juillet 2006 - 11:18 modifié le Mercredi 26 Juillet 2006 - 13:24





Dans un rapport récemment diffusé à Séoul, le Programme alimentaire mondial (Pam) de l'Onu avait estimé que les intempéries avaient fait soixante mille sans-abri à ce jour.

“Dans certaines régions reculées du pays, des villages entiers ont été rayés de la carte, y compris des cliniques et autres services essentiels”, déclare Jaap Timmer, chef de la délégation de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Pyongyang. “Les routes et les ponts ont également subi de lourds dommages, coupant de toute aide extérieure de nombreux sinistrés”, ajoute-t-il.

Pour faire face à cette situation catastrophique, la Croix-Rouge de la République populaire et démocratique de Corée a mobilisé plus de 2300 volontaires qui s'emploient à assurer des services de premiers secours, de sauvetage et d'évacuation dans les provinces affectées, ainsi que des équipes chargées d'évaluer les besoins.

Avec le soutien de la Fédération internationale, elle a en outre commencé à expédier sur le terrain des couvertures, des ustensiles de cuisine, des bâches en plastique, de l'eau et des tablettes de chlore pour quelque 10 000 familles dont les maisons ont été totalement détruites dans les provinces de Pyongan Sud, Hwanghae Nord et Kangwon.

La Fédération internationale aide également les autorités locales à fournir des articles de première nécessité aux sans-abri et aux familles évacuées qui ont été hébergés dans des écoles et autres édifices publics. Des employés des administrations locales ont par ailleurs entrepris de réparer les routes endommagées.

De vastes étendues de terres cultivées ont été noyées sous les eaux qui ont anéanti une grande partie des récoltes escomptées. Les réseaux de communication ont aussi été durement touchés, ce qui rend très difficile la collecte d'informations précises sur l'étendue des dégâts.

Certains secteurs étant totalement inaccessibles par la voie terrestre, le vice-président de la Société nationale a récemment survolé la région touchée en hélicoptère. Dans l'intervalle, le centre des opérations d'urgence a été placé en état d'alerte.

Le gouvernement et la Croix-Rouge de la République populaire et démocratique de Corée s'efforcent actuellement d'établir si une assistance internationale devra être sollicitée.

http://biofrais.com/CATASTROPHE-EN-COREE-DU-NORD-INONDATION-3000-MORTS_a1479.html

Grosses chaleurs et pannes d'électricité en série aux États-Unis

AFP
Édition du mercredi 26 juillet 2006

Mots clés : États-Unis (pays), pannes d'électricité, chaleurs





Los Angeles -- Les États-Unis sont touchés depuis une quinzaine de jours par une vague de chaleur qui a provoqué d'importantes coupures de courant à New York, dans le Missouri (centre) et en Californie.

Dans cet État où la demande en électricité, gonflée par l'usage des climatiseurs, a battu des records lundi avec 50 259 mégawatts, les autorités ont été contraintes de décréter l'alerte à la pénurie de niveau deux sur une échelle de trois : certaines entreprises ayant donné leur accord préalable ont eu le courant coupé.

Le même scénario s'est reproduit hier. La canicule devrait commencer à s'apaiser aujourd'hui, selon les services météorologiques.

La Californie vit dans la hantise de coupures d'électricité tournantes, comme cela s'était produit lors de la crise énergétique de 2001, attribuée à une libéralisation ratée du secteur et qui avait contraint les autorités à décréter l'état d'urgence.

Le mercure est monté à 48°C la fin de semaine dernière à Woodland Hills, dans la banlieue de Los Angeles, un record absolu pour cette région.

Chaque année aux États-Unis, près de 400 décès sont attribués à la chaleur, selon le centre de contrôle et de prévention des maladies, interrogé par l'Agence France-Presse. Aucun bilan sur d'éventuelles victimes n'était disponible hier.

Quelque 50 000 foyers étaient encore privés de courant en début de semaine en Californie, notamment à San Francisco. Au total, depuis le 13 juillet, plus de 700 000 foyers ont été à un moment donné dans le noir, sans réfrigérateur ni air climatisé en Californie, selon le Los Angeles Times.

Cet état de fait est la rançon d'années de sous-investissement dans les infrastructures publiques, certains éléments du réseau électrique datant des années 1930, a reconnu le département de l'énergie de Los Angeles.

À New York

À New York, où au moins 6000 personnes du quartier du Queens sont sans électricité depuis neuf jours, la vétusté des équipements provoque l'amertume des habitants. Jusqu'à 100 000 foyers à New York ont été privés de courant durant la fin de semaine.

Certaines rues prennent l'allure d'une zone envahie par des réfugiés, la Croix-Rouge fournissant de la nourriture, de l'eau et de la glace aux habitants. Des docteurs organisent des consultations sur le trottoir.

«C'est surréaliste. Nous sommes à New York. Cela ne devrait pas se passer comme cela avec les impôts et les factures d'électricité que l'on paye», a dénoncé un habitant cité par le quotidien USA Today. La vague de chaleur à New York semblait s'apaiser hier.

Dans la ville, 750 entreprises étaient affectées hier par les coupures de courant parmi lesquelles des restaurants et des marchands de glaces.

Dans le Missouri, dans le centre des États-Unis, ce sont deux orages hors du commun qui ont frappé la région la semaine dernière, laissant 600 000 foyers sans électricité. Lundi encore, 159 000 logements n'avaient pas de courant, dont la majorité à Saint Louis.

La canicule a même contraint le site Internet destiné aux jeunes MySpace.com, devenu récemment le portail le plus populaire aux États-Unis, à cesser ses activités pendant quelques heures.

«À cause de la chaleur record à Los Angeles pendant la fin de semaine, l'endroit où les serveurs de MySpace sont installés a subi des coupures de courant et les générateurs de secours n'ont pas fonctionné», a indiqué l'entreprise dans un communiqué, précisant que tout était rentré dans l'ordre.

http://www.ledevoir.com/2006/07/26/114492.html

Ukraine: des milliers de partisans de la coalition "anticrise" organisent une marche à Kiev

14:30 | 27/ 07/ 2006





KIEV, 27 juillet - RIA Novosti. Une vingtaine de milliers de sympathisants de la coalition "anticrise" ont organisé jeudi une marche à Kiev, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

Les manifestants exigent la légitimation de la nouvelle coalition parlementaire et la présentation à la Rada suprême (parlement) de la candidature au poste de premier ministre du leader du Parti des régions, Victor Ianoukovitch.

La colonne, longue de plus d'un kilomètre, est accompagnée d'unités renforcées de la police.

Aucun incident n'a été enregistré.

Il s'agit de la deuxième marche des partisans de M.Ianoukovitch depuis deux jours.

http://fr.rian.ru/world/20060727/51916273.html

27 juillet 2006 - 03:21

Mexique: Lopez Obrador se proclame président et promet des manifs





MEXICO - Le candidat de la gauche mexicaine Andres Manuel Lopez Obrador, qui conteste sa défaite à la présidentielle du 2 juillet, s'est posé en président élu du pays. Ses partisans lanceront une campagne de désobéissance civile la semaine prochaine.

M. Lopez Obrador, qui a officiellement perdu le scrutin par 0,58% des voix face au conservateur Felipe Calderon, a annoncé à la télévision qu'une manifestation, dimanche à Mexico, prouverait que ses partisans ne faiblissent pas.

"Je suis déjà le président. J'ai remporté la présidentielle. Je suis le président du Mexique par la volonté d'une majorité de Mexicains", a-t-il déclaré lors d'une émission qui doit être diffusée jeudi.

"Le peuple n'est pas fatigué", a-t-il ajouté. "Nous allons battre nos adversaires car le peuple est de notre côté". Le candidat de la gauche, dont les accusations de fraudes sont examinées par la commission électorale, a multiplié les interviews ces derniers jours alors que ses partisans maintenaient la pression dans la rue.

M. Lopez Obrador compte lancer dimanche lors d'un rassemblement dans le centre de Mexico une campagne de désobéissance civile pour continuer de réclamer un nouveau décompte "bulletin de vote par bulletin de vote". "Nous n'allons pas rester à attendre sans rien faire", a-t-il dit.

La gauche affirme que le dépouillement du scrutin du 2 juillet a été manipulé dans 72'000 des 130'000 bureaux de vote du pays. Elle a accusé M. Calderon et le président sortant Vicente Fox d'être à l'origine de ces fraudes.

SDA-ATS

http://www.swissinfo.org/fre/international/agences/detail/Mexique_Lopez_Obrador_se_proclame_president_et_promet_des_manifs.html?siteSect=143&sid=6926366&cKey=1153963275000

Le ton monte entre Moscou et Tbilissi

AFP

Mis en ligne le 28/07/2006

L'Abkhazie - tout comme l'Ossétie du Sud - fait officiellement partie de la Géorgie mais a proclamé unilatéralement son indépendance en 1992 et n'est depuis plus contrôlée par Tbilissi.


AP



Le ton monte entre la Russie et la Géorgie, Moscou ayant mis en garde vendredi contre une reprise en main par la force de la république séparatiste d'Abkhazie alors que le président géorgien a menacé jeudi d'établir une administration pro-Tbilissi sur ce territoire pro-russe.

"Les autorités géorgiennes tentent de régler par la force les problèmes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud", une autre république autoproclamée au sein de la Géorgie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov cité par l'agence Itar-Tass.

"La Géorgie n'a aucune chance de régler par la force ces problèmes", a poursuivi M. Lavrov qui s'exprimait depuis la Malaisie.

A Soukhoumi, capitale de l'Abkhazie, les autorités indépendantistes ont de leur côté fait des déclarations va-t-en-guerre.

"S'il mettent en oeuvre leur plan (d'établir un gouvernement pro-Tbilissi en Abkhazie), nous utiliserons la force. Nous allons rechercher une solution diplomatique mais si ce n'est pas possible, nous n'aurons pas le choix", a déclaré à l'AFP le "ministre des Affaires étrangères" abkhaze Sergueï Chamba, interrogé par téléphone.

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a annoncé jeudi soir qu'il entendait transférer le gouvernement abkhaze pro-géorgien qui siège actuellement à Tbilissi dans les gorges de Kodori, une zone montagneuse limitrophe contrôlée par les Géorgiens.

Les gorges de Kodori sont depuis mardi le théâtre d'une opération "policière" géorgienne visant à désarmer des milices rebelles mais considérée par Moscou et Soukhoumi comme une première étape pour la reprise en main par la force des républiques séparatistes.

L'Abkhazie - tout comme l'Ossétie du Sud - fait officiellement partie de la Géorgie mais a proclamé unilatéralement son indépendance en 1992 et n'est depuis plus contrôlée par Tbilissi. Un conflit armé avec les Géorgiens avait alors fait des milliers de morts.

Les deux républiques séparatistes sont soutenues par Moscou qui a accordé la nationalité russe à de nombreux résidents des deux territoires.

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=298642

vendredi 28 juillet 2006, mis à jour à 15:34

Mexique

La rue soutient Lopez Obrador

Marie Simon

Dimanche, les partisans d'Andres Manuel Lopez Obrador défileront dans les rues de Mexico, répondant à l'appel à la désobéissance civile du leader de la gauche, qui dit avoir été spolié lors des élections présidentielles du 2 juillet dernier


(AP)



Andres Manuel Lopez Obrador, n’en démord pas. Le candidat de la gauche mexicaine, malheureux aux élections présidentielles du 2 juillet dernier, continue de dénoncer la fraude électorale. Dimanche, une manifestation aura lieu pour le soutenir à Mexico. Les participants répondront à son appel à la désobéissance civile pacifique et devraient réclamer, comme lui, le décompte manuel, "bulletin de vote par bulletin de vote".

Lopez Obrador a, selon les chiffres officiels, perdu le scrutin par seulement 0,58% des voix face au candidat conservateur Felipe Calderon. Un mouchoir de poche qui avait déjà rendu un premier recomptage nécessaire. Mais le candidat de gauche continue de clamer que le dépouillement a été manipulé dans 72 000 des 130 000 bureaux de vote du pays. Son parti accuse son adversaire et le président sortant Vicente Fox, tous deux issus du Parti d’action national, d’être à l’origine de la fraude.

"Je suis déjà le président du Mexique"
Une commission électorale tranchera le 31 août et désignera un vainqueur le 6 septembre au plus tard, après avoir examiné les recours. En attendant, Lopez Obrador a d'ores et déjà annoncé qu'il ne resterait pas "à attendre sans rien faire". Le leader du Parti de la révolution démocratique multiplie les apparitions à la télévision mexicaine. Jeudi, il s’est autoélu: "Je suis déjà le président. J'ai remporté la présidentielle. Je suis le président du Mexique par la volonté d'une majorité de Mexicains".

"Le peuple n'est pas fatigué, plaide Lopez Obrador lors de ses interventions télévisées. Nous allons battre nos adversaires car le peuple est de notre côté". Une précédente manifestation, organisée le dimanche 16 juillet dernier, avait réuni une foule de 300 000 personnes sur la place principale de Mexico et ses alentours. Les autorités de Mexico, politiquement proches de Lopez Obrador, ancien maire de la capitale mexicaine, avaient estimé le nombre de participants à 1,1 million.

De son côté, Felipe Calderon maintient que le recomptage n’a aucune base légale. Tandis que les partisans de Lopez Obrador scandent leur slogan, "vote par vote", il organise un gouvernement de transition et planifie déjà une tournée mondiale en l’honneur de sa victoire.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=4985

La mer Méditerranée menacée par une catastrophe écologique majeure

29 juillet 2006 - 15:12 (Par Pierre Melquiot)


(AP / B. Curtis).



La mer Méditerranée est menacée par une catastrophe écologique majeure suite à un bombardement israélien au Liban. Quelque 15.000 tonnes de mazout se sont déversées d'un réservoir bombardé au Liban dans la mer Méditerranée. Entre 8.000 et 10.000 tonnes se seraient échouées sur les côtes libanaises, et 5.000 autres tonnes seraient répandues en mer.

La mer Méditerranée est menacée par la plus grave catastrophe écologique de son histoire, selon un ministre libanais. Cette catastrophe fait suite à un bombardement israélien sur un réservoir de mazout qui a eut comme conséquence le déversement dans la Méditerranée de près de 15.000 tonnes de mazout.

« Près de 15 000 tonnes de fioul se sont déversées dans la mer et c'est incontestablement la plus grande catastrophe écologique qu'a connue la Méditerranée», a signalé ce samedi à l'AFP Yacoub Sarraf. Selon lui, entre 8.000 et 10.000 tonnes se sont déposées sur les côtes libanaises, alors que 5.000 autres se seraient répandues en mer. »

La marée noire touche aujourd'hui le tiers de la côte libanaise, soit 70 km sur les 220 km de côtes. On estime déjà qu'il faudra des mois et des dizaines de millions de dollars pour nettoyer la côte, après le retour au calme.

Une association de défense de l'environnement au Liban, « Green Line » a mis en garde contre « la pire crise écologique de l'histoire libanaise », ajoutant que les autorités ne peuvent pas faire face sans aide extérieure. « Les attaques israéliennes sur le Liban non seulement tuent des civils et détruisent les infrastructures mais elles ravagent également l'environnement », a affirmé dans son communiqué Green Line.

La centrale électrique de Jiyé disposait de 6 réservoirs de carburant. Quatre d'entre eux ont brûlé complètement, lors de l'attaque la semaine dernière. Le cinquième réservoirs, qui est la cause principale de la marée noire, brûle toujours. L'association a signalé au ministre libanais de l'environnement que le sixième réservoir, qui est enterré, risque à son tour d'exploser. C'est une catastrophe majeure pour le Liban et pour l'environnement souligne l'ONG.

L'ONG a ajouté que l'environnement marin méditerranéen souffrira très fortement pendant de nombreuses années de cette marée noire. La côte libanaise est une zone importante pour de nombreuses espèces de poissons et pour la reproduction des tortue de mer, dont la tortue verte, qui est une des espèces en voie de disparition en méditerranéen. De plus, le thon à l'aileron bleu, qui est une des espèces commerciales importantes en méditerranéen et qui est déjà sous l'effet d'une exploitation trop intensive, est présent dans les eaux côtières méditerranéennes orientales en cette période de l'année.

http://www.actualites-news-environnement.com/20060729-mediterranee-menacee-catastrophe-ecologique.php